denis81170
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Rang. On commence à se demander si Atos finira par rentrer dans le rang... Après avoir entamé un rebond progressif, le titre perd à nouveau pied sur l'annonce de la fin des discussions entamées avec Airbus. L'avionneur ne souhaite plus acquérir 29,9% du capital d'Evidian, le pôle d'Atos dédié au digital et à la cybersécurité... Plusieurs administrateurs d'Aibus auraient remis en cause le bien-fondé de l'opération, à savoir mettre 1,2 MdE sur la table pour une position d'actionnaire minoritaire. Reste à savoir si Airbus cherche à mettre la pression sur Atos pour reprendre 100% des parts d'Evidian...
Communiqué. Dans sa communication, l'ESN indique d'ailleurs qu'elle compte explorer d'autres options avec Airbus... Au chapitre des fondamentaux, les résultats 2022 d'Atos ont apporté quelques éléments encourageants. De prime abord, rien d'emballant avec une activité flat et une marge opérationnelle en baisse à 3,1% contre 3,5% en 2021. Mais le second semestre 2022 s'est avéré nettement mieux orienté que le premier avec une croissance interne de +2,3% et une marge opérationnelle de 5,1%. Ce rebond présente un caractère structurel. La sélectivité est en effet de mise dans la prise d'affaires nouvelles, l'offre est revitalisée, des économies de coûts sont mises en place...
Avenir. Pour éviter de nouvelles bévues dans la communication financière, les projections 2023 se veulent prudentes... Atos n'a plus vraiment droit à l'erreur sur ce chapitre sous peine de perdre définitivement toute crédibilité auprès des analystes et des gérants. Même si la société est encore au milieu du gué, le pire semble passé. Avec une capitalisation de 1,2 MdE et une dette nette à 1,4 MdE, la valeur d'entreprise d'Atos équivaut à seulement 0,2 fois les ventes... Enfin, l'histoire pourrait connaître de nouveaux soubresauts car plusieurs candidats s'intéressent au dossier. On ne perd donc pas espoir...
Conclusion
Même si le titre Atos est loin d'être de tout repos, la recovery commence à prendre forme... Nous continuons de penser que le pire est passé.
Par Christophe Voisin
Cours à la date du conseil : 10,6 €
Communiqué. Dans sa communication, l'ESN indique d'ailleurs qu'elle compte explorer d'autres options avec Airbus... Au chapitre des fondamentaux, les résultats 2022 d'Atos ont apporté quelques éléments encourageants. De prime abord, rien d'emballant avec une activité flat et une marge opérationnelle en baisse à 3,1% contre 3,5% en 2021. Mais le second semestre 2022 s'est avéré nettement mieux orienté que le premier avec une croissance interne de +2,3% et une marge opérationnelle de 5,1%. Ce rebond présente un caractère structurel. La sélectivité est en effet de mise dans la prise d'affaires nouvelles, l'offre est revitalisée, des économies de coûts sont mises en place...
Avenir. Pour éviter de nouvelles bévues dans la communication financière, les projections 2023 se veulent prudentes... Atos n'a plus vraiment droit à l'erreur sur ce chapitre sous peine de perdre définitivement toute crédibilité auprès des analystes et des gérants. Même si la société est encore au milieu du gué, le pire semble passé. Avec une capitalisation de 1,2 MdE et une dette nette à 1,4 MdE, la valeur d'entreprise d'Atos équivaut à seulement 0,2 fois les ventes... Enfin, l'histoire pourrait connaître de nouveaux soubresauts car plusieurs candidats s'intéressent au dossier. On ne perd donc pas espoir...
Conclusion
Même si le titre Atos est loin d'être de tout repos, la recovery commence à prendre forme... Nous continuons de penser que le pire est passé.
Par Christophe Voisin
Cours à la date du conseil : 10,6 €