langdon
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(AOF) - Michelin (-8,34%, à 26,28 euros) signe la plus forte baisse du CAC 40 et du SBF 120 après avoir abaissé ses objectifs financiers annuels, principalement, en raison d’un marché nord-américain moins dynamique que prévu. En Europe, ses concurrents, Continental et Pirelli souffrent de cet avertissement. Le groupe clermontois, qui doit publier son chiffre d’affaires trimestriel le 22 octobre prochain, a déjà annoncé qu’il avait enregistré une croissance globale de son volume au troisième trimestre.
Toutefois, l'activité en Amérique du Nord s'est dégradée plus fortement que prévu avec un volume de ventes en baisse de près de 10 %. Michelin a été confronté à une chute de la demande en première monte poids lourds et agricole, un marché du remplacement poids lourds en difficulté et des vents contraires sur les ventes B2C. En outre, au niveau des marges, la compétitivité du groupe a été affectée par l'évolution des droits de douane.
Par conséquent, le résultat opérationnel annuel des secteurs devrait désormais se situer entre 2,6 et 3 milliards d'euros (à taux de change constants), contre plus de 3,4 milliards d'euros initialement prévu. En parallèle, le free cash flow avant acquisitions devrait se situer entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros, auparavant, il était attendu à plus de 1,7 milliard d'euros.
Cet avertissement sur résultats était toutefois anticipé par UBS, mais la banque suisse s'attendait néanmoins à ce qu'il soit moins important. Elle table sur une baisse d'environ 15% du consensus de l'Ebit sur la base du milieu de fourchette. Dans le secteur, UBS estime que des sociétés comme Continental et Pirelli sont mieux positionnées que le Français. La recommandation reste toutefois à Acheter avec une cible de cours de 37 euros.
Pour Jefferies, la révision à la baisse des objectifs de résultats a également été plus forte que prévu. Les analyses de la banque d'investissement américaine sont toutefois un peu plus optimistes, ils anticipent une reprise cyclique " prometteuse " avec un potentiel de hausse significatif des bénéfices sur 24 mois (environ 50%). Leur avis sur le titre Michelin reste à Acheter avec un objectif de cours de 38 euros, contre 43 euros auparavant.
Agence Option Finance (AOF)
Toutefois, l'activité en Amérique du Nord s'est dégradée plus fortement que prévu avec un volume de ventes en baisse de près de 10 %. Michelin a été confronté à une chute de la demande en première monte poids lourds et agricole, un marché du remplacement poids lourds en difficulté et des vents contraires sur les ventes B2C. En outre, au niveau des marges, la compétitivité du groupe a été affectée par l'évolution des droits de douane.
Par conséquent, le résultat opérationnel annuel des secteurs devrait désormais se situer entre 2,6 et 3 milliards d'euros (à taux de change constants), contre plus de 3,4 milliards d'euros initialement prévu. En parallèle, le free cash flow avant acquisitions devrait se situer entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros, auparavant, il était attendu à plus de 1,7 milliard d'euros.
Cet avertissement sur résultats était toutefois anticipé par UBS, mais la banque suisse s'attendait néanmoins à ce qu'il soit moins important. Elle table sur une baisse d'environ 15% du consensus de l'Ebit sur la base du milieu de fourchette. Dans le secteur, UBS estime que des sociétés comme Continental et Pirelli sont mieux positionnées que le Français. La recommandation reste toutefois à Acheter avec une cible de cours de 37 euros.
Pour Jefferies, la révision à la baisse des objectifs de résultats a également été plus forte que prévu. Les analyses de la banque d'investissement américaine sont toutefois un peu plus optimistes, ils anticipent une reprise cyclique " prometteuse " avec un potentiel de hausse significatif des bénéfices sur 24 mois (environ 50%). Leur avis sur le titre Michelin reste à Acheter avec un objectif de cours de 38 euros, contre 43 euros auparavant.
Agence Option Finance (AOF)
