Les élus qui ont pour mandat de défendre l’intérêt général, celui des Français, doivent s’opposer à un tel vol en bande organisé. Le projet tel qu’il est proposé défend les intérêts particuliers du milliardaire Tchèque via une donation de TFCO avec les caisses pleines, et ceux des banques via l’AK sur EVIDEN et/ou pire pour les actuels actionnaires si la situation se dégrade encore plus, une conversion de la dette en capital.
Par ailleurs, l’état par la réglementation sur les actifs stratégique qu’il a mis en place, fait barrage à la candidature de nouveaux prétendants à l’entrée au capital d’Atos.
Un nouvel actionnaire de référence permettrait pourtant à Atos de se sortir de ses problèmes de gouvernance et de financement.
Dans ces conditions, si les pouvoirs publics n’interviennent pas eux-mêmes, ou pour faciliter l’entrée d’un actionnaire intéressé par tout ou partie d’Atos, il favorise son démantèlement, puis dépeçage dans les pires conditions.
Ce serait une trahison du citoyen électeur et contribuable Français.
Atos comme toute entreprise contribue depuis plus de vingt ans au financement des politiques publiques par le paiement de ses impôts et charges à l’état et organismes publics.
Il serait donc normal et justifié qu’il intervienne si aucun prétendant industriel ne souhaite s’investir pour le moment dans cette période de transition. La BPI ou la CDC peut le faire en participant à une AK réservée à un prix correct. Participation qu’il pourra ensuite revendre avec PV lorsque la situation sera redressée dans deux ou trois ans.