Bien vu, en effet, après les élections.
Bon, je persiste, Atos n'est PAS un groupe français, son DG est américain, ses actionnaires en partie aussi, alors, avoir un patron européen, francophile et non compromis avec Sarkozy, c'est quoi votre problème ?
C'est exactement la réflexion que je me fais.
On nous bassine avec les élections européennes depuis des mois, en nous parlant d'une identité et d'une souveraineté européenne. C'est beau sur le papier, mais dans les faits l'état est loin d'appliquer les principes si vertueux qu'ils proclament à qui veut bien l'entendre.
Et VDD, quand bien même Atos a des entités de droit français, il faut arrêter de se voiler la face, l'externalisation est à tous les niveaux chez Atos, les gros actionnaires ont un droit de regard et ce qui y est fait est de notoriété publique. Si les américains ou les chinois avaient voulu voler le savoir-faire d'Atos, ça fait bien longtemps qu'ils l'auraient fait, si ce n'est pas déjà fait.
En réalité, c'est encore un moyen pour l'état d'imposer toujours plus de socialisme et d'étatisme, pour avoir toujours plus de contrôle et de casser le peu de libéralisme et de capitalisme qu'il reste dans ce pays.
Ca ne les a guère déranger de vendre les turbines Alstom à l'époque, de renationaliser EDF, de mettre les mains dans toujours plus d'entreprises privées.
Le problème aujourd'hui, c'est qu'aucun homme d'affaires français crédible n'a les reins assez solides pour reprendre Atos, la faute à quoi vous pensez ?