CAP GEMINI T3 / ATOS

[mike]

On voit nettement les bons chiffres du T3 cap gémini, comparé à Atos, ces derniers ont du travail à effectuer.
J'espère donc que ces chiffres peuvent servir de support chez ATOS car l'action CAP cote 170 euros contre 10 euros pour Atos. Ils ont donc un gros décrochage à rattraper avec des atouts certes, mais c'est bel et bien les objectifs qui auraient augurer, en place de toutes ces successions d'erreurs et de gabegies :

Capgemini annonce avoir réalisé au troisième trimestre 2022 un chiffre d'affaires de 5,55 milliards d'euros, en hausse de 22% à taux de change courants et de 15,7% à taux de change constants, par rapport au même trimestre de l'année dernière.La croissance organique des revenus (hors effets de périmètre et de changes) s'est élevée pour sa part à +14,3%, et le groupe de services informatiques a engrangé des prises de commandes sur la période de 5,43 milliards, en hausse de 13% à taux de change constants.Pour 2022, Capgemini vise une croissance à taux de change constants du chiffre d'affaires entre +14 et +15%, une marge opérationnelle entre 12,9 et 13,1%, ainsi qu'une génération de free cash-flow organique supérieure à 1,7 milliard d'euros.
S'en inspirent ils ? ont ils eu l'électrochoc qu'il fallait pour se réveiller ? ont ils connus la bonne punition qui puisse les faire réagir ,  en tout cas ces chiffres devraient normalement leur péter à la figure, ils sont cinglants de saine et bonne gestion et de progression!!  meunier et son équipe ont ils déjà ravalés leur orgueil, se sentent ils coupables ? ont ils décidés enfin décider de se remettre sur des rails plus pérennes ???  S'ils relèvent ce pari, ils pourront pour le moins se dire confidentiellement : On a vraiment déconner grave.

 

[vincent]

???

Ce qui est dingue à comprendre pour moi c’est à quel point ils ont pu tout ce board se maintenir en place…aucun actionnaire pour siffler la fin de partie. Dans mon secteur d’activité ça n’existe pas ça ! Tu as des mauvais résultats, tu finis par dégager rapide.
Et tu n’as pas parlé Mike de la vente des titres worldline…32€ par titre !
Dans cette expérience ATOS, ce que j’en retire, c’est de bien observer la structure de l’actionnariat avant d’investir à l’avenir.
SIEMENS m’avait rassuré avant de comprendre un peu tard qu’ils étaient clients / actionnaires…d’où des marges pourries…

 

[tobias]

Oui @Elgringodu13  Atos m'aura au moins appris à sélectionner encore mieux les actions dans lesquels investir.
Dorénavant, les actions avec un flottant très important sans véritables actionnaires de référence qui se sentent "en responsabilité" c'est NIET pour ma part ! Pas d'actions où l'Etat est actionnaire principal, ça fait déjà très longtemps que je suis cette ligne de conduite. Je préfère les titres avec la famille aux commandes, c'est autrement mieux géré quand c'est son pognon qui est utilisé. 

 

[tobias]

Probablement Benoît. Bien sanglés sur leurs fauteuils, ces messieurs du C.A. n'en ont strictement rien à faire des petits porteurs. Faudra pas l'oublier à la prochaine AG voire AGE (qui sait) et voter en masse pour les mettre à la porte de l'avion Atos et ce, sans parachute ! Aie !...

 

[mike]

Personne ne croit plus en une armée de fonctionnaires, dirigée comme une entreprise publique sans aucun rapport au monde des entreprises et leur raison d’être : gagner du fric
Ce plan ne passe toujours pas, et pour cause : tous les efforts à réaliser sur la marge, non seulement ne sont pas faits, mais sont parfaitement annihilés, pour en faire un nouveau bail de déficits à venir : très loin d’être compréhensible et salvateur.
 
La seule news qui ferait vite remonter le titre consisterait en une purge organisée par un ou deux gros investisseurs, montant rapidement à 30% du capital, renversant la gouvernance, annulant ce plan, remettant toute cette armée au travail, et investissant seulement là ou il le faut.
 
Vous l’avez deviné depuis longtemps, non seulement je n’ai jamais adhéré à ce plan, comme la majorité des personnes lucides, réalistes, et responsables, mais de plus considère  qu’on aurait pas fait mieux pour s’auto détruire, c’est plus que machiavélique, c’est auto destructeur.
La valeur stagnera à 10 euros encore longtemps, l’an prochain on assistera à une vente à la découpe malgré cette scission, et pire encore il y aura bel et bien un plan social chez tech foundations.
Et donc après 10 milliards perdus et toute cette saga épouvantable, les actionnaires pourront espérer, en tout un petit 20 euros au mieux.

 

[b78945]

Le gouffre de performances (croissance, marges et perspectives) qui sépare toutes les ESN et notamment CAP GEMINI d’ATOS depuis deux ans dans un secteur aussi porteur est tel, qu’il relève selon moi plus de l’abus de bien social que de la mauvaise gestion s’il devait perdurer. Après, il faut le prouver.

 

[mike]

je le pense aussi B78945 il y a faute grave et lourde de gestion, presque du pénal

 

[tobias]

Pour moi il est évident que l'actionnaire ne retrouvera son argent qu'avec de nouveaux dirigeants aux commandes et peu importe que cela soit avec ou sans scission. Ceux en place ne veulent pas faire de vagues quant à des licenciements et des restructurations d'ampleur (ils n'ont pas les couilles) et c'est pourtant bien ce qu'il faut faire. Comme d'autres l'ont dit à juste titre, en d'autres lieux et d'autres temps, il faut réveiller et dégraisser le mammouth ! Lui faire retrouver l'appétit parce que là, il dépérit à vue d'œil.

 

[b78945]

Comme cela a déjà été dit précédemment, la proximité du politique à la gouvernance d’ATOS depuis plus de dix ans a certainement beaucoup contribué à ses maux. Le politique a besoin de financement pour son parti, et de clientèle pour se faire élire. Le passé a démontré que ces escroqueries en bande organisées (dessous de table, emplois fictifs, surfacturation puis rétrocession ou travail gratuit etc…) peuvent se faire sur le dos de l’entreprise dans laquelle il exerce momentanément des responsabilités.

 

[tobias]

Tu as raison @B78945 c'est aussi une chose à prendre en compte. Cette relation souvent malsaine entre les politiques et le secteur privé (dessous de table, emplois fictifs, surfacturation puis rétrocession ou travail gratuit etc…). Surtout pour Atos avec son ancien patron T. Breton qui est...Commissaire Européen.
CQFD ?

 

[b78945]

Il faudrait enquêter pour le savoir Tobias. Malheureusement, les preuves sont souvent difficile à trouver.