avoir 1 siège au CA ? quel impact si cet administrateur soit tenu par le secret professionnel ?
Ce n'est pas trouver une personne isolée, mais une véritable équipe devant à terme renverser le board actuel, avec à sa tête une véritable carrure, capable de rassurer, donc un gros fond d'investissement, ou une grosse ESN, connaissant déjà l'excellent board à mettre en place, avec à sa tête une très grosse pointure capable de redressement du business, un excellent dirigeant professionnel et reconnu de tous redonnant le cap et la manière d'y arriver.
Ce fond d'investissement monte rapidement au capital, au départ 10%, puis plus, et refait le MEME COUP QUE PAI EN 2008 :
Savez vous exactement
Que Bertrand Meunier s’est fait remercier de CVC capital, un des plus gros fonds d’investissements mondiaux, ou il sévissait en temps managing partner et membre de son PE board, ou il gérait le fonds de LBO large cap, fin 2019, après 7 ans de présence, et sans trop d’explications par CVC.
Qu’avant cela il faisait la même chose, pour PAI partners : réalisations d’LBOS, ou il a été président du comité partenaire et responsable des équipes sectorielles de 1982 à 2009.
Cette fois ci il est de nouveau remercié avec Dominique MEGRET, notamment après une perte de 256 millions pour PAI dans une affaire MONIER, fabricant de tuiles, mené au bord de la faillite après une LBO de PAI, mais cette fois ci sauvée par ses créanciers.
Par la suite il y a eu le départ de la moitié des investisseurs PAI, soit 2.7 milliards et le retour en grâce seulement en 2015 pour ce fonds.
Lors de ces remerciements les sieurs MEGRET et MEUNIER ont perçus 40 millions d’euros.
Que ces 2 derniers acteurs ont tentés leur chance en solo, en créant fin 2010 la société MM Capital, fond devant lever 1 milliard, ayant reçu une homologation AMF, mais il semble qu’aucun investisseur ne les ai suivi et que le projet à capoté.
Avant qu’il n’entre chez ATOS en 2008 au conseil de surveillance, il faut savoir qu’il a fait un passage de 11 ans chez BNP en début de carrière ou il gérait ou initiait des investissements de la banque, mais ce qui est plus intéressant est le fait qu’il a participé chez PAI à des montages financiers pour ATOS durant son mandat.
Ces mécanismes de rachats d'entreprises prometteuses mais à bout de souffle – parce que mal gérées, sous-cotées, ou en manque de capitaux pour se développer – et vouées, après avoir été restructurées de manière à dégager de nouveau des bénéfices, à être revendues avec une jolie plus-value à la clef, par des fonds d’investissements, il les connaît très bien, est-ce pour cette raison qu’il nous a pondu ce plan totalement machiavélique ?
Et donc PAI Partners (anciennement Paribas Affaires Industrielles) est un fonds d'investissement français qui gère et conseille des fonds alloués aux opérations de LBO (représentant un montant de 7 milliards d’euros) et gère un portefeuille de participations pour un montant total en capital investi de plus de 14 milliards d'euros. Il a été dirigé par Lionel Zinsou et est dirigé depuis juin 2015 par Michel Paris2.
C’est BNP PARIBAS qui finançait et détenait 100% de PAI jusqu’en 2002, date à partir de laquelle, la banque s’est retirée progressivement du private equity, et ou le fond a trouvé des financements externes.
PAI a investi dans ATOS de 2008 à 2015, leur participation est montée à plus de 28%, puis l’a vendue en février en partie en 2013 puis le solde en 2015.
C’est à ce titre, en avril 2008 que Bertrand Meunier et le futur DG de PAI Michel PARIS font leur entrée au sein du conseil de surveillance d’ATOS. Il y a déjà remaniement à l’époque car Didier ZITOUN est remplacé par Arnaut RUFFAT en qualité de président de la SSII.
Dès avril 2008, Bertrand Meunier, président du comité partenaires et responsable des équipes sectorielles chez PAI Partners, fait son entrée avec Michel PARIS (futur DG de PAI Partners), au conseil de surveillance d’ATOS.
Ils font le ménage, il y valse des dirigeants, (ce que nous connaissons à l’heure actuelle) deux hedges founds sont écartés pardus et Centaurus, font entrer Thierry BRETON en novembre 2008 en qualité de président du directoire de l'entreprise, il deviendra PDG dès l’année suivante pendant 10 ans, son bilan fin 2019 c’est :
(Un peu plus de 10 ans après sa prise de fonctions, Sous son mandat, le groupe a plus que doublé son chiffre d’affaires pour atteindre 12,3 milliards d’euros en 2019. Les acquisitions des activités d’informatique de l’allemand Siemens et du groupe américain Xerox ont internationalisé l’ancien Atos Origin. Une croissance consacrée en mars 2017 par une entrée au CAC 40.
Atos réalise un quart de son chiffre d’affaires aux Etats-Unis, devenus son premier marché. L’acquisition de Bull a également permis au groupe de développer une activité de sécurité et de serveurs à haute performance (big data et cybersécurité), appelée à être prochainement mise en Bourse comme Atos l’a fait en 2014 avec sa division de paiements Worldline.)
Et dans ces conditions, que PAI avec Meunier et surtout BRETON font monter le titre au zénith, en 7 ans de 2008 à 2015, ils cèdent leur participation principalement en 2 fois, 2013 et 2015, à un peu plus de 40 euros en 2013, puis le solde de 9% en 2015 à un peu plus de 50 euros (entre 50 et 55), empochant au passage d’énormes PV.
Sous l’impulsion de BRETON et de PAI (jusqu’en 2015), Meunier à participé à ce développement, mais dès le départ de BRETON fin 2019, Atos a immédiatement annoncé une modification de sa gouvernance. Les fonctions de président et de directeur général ont été scindées. Le directeur général délégué, Elie Girard, remplace Thierry Breton le 1er novembre à la direction générale. Bertrand Meunier, l’ex-associé de PAI, devient président non exécutif du conseil d’administration.
Et c’est la bérézina que nous connaissons tous. Meunier sans la tutelle d’un vrai d’DG, s’avère un gestionnaire plus qu’exécrable, baisse du CA, baisse des marges (pratiquement nulle), sortie du CAC, investissements coûteux, sans intégration ni profitabilité, mauvais choix stratégiques, il lui reste le souhait de BRETON de mettre en bourse BDS, mais encore une fois le plan qu’il nous pond pour se faire, premièrement n’est plus d’actualité après 3.5 milliards de pertes, et nécessite selon lui 1.6 milliard d’endettement pour ne revoir le jour qu’en……2026 !!!!!
Si l’histoire se reproduit, il nous faudrait le même scénario qu’en 2008 : un gros fonds d’investissement et ou partenaire de premier ordre intéressé : Airbus se retire des 30% d’Eviden,(THALES uniquement intéressé par la cyber ), Qui donc peut monter dans un premier temps au capital, faisant enfin le ménage de l’équipe actuelle, redressant les boulons, et ayant une vraie stratégie de leader mondial en cyber et big data et y mettre les moyens pour revoir sous 2 ou 3 ans le titre multiplié par 4 ou 5.
Est-ce que l’histoire va se reproduire une nouvelle fois ? beaucoup de mouvements de grandes banques, de swaps sont incompréhensibles ou invisibles, mais le challenge intéresse beaucoup d’acteurs pouvant voir leur mise de plomb transformée en or.
C’est en tout cas la seule chance qu’il nous reste pour une belle recovery, nous sommes dans l’expectative, mais elle pourrait se transformer en réalité.