ITW BFM DENIS OLIVENNES

pierre

Active member
Je viens de voir l’ITW du bras droit de Daniel Kretinsky. Elle n’a pas manqué de me surprendre.

Il nous explique qu’ATOS/TFCO ne vaut rien et même moins que rien puisqu’ils en offrent un prix négatif du montant du BFR soit -900 millions€ (01-1000).

L’argument pour justifier cette valorisation est que cette Ste a un passif de 4.5 mds€ au bilan et autant sinon plus de passifs d’engagement hors bilan.

Pourquoi alors LVMH, par exemple, qui a un passif de 135mds€ vaut 357mds€. Ou TOTAL qui a un passif de 285mds€ vaut 149mds€.

Cet argument ne tient pas debout. Si ATOS/TFCO ne vaut rien, il ne faut surtout pas chercher à mettre la main dessus.

Une fois restructurée cette entreprise sans dettes vaudra 12 fois son FCF, soit 3mds€ auxquels ont peu déduire les frais de restructuration de 0.8mds€ pour avoir une valorisation actuelle correcte. Si l’acquéreur veut aussi le BFR, il faut ajouter son montant au prix d’acquisition.
 

kiskool

Member
Pourquoi vouloir acheter une société qui vaut rien ?
Car ils servant pertinemment que c'est faux ou alors qu'avec les bonnes décisions et dirigeants elle aura une belle valeur dans un futur proche.
Ce que Kretinsky peut faire avec son équipe, d'autres personnes en sont largement. Il suffit de savoir quoi faire et comment le faire.
C'est clairement une interview de "propagande"
 

keru2

Active member
J'ai bien aimé la conclusion : peut être que la prochaine fois vous serez le patron d'une chaine de télévision ?

et je rajoute ou d'un cirque.
 

lamaban

Active member
Je viens de voir l’ITW du bras droit de Daniel Kretinsky. Elle n’a pas manqué de me surprendre.

Il nous explique qu’ATOS/TFCO ne vaut rien et même moins que rien puisqu’ils en offrent un prix négatif du montant du BFR soit -900 millions€ (01-1000).

L’argument pour justifier cette valorisation est que cette Ste a un passif de 4.5 mds€ au bilan et autant sinon plus de passifs d’engagement hors bilan.

Pourquoi alors LVMH, par exemple, qui a un passif de 135mds€ vaut 357mds€. Ou TOTAL qui a un passif de 285mds€ vaut 149mds€.

Cet argument ne tient pas debout. Si ATOS/TFCO ne vaut rien, il ne faut surtout pas chercher à mettre la main dessus.

Une fois restructurée cette entreprise sans dettes vaudra 12 fois son FCF, soit 3mds€ auxquels ont peu déduire les frais de restructuration de 0.8mds€ pour avoir une valorisation actuelle correcte. Si l’acquéreur veut aussi le BFR, il faut ajouter son montant au prix d’acquisition.

Heu, peut-être parce que LVMH et Total ont aussi…des actifs au bilan ?

Et que Atos n’a, face à ces passifs, que du goodwill, c’est-à-dire littéralement du vent, artificiellement créé par des acquisitions surpayées ?

On peut bien sûr accuser Kretinsky d’être un grand méchant spoliateur d’actionnaires…Ou on peut aussi se souvenir que, jusqu’à preuve du contraire, personne n’a fait une meilleure offre…
 

pierre

Active member
Les acquisitions surpayées ont déjà été largement dépréciées. Tous les actifs d’Atos ne sont pas du vent.

Y a-t-il d’autres dépréciations à venir ? Peut-être, mais je n’ai personnellement pas d’informations à ce sujet.

Par contre, j’ai oublié de valoriser le droit de propriété de la marque ATOS (droit d’utilisation exclusif du nom ATOS par EPEI/Kretinsky) que DK voudrait aussi emporter avec lui gratuitement dans la transaction de TFCO.

On peut l’estimer à 600 millions€, soit 0.5% du chiffre d’affaires des 20 prochaines années. A ajouter donc à ma valorisation précédente.

Il veut aussi emporter le sourire de la DG adjointe, mais là c’est à elle de choisir son camp.
Heu, peut-être parce que LVMH et Total ont aussi…des actifs au bilan ?
Les actifs n’ont de valeur que s’ils sont gérés correctement, que ce soit chez Atos, LVMH ou Total.
 

wyoui

Active member
" Y a-t-il d’autres dépréciations à venir ? Peut-être, mais je n’ai personnellement pas d’informations à ce sujet."

C'est pourtant Paul Saleh lui-même qui a donné cette information durant la présentation du T3 : "There will be significant depreciation due to TFco sale, which will significantly impact the net income".
 

pierre

Active member
" Y a-t-il d’autres dépréciations à venir ? Peut-être, mais je n’ai personnellement pas d’informations à ce sujet."

C'est pourtant Paul Saleh lui-même qui a donné cette information durant la présentation du T3 : "There will be significant depreciation due to TFco sale, which will significantly impact the net income".
Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Pourquoi vouloir déprécier encore un actif qui va générer 5% de FCF dans 2 ans ?
 

lamaban

Active member
Si cette question n’a pas de réponse c’est parce que son présupposé est faux : Tefco ne générera pas 5% de fcf dans 2 ans. Et même si c’était vrai, Atos parle toujours de fcf AVANT intérêts et impôts. Or la charge de la dette sera énorme, avec des refinancements à des taux sans doute compris entre 8 et 10%
 

pierre

Active member
Si cette question n’a pas de réponse c’est parce que son présupposé est faux : Tefco ne générera pas 5% de fcf dans 2 ans. Et même si c’était vrai, Atos parle toujours de fcf AVANT intérêts et impôts. Or la charge de la dette sera énorme, avec des refinancements à des taux sans doute compris entre 8 et 10%
Il n’y aura pas de charge de la dette. Le projet prévoit en effet de vendre TFCO sans dette. Les impôts seront aussi quasiment nuls avec les reports fiscaux.

Je persiste donc à penser que le FCF sera d’au moins 250 millions en 2026 comme prévu.
 

wyoui

Active member
L'hypothèse d'un refinancement des bonds entre 8 et 10% est très négative. Le taux moyen des bonds high yield (BB) en Euro était de 6% en juin (je ne connais pas la maturation moyenne, mais elle se situe autour de 4 ans dans les ETFs).

On ne sait pas ce que seront les taux en 2025, 2028 et 2029 quand il faudra rouler les bonds.

Dans le plan prévu pour Eviden, S&P a donné la note de BB- après opérations, avec un levier de x4.

Le plan prévoit que le levier soit de x3 pour le prochain roulage de bonds en 2025. On verra quels seront les taux à ce moment là.

On a Mustier, qui, on peut dire ce que l'on veut, n'est pas un lapin de six semaine en terme de financement, et il "suffit" de rouler sa dette sur des maturités plus courtes pour en diminuer les taux. A voir si le marché aura confiance en 2025, 2028 et 2029.
 

wyoui

Active member
Ensuite, les affirmations comme "Tefco ne générera pas 5% de fcf dans 2 ans" ou "Je persiste donc à penser que le FCF sera d’au moins 250 millions en 2026 comme prévu" relèvent de la foi, de la croyance, plus que de l'étude de cas chiffrée, donc soyons modestes, tous.
 

pierre

Active member
Ensuite, les affirmations comme "Tefco ne générera pas 5% de fcf dans 2 ans" ou "Je persiste donc à penser que le FCF sera d’au moins 250 millions en 2026 comme prévu" relèvent de la foi, de la croyance, plus que de l'étude de cas chiffrée, donc soyons modestes, tous.
Je me réfère aux communications de la Ste :

Page 4 du rapport semestriel au 30 juin 2023 (Analyst day Tech Foundation du 7 juin 3023) :

Ambitions à moyen terme revues à la hausse

Compte tenu de ses performances récentes et de sa vision stratégique à long terme, Tech Foundations revoit à la hausse ses ambitions pour 2026 :

• Le chiffre d'affaires devrait atteindre un plancher en 2024, à environ 5 milliards d'euros, combinant une croissance organique de 0% à 2% par an du chiffre d'affaires cœur de métier et la poursuite d’une réduction maîtrisée des activités non cœur de métier. Le chiffre d’affaires de Tech Foundations devrait ensuite renouer avec la croissance en 2026.

• La marge opérationnelle devrait atteindre 6% à 8% en 2026. • Le flux de trésorerie disponible avant intérêts et impôts devrait passer en territoire positif en 2025 et atteindre plus de 250 millions d’euros en 2026.
 

remi102

Active member
Pourquoi vouloir acheter une société qui vaut rien ?
Car ils servant pertinemment que c'est faux ou alors qu'avec les bonnes décisions et dirigeants elle aura une belle valeur dans un futur proche.
Ce que Kretinsky peut faire avec son équipe, d'autres personnes en sont largement. Il suffit de savoir quoi faire et comment le faire.
C'est clairement une interview de "propagande"
En effet DO était interviewé en tant que patron d'EDITIS suit à l'acquisition par DK .
Donc inévitablement le sujet ATOS est arrivé en fin d"ITW. En bon collaborateur de DK il fait le job en vantant les mérites de l'offre de son boss. A mon sens ça n'aura pas grande portée sur la suite
 

hipparchia

New member
En cyclisme, ce genre de personnage se nomme un suçeur de roue. Il se met derrière le leader (Křetinský), profite de sa force et de son aérodynamique.
Idem pour Alain Minc.
 

lamaban

Active member
L'hypothèse d'un refinancement des bonds entre 8 et 10% est très négative. Le taux moyen des bonds high yield (BB) en Euro était de 6% en juin (je ne connais pas la maturation moyenne, mais elle se situe autour de 4 ans dans les ETFs).

On ne sait pas ce que seront les taux en 2025, 2028 et 2029 quand il faudra rouler les bonds.

Dans le plan prévu pour Eviden, S&P a donné la note de BB- après opérations, avec un levier de x4.

Le plan prévoit que le levier soit de x3 pour le prochain roulage de bonds en 2025. On verra quels seront les taux à ce moment là.

On a Mustier, qui, on peut dire ce que l'on veut, n'est pas un lapin de six semaine en terme de financement, et il "suffit" de rouler sa dette sur des maturités plus courtes pour en diminuer les taux. A voir si le marché aura confiance en 2025, 2028 et 2029.

Les plans d’Atos changent tous les 6 mois environ, et c’est la raison pour laquelle je me suis toujours tenu au principe de valoriser l’action en fonction de la structure de l’entreprise à l’instant t (c’est une réponse à Pierre aussi sur le fait que Tfco soit débarrassée de sa dette dans le deal Kretinsky, qui à mon avis sera abandonné).

Idem pour les émissions obligataires, nous verrons s’il n’y a effectivement aucun besoin de financement avant l’échéance 2025 - j’en doute pour ma part, et je pense que la problématique est plus large que celle du simple refinancement des bonds déjà émis, sachant que nous sommes face à une société qui continue de faire des pertes opérationnelles et dont les engagements hors bilan sont à la fois importants et opaques.

Une chose dont je suis sûr en revanche, c’est qu’à l’instant t, si Atos devait émettre une obligation, il est absolument impossible qu’elle puisse convaincre un quelconque investisseur avec un coupon de 6%…
 

cqfd

Member
Donc pour synthétiser, la valorisation de la cession de TFCO telle que demandée par DK serait la suivante à fin 2023 :

3 milliards€ soit 12 fois le FCF 2026 + 0.6 milliards€ pour la cession de la marque Atos + 1 milliard€ pour le BFR demandé par Krétinsky - 0.8 milliard€ pour les frais de restructurations résiduels, soit un prix de cession de (3 + 0.6 + 1 - 0.8) = 3.8 milliards€.

On est très loin des - 0.9 offert par DK, même si on peut soustraire de ma valo encore - 0.5 sur les résultats 2024.
2025 sera en principe à l’équilibre.
 

wyoui

Active member
dont les engagements hors bilan sont à la fois importants et opaques.
J'espère que tu n'as pas un centime investi dans une banque ! Car en terme d'engagement hors-bilan...
Une chose dont je suis sûr en revanche, c’est qu’à l’instant t, si Atos devait émettre une obligation, il est absolument impossible qu’elle puisse convaincre un quelconque investisseur avec un coupon de 6%…
Oui, à l'instant "t" Atos n'a pas la capacité de lever de la dette nouvelle, si c'était le cas, l'action ne serait pas à 6 euros, avec une AK d'1 Md€ prévue au S1 2024.

Mais il n'est pas question à l'instant "t" non plus de lever de la dette via l'émission d'obligations, ce sera à l'ODJ lorsque ces obligations devront être rouler, donc pas avant 2025. Et là, personne ne peut estimer quels seront les taux auxquels Atos pourra lever de la dette.

Cela n'a donc pas vraiment de sens de parler des taux auxquels Atos pourrait emprunter "à l'instant t".

Il y a d'un côté les partisans de la faillite (dont Map et toi je pense font parti), où l'entreprise en est en conciliation au T1 2024 et donc, il n'est pas question non plus de lever de la dette dans 3 mois (qui équivaut à "l instant t") sous forme d'obligations.

Les partisans d'une recovery selon le calendrier du 16/10 peuvent espérer des taux bien plus avantageux que 8-10% à horizon 2025, où le levier serait de x2.

Il n'y a pas vraiment de scénario intermédiaires : c'est soit la faillite , soit la recovery.
 

lamaban

Active member
J'espère que tu n'as pas un centime investi dans une banque ! Car en terme d'engagement hors-bilan...

Oui, à l'instant "t" Atos n'a pas la capacité de lever de la dette nouvelle, si c'était le cas, l'action ne serait pas à 6 euros, avec une AK d'1 Md€ prévue au S1 2024.

Mais il n'est pas question à l'instant "t" non plus de lever de la dette via l'émission d'obligations, ce sera à l'ODJ lorsque ces obligations devront être rouler, donc pas avant 2025. Et là, personne ne peut estimer quels seront les taux auxquels Atos pourra lever de la dette.

Cela n'a donc pas vraiment de sens de parler des taux auxquels Atos pourrait emprunter "à l'instant t".

Il y a d'un côté les partisans de la faillite (dont Map et toi je pense font parti), où l'entreprise en est en conciliation au T1 2024 et donc, il n'est pas question non plus de lever de la dette dans 3 mois (qui équivaut à "l instant t") sous forme d'obligations.

Les partisans d'une recovery selon le calendrier du 16/10 peuvent espérer des taux bien plus avantageux que 8-10% à horizon 2025, où le levier serait de x2.

Il n'y a pas vraiment de scénario intermédiaires : c'est soit la faillite , soit la recovery.

Je ne suis pas d’accord, mais c’est une question de méthodologie. De mon point de vue, il est au contraire très utile de faire des hypothèses délibérément fictives pour pouvoir mieux estimer la valorisation (elle-même théorique) d’une boîte.

Certes, Atos n’a pas à se financer à l’instant t, mais l’exercice qui consiste à « imaginer » un refinancement théorique complet de sa dette à des taux plus en adéquation avec son statut actuel auprès des opérateurs de marché, et d’estimer le coût de l’endettement financier annuel correspondant, permet de mieux apprécier la probabilité d’une recovery, y compris au regard de ses bénéfices passés (sur la sincérité desquels j’ai par ailleurs des doutes). Par exemple en comprenant que le RN des plus belles années d’Atos est à peine supérieur au coût de l’endettement financier annuel (théorique encore une fois) qui serait associé au refinancement de sa dette actuelle.
Cela permet aussi de mieux estimer la probabilité d’une OPA et la valeur potentielle des actifs.

Quant aux engagements hors bilan, la comparaison avec le secteur bancaire n’a pas de sens. C’est le métier d’une banque, si l’on peut dire, d’avoir des engagements hors bilan. Les banques savent les gérer (en principe). Au niveau d’une ESN, en revanche, et à l’exception des performance guarantees qui sont normales, l’ampleur des engagements hors bilan d’Atos détonne (et étonne). J’estime par ailleurs (et c’est le sens de ma remarque) qu’un certain nombre d’entre eux…n’auraient précisément pas dû être hors bilan
 

map

Moderator
Membre du personnel
Les acquisitions surpayées ont déjà été largement dépréciées. Tous les actifs d’Atos ne sont pas du vent.
Tu plaisantes j'espère

En 2022 zéro dépréciation de Goodwill et en 2021 1500Md€ de dépraciation de Goodwill seulement.

Sur Syntel 500M€ de dépréciation de Good will. Il reste 1.2Md€ à passer de dépréciation et encore facile 500M€ hors Syntel.

En gros tu bavardes en mode café du commerce et tu parles dans le vide alors que Lamaban et moi on lit les 500 pages du DEU et on te parle des vrais comptes, pas de ce qui tu as lui sur Capital ou BFM...
 

map

Moderator
Membre du personnel
En effet, de la pure propagande soviétique.

Je rejoins totalement Olivennes et Lamaban. On m'a dit en interne "on a eu aucune autre offre".

Arrêtez 5mn. K fait un Pari. Il peut s'assoir sur ses 800M€ comme il s'est assis sur ses 200M€ de Casino (10%) acheté début 2022.

Quand aux packages il a précisé la logique. Un acquéreur signe toujours les packages avant de racheter la boite. Qu'est-ce qui se passe si l'acquéreur achète la boite et le top 20 des manages se casse pas d'accord...
 

pierre

Active member
Tu plaisantes j'espère

En 2022 zéro dépréciation de Goodwill et en 2021 1500Md€ de dépraciation de Goodwill seulement.

Sur Syntel 500M€ de dépréciation de Good will. Il reste 1.2Md€ à passer de dépréciation et encore facile 500M€ hors Syntel.

En gros tu bavardes en mode café du commerce et tu parles dans le vide alors que Lamaban et moi on lit les 500 pages du DEU et on te parle des vrais comptes, pas de ce qui tu as lui sur Capital ou BFM...
Voici quelques réflexions café du commerce complémentaires, avant que je ne m’en fasse sortir :

Si le don de TFCO est voté en AG tel que proposé dans le projet avec le BFR comme trésorerie, alors oui il y aura obligatoirement une énorme dépréciation de TFCO dans les comptes d’ATOS. Sinon je n'en vois pas les raisons. Ce scenario me parait peu probable.

Sauf erreur de ma part Syntel ne fait pas partie de TFCO.

Concernant les autres actifs, si tu penses qu’ils ne valent rien, tu as bien raison de continuer de vendre l’action Atos.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Ce n'est pas la peine de discuter, je réalise que tu ne sais pas ce que c'est qu'un goodwill. Tu confonds dépréciation d'actif et dépréciation de Goodwill qui sont deux notions différentes.

Dans ce cas passe une heure sur le net à comprendre ce qu'est un goodwill et rediscutons en plus tard.
 

remi102

Active member
Je rejoins totalement Olivennes et Lamaban. On m'a dit en interne "on a eu aucune autre offre".

Arrêtez 5mn. K fait un Pari. Il peut s'assoir sur ses 800M€ comme il s'est assis sur ses 200M€ de Casino (10%) acheté début 2022.

Quand aux packages il a précisé la logique. Un acquéreur signe toujours les packages avant de racheter la boite. Qu'est-ce qui se passe si l'acquéreur achète la boite et le top 20 des manages se casse pas d'accord...
Donc si je te comprends bien BM avait la meilleure offre pour TFCO et de plus DK prenait 7,5% d'Eviden à 20E l'action ! Pourquoi l'avoir fait partir ? ;);)
 

eaabc

Member
Donc si je te comprends bien BM avait la meilleure offre pour TFCO et de plus DK prenait 7,5% d'Eviden à 20E l'action ! Pourquoi l'avoir fait partir ? ;);)
BM disait que c'était la seule solution, seul contre tous, il insistait, et en effet, il n'y avait pas le choix... C'est cela ou la faillite.
 

remi102

Active member
Aujourd'hui DL aura plus de 10% d'ATOS pour 6 euros, je comprends que DK n'ait pas trop insisté pour Eviden à 20euros...
 

pierre

Active member
" Y a-t-il d’autres dépréciations à venir ? Peut-être, mais je n’ai personnellement pas d’informations à ce sujet."

C'est pourtant Paul Saleh lui-même qui a donné cette information durant la présentation du T3 : "There will be significant depreciation due to TFco sale, which will significantly impact the net income".
Traduction : Il y aura une dépréciation importante en raison de la vente de TFCO, ce qui aura un impact significatif sur le bénéfice net.

Les actionnaires ne voteront jamais ce deal. Cette dépréciation importante n’aura donc pas lieu.
 

wyoui

Active member
Layani va avoir un poids très important en terme de vote à l'AGE et lui est pro-deal. Il veut juste rester actionnaire principal sans un autre "gros" dans les pattes après après la cession. On va donc début 2024 avoir un communiqué qui dit que DK renonce à ses 7.5% d'Eviden, et un coup de baguette magique qui va faire ressortir le BFR de TFco à 600 M€.

Encore une fois, ce ne sont pas les PP qui ont les cartes en mains.
 

pierre

Active member
Layani va avoir un poids très important en terme de vote à l'AGE et lui est pro-deal. Il veut juste rester actionnaire principal sans un autre "gros" dans les pattes après après la cession. On va donc début 2024 avoir un communiqué qui dit que DK renonce à ses 7.5% d'Eviden, et un coup de baguette magique qui va faire ressortir le BFR de TFco à 600 M€.

Encore une fois, ce ne sont pas les PP qui ont les cartes en mains.
Aucun actionnaire ne votera pour une telle transaction, pas plus les petits que les gros.

Des reprises de Ste en difficulté à 1 euros peuvent se faire lorsqu’il y a une reprise de dette. Là non seulement il y a zéro reprise de dette, mais en plus c'est le vendeur qui paye l’acquéreur pour des centaines de millions d’euros.

C’est une véritable honte d’avoir proposé ce contrat dans un pays comme la France.
 

Gratos

New member
Je rejoins @pierre. Je ne comprends vraiment pas l'intérêt de ce deal... Car même s'il reste +/- 1Md de frais de restructuration pour Tech Fo, quel est l'intérêt pour Atos de le donner avec en prime plusieurs centaines de millions d'euros ? Il y a quelque chose qui m'échappe. Surtout après avoir déjà dépensé 1,5 milliard € pour le restructurer et en communiquant de façon très positive sur le redressement en cours... Il y a forcément des infos que nous n'avons pas.
 

wyoui

Active member
Il est confiant Olivennes en mode : "allez, proposez mieux !".

Et c'est bien le problème : aucun des prétendants naturels pour l'acquisition de TFco n'a proposé mieux. Il est assez tentant de se dire que ça vaut donc -1 Md€...

Imaginez, depuis le 1er août, Cap ou même Sopra auraient pu proposer -500 M€.

Clairement, NB nous a pris pour des buses, comment une boîte qui fait moins 1% de MOP, avec un CA en décroissance de 7% en 2023 peut générer 8% de MOP sur un CA de 5 Md€ en 2026 ?

On s'est fait baisé, TFco ne vaut rien. Et ça ne poserait pas de problème si on ne s'était pas fait baisé non plus sur Eviden... 5% de MOP. Et bien entendu, 12% en 2026.

Meunier est parti, NB a été rétrogradé, DG a disparu, PO est débarqué, espérons que la nouvelle équipe soit plus honnête...

(J'ai déjà pensé ça quand Belmer est arrivé et que le trio a été mis en place, décidément, je dois pas être bien malin).
 

Bobby

Member
Olivennes met en avant les engagements hors bilan (7,6 millards), je me doute que ce n'est pas dénué de stratégie de sa part de mettre en avant ce chiffre, je ne suis pas naif. J'ai donc posé la question sur un autre forum: les engagements hors bilan apparaissent dans la communication très tardivement (en août) à moins que ce ne soit avant (à vérifier). J'aimerais connaitre leur nature précisément (saura t-on jamais vu l'opacité de la com). C'est peut-être ces engagements hors bilan le point clé qui permettrait de comprendre la faiblesse de l'offre de DK? J'en sais rien, j'essaie de comprendre.
 
Dernière édition:

map

Moderator
Membre du personnel
Clairement, NB nous a pris pour des buses,
Wyoui, il ne t'es jamais venu à l'esprit que Wyoui que NB ait lui même été pris pour une buse par Meunier.
S'il était au courant que TFCo était vendu à Kretinsky, comment explique tu qu'il monte sur scène décomposée, comme quelqu'un sous l'emprise de stupéfiants, n'arrivant pas à lacher un seul sourire ?

Je l'ai dis et je le redis, je le sais par des N+3 de NB que Meunier lui avait promis d'attendre mi-septembre pour prendre une décision et que le communiqué de BFM lui a fait comprendre que Meunier avait négocié avec K dans son dos.

Même si je suis OK que le prix est très bon pour K, je soutiens que c'est pas gagné et que K peut prendre la décision de fermer le business au bout de 2 ans si ça marche pas comme prévu. K fait des paris sur l'avenir, mais ça reste des paris.

Je rappelle au risque de me multi-répéter que début 2022 il a acquis 10% de Casino pour 220M€ et s'est assi dessus. Je crois que ça vaut 5M€ maintenant...
 

map

Moderator
Membre du personnel
Quand aux incentives je persiste à dire que tout le monde ici à tort sauf moi et Olivennes.

Non seulement c'est normal de signer les packages salaires + incentives avant le rachat de la boite, mais ça serait KAMIKAZE de le faire après le rachat de la boite.
 

map

Moderator
Membre du personnel
Enfin il n'a jamais été promis 25M€ à NB, comme le dit Olivennes, je crois l'avoir déjà dit, il a été promis environ 1% du capital, je n'ai pas les dixièmes prêts (à priori 0.8%) et pour avoir le chiffre de 25M€ il faudrait que TFCo soit mise en bourse (c'est prévu) et que ça vaille 2.5Md€ ce qui est absolument loin d'être gagné, ça mettrait TFCo dans le top 15 du SBF120 !! et loin devant Eviden...
Si TFCo vaut 1Md€, alors l'incentive à diviser par 5 car pour années, il n'y a aucune autre incentive variable prévue le package sera de 10M€ soit 2M€ par an, un salaire tout à faire normal pour une boite de 5Md€ la partie fixe était selon mes infos de 700 000€.
 

Henri

Member
Je rejoins @pierre. Je ne comprends vraiment pas l'intérêt de ce deal... Car même s'il reste +/- 1Md de frais de restructuration pour Tech Fo, quel est l'intérêt pour Atos de le donner avec en prime plusieurs centaines de millions d'euros ? Il y a quelque chose qui m'échappe. Surtout après avoir déjà dépensé 1,5 milliard € pour le restructurer et en communiquant de façon très positive sur le redressement en cours... Il y a forcément des infos que nous n'avons pas.
Il fallait garantir les JO ? Avec des pressions de gens haut placé sur Meunier, qui voit arriver K le seul repreneur possible, et il se dit pourquoi pas, Eviden c'est l'avenir ?
 

map

Moderator
Membre du personnel
Ce deal d'un point de vu comptable n'avait pas d'intérêts.

Ce que je sais, et je ne le sais pas dans le détail, Atos ayant été super opaque à ce sujet, c'est que les 800M€ de restructuration ne pouvaient être éviter, ne serait-ce que dedans il y a le versement d'indemnités de licenciement et le leur quote part de fond de pension retraite pour les 1000 salariés allemand licenciés (les chiffres eux aussi sont opaque et vont de 600 à 1200 personnes).

Donc avec le FCF négatif il fallait 1Md€. Les banques, et ça c'est une info de première main super sourcée, ne voulaient pas le prêter, car elles pensent qu'il existe une propabilité forte de ne jamais revoir l'argent DEJA prêté, donc pas question de prêter plus.

D'autre part, si les banques ne font pas confiance à NB, c'est sur un point, la précision des chiffres. Elles estiement q'uil y a des alés possibles, sur le calcul et sur la macro et que le plan pourrait passer de 800 à 1.2Md€ en incluant un FCF négatif plus long que prévu si ralentissement macro. Donc en gros si elles prêtaient 1Md€ il pourrait y avoir le besoin de 1.4Md€, donc prêter 1Md€ et éventuellement rajouter 400M€ de plus et si tout ça au final ne marchait pas (quelle garantie de réussir à 100% Atos peu apporter ??) on quasi doublerait l'encours de concours bancaires des banques de en passant de 2200Md€ à 3600Mde si dépassement.

Avec le deal K, on perd TFCo, mais c'est 800M€ point barre et pas un ct de plus. Voilà le pourquoi du deal. C'est une décision des banques et je peux vous le dire de sources de première main aussi ("les banques n'ont pas voulu suivre").
 

hipparchia

New member
Oui. Le Monde a publié un article il y a 2 jours sur l'impact des tx d'intérêt élevés et le refinancement des entreprises endettées L'exemple frappant était Clariane et cela s'applique aussi, bien évidemment, à Atos.
 

pierre

Active member
Avec le deal K, on perd TFCo, mais c'est 800M€ point barre et pas un ct de plus.
La perte valeur totale si cette transaction se faisait serait de 3800 millions€ pour Eviden, dont 800 de trésorerie et 3000 de perte de valeur d’entreprise.

La hausse des taux est bien peu de chose en comparaison de toutes les conséquences négatives que cette cession entrainerait pour EVIDEN (Nouvelle perte abyssale, perte de clients, de CA etc…). La hausse des taux profite aussi au rendement sur la trésorerie et seule la dette court terme est impactée. Si les taux rebaissent aussi vite qu’ils sont montés, l’impact sera quasi nul.

Vous les vadeurs ici présent, ne perdez votre temps à essayer de dévaloriser une entreprise, essayez plutôt de construire c’est plus enrichissant, ou de profiter de la vie, elle passe très vite.

Cette transaction ne se fera pas car elle détruirait ce qu’il reste d’Atos et par la même occasion la concurrence en France. Le secteur de l’informatique a comme tous les secteurs besoin de concurrence pour s’obliger à créer et innover sinon il s’endort et disparait.

Faites comme moi, allez plutôt boire un coup (avec modération) et refaire le monde avec les copains au café du commerce.
 

Gratos

New member
Ce deal d'un point de vu comptable n'avait pas d'intérêts.

Ce que je sais, et je ne le sais pas dans le détail, Atos ayant été super opaque à ce sujet, c'est que les 800M€ de restructuration ne pouvaient être éviter, ne serait-ce que dedans il y a le versement d'indemnités de licenciement et le leur quote part de fond de pension retraite pour les 1000 salariés allemand licenciés (les chiffres eux aussi sont opaque et vont de 600 à 1200 personnes).

Donc avec le FCF négatif il fallait 1Md€. Les banques, et ça c'est une info de première main super sourcée, ne voulaient pas le prêter, car elles pensent qu'il existe une propabilité forte de ne jamais revoir l'argent DEJA prêté, donc pas question de prêter plus.

D'autre part, si les banques ne font pas confiance à NB, c'est sur un point, la précision des chiffres. Elles estiement q'uil y a des alés possibles, sur le calcul et sur la macro et que le plan pourrait passer de 800 à 1.2Md€ en incluant un FCF négatif plus long que prévu si ralentissement macro. Donc en gros si elles prêtaient 1Md€ il pourrait y avoir le besoin de 1.4Md€, donc prêter 1Md€ et éventuellement rajouter 400M€ de plus et si tout ça au final ne marchait pas (quelle garantie de réussir à 100% Atos peu apporter ??) on quasi doublerait l'encours de concours bancaires des banques de en passant de 2200Md€ à 3600Mde si dépassement.

Avec le deal K, on perd TFCo, mais c'est 800M€ point barre et pas un ct de plus. Voilà le pourquoi du deal. C'est une décision des banques et je peux vous le dire de sources de première main aussi ("les banques n'ont pas voulu suivre").

@map Les 800M€ on les a si on ne les donne pas à Kretinsky... Donc pas besoin d'emprunter... Si on donnait Tech Fo pour 0€ je comprendrai ton raisonnement mais le fait de le donner avec en prime 800 ou 900M€, ça n'a aucun sens comptable selon moi...
 

lamaban

Active member
La perte valeur totale si cette transaction se faisait serait de 3800 millions€ pour Eviden, dont 800 de trésorerie et 3000 de perte de valeur d’entreprise.

La hausse des taux est bien peu de chose en comparaison de toutes les conséquences négatives que cette cession entrainerait pour EVIDEN (Nouvelle perte abyssale, perte de clients, de CA etc…). La hausse des taux profite aussi au rendement sur la trésorerie et seule la dette court terme est impactée. Si les taux rebaissent aussi vite qu’ils sont montés, l’impact sera quasi nul.

Vous les vadeurs ici présent, ne perdez votre temps à essayer de dévaloriser une entreprise, essayez plutôt de construire c’est plus enrichissant, ou de profiter de la vie, elle passe très vite.

Cette transaction ne se fera pas car elle détruirait ce qu’il reste d’Atos et par la même occasion la concurrence en France. Le secteur de l’informatique a comme tous les secteurs besoin de concurrence pour s’obliger à créer et innover sinon il s’endort et disparait.

Faites comme moi, allez plutôt boire un coup (avec modération) et refaire le monde avec les copains au café du commerce.

Un actionnaire, a fortiori de court terme, qui achète et vend une action n’apporte ni plus ni moins de valeur à l’entreprise considérée, qu’un vadeur, qui vend puis rachète une action.

Si vous pensez le contraire, je vous invite à reconsidérer ce qu’est une vad sur le plan technique.

Le travail de Map, fut-il motivé par la vad ce qui n’a pas été le cas la plupart du temps, est infiniment plus utile à l’intérêt de l’action Atos à moyen et long terme que l’investissement des actionnaires, qui ont contribué à la destruction de valeur d’Atos depuis 3 ans en reconduisant systématiquement le conseil d’administration de Bertrand Meunier
 

pierre

Active member
Un actionnaire, a fortiori de court terme, qui achète et vend une action n’apporte ni plus ni moins de valeur à l’entreprise considérée, qu’un vadeur, qui vend puis rachète une action.

Si vous pensez le contraire, je vous invite à reconsidérer ce qu’est une vad sur le plan technique.

Le travail de Map, fut-il motivé par la vad ce qui n’a pas été le cas la plupart du temps, est infiniment plus utile à l’intérêt de l’action Atos à moyen et long terme que l’investissement des actionnaires, qui ont contribué à la destruction de valeur d’Atos depuis 3 ans en reconduisant systématiquement le conseil d’administration de Bertrand Meunier
Nous sommes d’accord, ce n’est pas la vad qui dévalorise l’action mais la mauvaise gestion.

Je parle de dévalorisation dans le discours systématiquement négatif et apocalyptique de la société par certains forumers et j’en déduis qu’ils sont toujours vadeurs.

Nous sommes désormais dans un nouveau chapitre. BM est parti et le mal est fait. Il faut redresser la barre et ça ne se fera certainement pas en votant pour cette cession telle qu’elle est proposée. Elle aggraverait la situation et acterait la fin d’Atos/Eviden si ce contrat de cession était voté.
 

lamaban

Active member
Je comprends votre discours mais comprenez aussi que l’esprit de ce forum est - ou du moins était au départ - un petit peu différent de celui de Boursorama, où les arguments des uns et des autres sont effectivement motivés uniquement par des positions longues ou courtes.

Il y a ici des contributeurs qui ont une perspective et une approche uniquement intellectuelle sur le cas Atos, qui est un cas d’école, passionnant en lui-même et au sujet duquel il est bon d’échanger, voire de polémiquer de manière libre, sans avoir à se justifier de ses positions actionnariales (pour ma part, je n’ai pris aucune position sur Atos depuis fin juillet).

Ces contributeurs sont parfois de simples amateurs et curieux de l’analyste financière, mais aussi des auditeurs, des juristes ou des analystes professionnels, y compris des universitaires.

Je n’aimerais pas trop que l’esprit de ce forum change et se rapproche de celui de Boursorama. Et c’est ce que vous contribuez à faire en associant systématiquement les avis négatifs sur Atos à la détention d’une position en vad.
 

marc

Active member
Je suis actionnaire sur Atos, un peu chanceux avec un PRU de 18.
J'ai une vision très pessimiste de son avenir et de mon investissement
Cette société à ses comptes habillés et pour en connaitre des salariés ils sont très éloigné de l'esprit entrepreneurial.
J'ai placé un Stop de 50% de ma ligne et profite de la hausse actuelle pour le remonter
Mais je ne rève pas la direction est à la baisse à moyen terme après les manoeuvres de Layani et si mon Stop pete j'attendrais pour pouvoir me replacer bien plus bas, voire pas du tout
J'appelle ça une pseudo vade de protection et je l'assume
Je n'exclus pas de sortir complètement 100% de ma ligne et de tirer un trait en encaissant mes pertes
 

marc

Active member
Tout ça pour dire qu'opposer acheteur est vendeur est une absurdité.
On peut être l'un et l'autre à des moments différents.
Il faut gérer sa ligne de manière dynamique en fonction des opportunités de marché et de son analyse sur les fondamentaux qui pour moi sont catastrophiques.
L'objectif de chacun est de limiter ses pertes et ne pas croire à une recovery fantasmagorique d'une société à la dérive complète.
 

wyoui

Active member
Un actionnaire, a fortiori de court terme, qui achète et vend une action n’apporte ni plus ni moins de valeur à l’entreprise considérée, qu’un vadeur, qui vend puis rachète une action.

Si vous pensez le contraire, je vous invite à reconsidérer ce qu’est une vad sur le plan technique.
Je ne suis pas d'accord avec cette mise en symétrie parfaite de la vad d'un côté et de l'actionnariat "long", si court soit-il, de l'autre.

Le marché secondaire "long" est indispensable à l'investissement : il y a un marché primaire car il y a l'espoir de revendre avec une plus-value sur le marché secondaire, quelque soit l'horizon de placement de l'acheteur sur ce marché.

La vad n'est en rien indispensable à l'investissement primaire dans l'économie.

Donc en cela, un actionnaire, même de court terme permet l'existence de l'investissement primaire dans l'action et donc joue sur la "valeur" de l'action, plus en positif qu'en négatif comparé à la vad.
 

pierre

Active member
mais aussi des auditeurs, des juristes ou des analystes professionnels, y compris des universitaires.
J’accepterais volontiers que ces professionnels qualifiés me donnent une leçon argumentée en me démontrant que cette cession ne sera pas destructrice de valeur dans des proportions considérables pour Atos/Eviden. On apprend toute sa vie, y compris lorsqu’on est surdiplômé, ce qui n’est pas mon cas.

Je ne commente habituellement jamais les positions des uns et des autres, ni les miennes d’ailleurs. Chacun fait bien ce qu’il veut. Si je l’ai fait dernièrement, c’est plus en réaction à certains qui se sont déclarés en vad ces derniers jours ? Ce n'est donc pas systématique chez moi.
 

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