L'identité du fonds mystère n'est pas très importante, c'est juste surprenant dans la mesure où vous aviez annoncé que vous la donneriez dès l'accord signé.
Ce n'est pas un mystère ni un secret. Ils ne souhaitent pas communiquer tant que la plateforme informatique d'enregistrement des plaignants n'est pas en place.
En effet c'est de simple raison légale. l'UPRA n'est ni plaignant, ni financée par le fonds, l'UPRA anime, fédère et informe les plaignants. Tant que le fond n'aura pas mis en place sa propre plateforme pour les inscriptions définitives, il ne souhaite pas apparaitre dans des médias, site web UPRA inclut dont il n'a pas le controle. Ce sont des règles dite de "compliance", liés à tous les fonds de contentieux.
Le procès est tripartie plaignant-avocat-fond.
L'Upra n'était pas impliqué dans le procès, l'UPRA laisse gérer la communication du fonds. Il n'y a pas de contrat entre l'UPRA et le fond et comme je vous l'ait dit le contrat est entre le plaignant, vous et eux.
Quand vous signerez le mandat vous liant à eux, vous aurez la possibilité de le relire avant de le signer, l'aller sur le site du fonds, vous renseigner, prendre une semaine de réflexion s'il le faut, donc c'est tout sauf un mystère et je ne vous cache pas que j'ai du mal à comprendre votre apparente impatience.
Et si vous voulez même tout savoir, dès que la plateforme sera ouverte, vous pourrez m'envoyer un message privé pour savoir leur nom.
Je vous donne un exemple (un peu trivial, certes mais parlant) pour comprendre :
Imaginez que le chef de projet chez notre fonds partenaire prenne une bronchite et soit 15j en arrêt maladie, imaginez que de ce fait la plateforme informatique prenne du retard, que le prestataire informatique soit derrière 8 jours en retard et qu'au lieu de 4 semaines, on soit sur 6 à 7 semaines. Vous pourriez être amené à vous dire "c'est pas sérieux ce fond, presque 2 mois pour faire un site web..." Et donc vous auriez une image négative de ce fonds, parce que vous ne connaissez pas forcément le monde des web agency.
Pour tout site web, il y a un cahier des charges, des discussions autour du prix. Ensuite la web agency si elle est de qualité, a d'autre projets en cours et ne pourra pas démarrer de suite sur votre projet. Même si la réalisation technique ne dure que 15 jours, il y a ensuite des vérifications à faire et derrière un projet global qui pourrait si grain de sable, très vite monter à 1 mois et demi.
C'est comme un artisan qui fait des travaux dans votre appartement. Il va vous dire y'en a pour 15 jours. Vous allez dire OK, quand pouvez-vous démarrer. Là il va regarder son calepin et vous dire "début mai, ça ira ?". Là vous allez être dégouté et vous allez appeler un autre artisan qui va vous dire "fin mai" et finalement, vous allez rappeler le 1er avec qui vous avez confiance et lui dire OK. Les travaux vont durer 15 jours mais seront fini mi-mai.
Pendant ce temps vos amis vont vous rendre visite et aller aux toilettes et vous dire "mais tu devais par refaire à neuf ta salle de bain??". Vous allez dire "si". Vos amis vont vous dire "mais tu as changé d'avis". Et vous vous allez dire "j'attends l'artisan". Vos amis vont vous dire "ben dis-donc c'est bien long, tu veux qu'on te donne le nom du notre". Vous allez le prendre et l'appeler pas acquis de conscience s'il peut pas venir plus tôt. Comme l'artisan de vos amis est mauvais, lui va vous dire "je vous garanti que tout sera fini début avril".
Vous changez d'avis, vous prenez l'artisan de vos ami. Finalement il est en retard, le travail est mal fait, votre salle de bain est fini fin avril au lieu de début avril, vous avez gagné à peine 15 jours, vous en voulez à vos amis car le travail est mal fait... Bref le bordel et cette salle de bain un cauchemar.
J'en rajoute un peu et caricature volontairement pour forcer le trait.
Donc le jour où le site applicatif dédié, spécifique à l'action de groupe, ultra-sécurisé et respectant toutes les normes de la vie privé, permettant les upload et la signature en ligne, avec un espace personnel pour les plaignants, sera ouvert, là vous saurez le nom.
Pour l'instant, vous savez juste que les membres de l'UPRA vont pouvoir participé à un procès financé par un fonds de contentieux européen, sans conditions suspensives. La presse s'en est fait relai, donc ils ont demandé des preuves vous l'imaginez bien. C'est pas l'UPRA qui a envoyé un mémo à Challenges ou aux Echos. Donc moi je trouve que c'est plutôt pas mal.
Et puis quelques semaines de mystère, ça fait monter un peu la sauce "comme on dit"
