Les dirigeants d'Atos ont entamé un processus de scission du Groupe en deux entités - TFco et Evidian -.
Nous ne sommes qu'au début du processus, c'est-à-dire dans une phase où les dirigeants procèdent à la restructuration des activités sur les plans juridique, commercial, relations humaines, etc... Dans cette phase, ceux-ci n'ont pas, légalement, à demander l'approbation des actionnaires.
En revanche, lorsque ce processus sera terminé et que la scission devra être effectivement opérée, les actionnaires devront l'approuver en AG. Inutile de dire que l'approbation ne se fera que si les cours sont déjà revenus à des niveaux probants ce qui sous-entend que les valorisations potentielles de TFco et Evidian auront été confirmées par des marques d'intérêt concrètes de la part d'acquéreurs potentiels.
Autre aspect à garder en mémoire dans le cas où l'une des deux entités devait être cédée avant distribution d'Evidian aux actionnaires comme actuellement envisagé; si ladite entité devait représenter plus de 50 % du CA - ce qui sera forcément le cas pour l'une des deux ! -, cette cession devra être approuvée par les actionnaires de même que l'utilisation du produit de cession qui en sera faite.
Bien évidemment, il serait bien plus intelligent - le management l'a-t-il compris ? - de céder l'une des deux activités - l'idéal étant TFco ce qui éviterait l'introduction en Bourse d'Evidian et la distribution aux actionnaires - afin que l'Atos actuellement cotée se résume au périmètre Evidian susceptible de procurer des perspectives de valorisation ultérieure.
Que TFco soit vendue à un Cap Gémini ou un Inetum ne pourrait que satisfaire les actionnaires actuels, bien mieux que si Evidian était vendue. Ceci est un point important dans la mesure où, dans ce cas de figure, certains prédateurs éventuels d'Evidian risqueraient de passer à côté du dossier car, inutile de dire que si Atos cède TFco à un prix raisonnable, le "new Atos" qui serait alors Evidian vaudrait probablement fort cher en Bourse et deviendrait une cible fort coûteuse pour un prédateur.
C'est pour cela que je m'étonne toujours de ne pas voir un couple de prédateurs, comme Bain + Thalès ou autres, lancer une offre maintenant pour se partager le gâteau à moindre coût... N'oublions que 50 % du capital d'Atos suffisent aux prédateurs pour mener à bien leur petites affaires de partage. Même à 20 €, soit 2.2 Mds € de capitalisation, cela fait un coût de 1.1 Mds € dont probablement 1/3 pour celui qui reprend TFco et 2/3 pour celui qui reprend Evidian. Thalès, qui avait exprimée une farouche volonté de reprendre BDS, ne peut-elle pas, ou ne veut-elle pas, dépenser 750 M€ pour le contrôle de 50 % d'Atos et, en conséquence, d'Evidian ?
D'autant plus que l'Etat semble disposé désormais à ce qu'un étranger reprenne TFco qui aura été débarassée de ce qui relève de la sécurité nationale, selon les propos de Philippe Oliva.
Mystère !
Nous ne sommes qu'au début du processus, c'est-à-dire dans une phase où les dirigeants procèdent à la restructuration des activités sur les plans juridique, commercial, relations humaines, etc... Dans cette phase, ceux-ci n'ont pas, légalement, à demander l'approbation des actionnaires.
En revanche, lorsque ce processus sera terminé et que la scission devra être effectivement opérée, les actionnaires devront l'approuver en AG. Inutile de dire que l'approbation ne se fera que si les cours sont déjà revenus à des niveaux probants ce qui sous-entend que les valorisations potentielles de TFco et Evidian auront été confirmées par des marques d'intérêt concrètes de la part d'acquéreurs potentiels.
Autre aspect à garder en mémoire dans le cas où l'une des deux entités devait être cédée avant distribution d'Evidian aux actionnaires comme actuellement envisagé; si ladite entité devait représenter plus de 50 % du CA - ce qui sera forcément le cas pour l'une des deux ! -, cette cession devra être approuvée par les actionnaires de même que l'utilisation du produit de cession qui en sera faite.
Bien évidemment, il serait bien plus intelligent - le management l'a-t-il compris ? - de céder l'une des deux activités - l'idéal étant TFco ce qui éviterait l'introduction en Bourse d'Evidian et la distribution aux actionnaires - afin que l'Atos actuellement cotée se résume au périmètre Evidian susceptible de procurer des perspectives de valorisation ultérieure.
Que TFco soit vendue à un Cap Gémini ou un Inetum ne pourrait que satisfaire les actionnaires actuels, bien mieux que si Evidian était vendue. Ceci est un point important dans la mesure où, dans ce cas de figure, certains prédateurs éventuels d'Evidian risqueraient de passer à côté du dossier car, inutile de dire que si Atos cède TFco à un prix raisonnable, le "new Atos" qui serait alors Evidian vaudrait probablement fort cher en Bourse et deviendrait une cible fort coûteuse pour un prédateur.
C'est pour cela que je m'étonne toujours de ne pas voir un couple de prédateurs, comme Bain + Thalès ou autres, lancer une offre maintenant pour se partager le gâteau à moindre coût... N'oublions que 50 % du capital d'Atos suffisent aux prédateurs pour mener à bien leur petites affaires de partage. Même à 20 €, soit 2.2 Mds € de capitalisation, cela fait un coût de 1.1 Mds € dont probablement 1/3 pour celui qui reprend TFco et 2/3 pour celui qui reprend Evidian. Thalès, qui avait exprimée une farouche volonté de reprendre BDS, ne peut-elle pas, ou ne veut-elle pas, dépenser 750 M€ pour le contrôle de 50 % d'Atos et, en conséquence, d'Evidian ?
D'autant plus que l'Etat semble disposé désormais à ce qu'un étranger reprenne TFco qui aura été débarassée de ce qui relève de la sécurité nationale, selon les propos de Philippe Oliva.
Mystère !