1) Atos peut passer en capitaux propres négatifs et survivre. Et même remonter à 100.
Cela exigera des contraintes très fortes quant à la négociation de la dette.
2) le vrai problème d'Atos reste les 6600 salariés de TecF à licencier, et Atos n'est pas clair du tout sur le chemin déjà parcouru des 1,1 milliards. On a l'impression d'une société schizophrénique entre la présentation de juin, et celle d'août. Et l'équation semble difficile entre les coûts de la restructuration qui chaque semestre aide TeFco et sa décroissance structurelle. Et pour la seconde partie, ce sont des actifs complexes dont on ne peut demander qu'ils margent si vite.
3) Atos a dégagé jusqu'en 2021, 500 millions de cash par an. Et je pense que si on n'a pas un effondrement de type 2000 sur la Tech, le prix d'Eviden est important. Et que le marché s'est volontairement muté en "comptables" alors que cela n'a qu'un sens très limité pour Atos. Dans ce cas Onepoint ne doit pas valoir grand chose, et énormément d'actifs de la tech non plus. Et je pensais que sous 20, on avait une marge de sécurité quant à la valorisation de la boîte en partie. J'ai pricé le 12 en 2025. Mais j'hedge beaucoup, donc je couvre une grande partie des phases de marché. Et cet hedging n'est pas bien complexe à faire sur Atos vu que c'est un couteau qui tombe qui suit les coûts de restructuration et d'investissement. J'ai raté 90% de la baisse de cet été parce que je ne pensais pas Meunier capable de proposer une AK sans avoir quelques jours plus tard un institutionnel sauveur. J'ai véritablement pensé qu'un institutionnel allait apparaître très vite pour 720 millions (honnêtement aller voir les mineurs de Bitcoin, ils ont levé des centaines de millions cette année en sachant que ces boîtes ne sont pas rentables).
Et que les résultats étaient pour moi "normaux", 200 à 400 millions de pertes opérationnelles liées à la restructuration, et 300+300 millions de BFR. Et pour moi c'est impossible que le marché ne le sache pas. Vous regardez les BFR moyens sur Yahoo finance, vous divisez les coûts de restructuration de TecF et vous avez les résultats du premier semestre.
Donc c'est un coup de trading. C'est la complexité du marché, pourquoi des boîtes comme Delivery Hero ont des analystes pour dire qu'ils visent 100% de gain et que les analystes sur Atos ont l'air tous défaitistes, rivés sur des chiffres comptables prévisibles. Atos ayant l'art de communiquer, finalement je ne sais même pas combien on a déjà RRI sur TecF.
Donc pour moi véritablement le problème ne sera qu'à partir de fin 2024, et début 2025, et encore je pense que ça ne sera pas dramatique.
Mais sans ça, je ne comprends pas la dramatisation excessive du marché d'une société dont le CA est stable qui a réussi à vendre Wordline, qui a réussi des choses. La France n'a pas tant de boîtes que ça en tech.
C'est juste que je n'avais pas effectivement tradé Atos avec le risque de penny stock.
Par conséquent, vu la nervosité du marché depuis 2020, sauf résultats exceptionnels, on ira bien là où Map pense qu'on ira, mais pour moi il y aura recovery.