ATOS dans le mag Challenges

remele

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Le management d'Atos essaie d'obtenir une offre de principe avant mi-janvier , assure un bon connaisseur .
Airbus aurait mandaté EY et Alvarez§Marsal pour un audit d'acquisition (due diligence) avant la fin du mois .
Coté Atos ont affirme qu'il n'y a ni urgence ni agenda  fixé .
Sycomore a adressé un courriel à Edouard Philippe .
Diane Galbe : le redressement opérationnel se réalise plus vite que prévu , et on discute avec plusieurs acteurs .
Voici le résumé  , à la fin un petit commentaire désobligeant d'un banquier d'affaire : boite sous capitalisée ...
 

admin

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Mais leur version en ligne inclus également soit avec 24h d'avance soit avec 24h de retard, la version papier ??
Néanmoins je ne suis pas spécialiste de Challenges.
En 3 mots, que dit cet article ?
 

remele

New member
Pas grand chose que l'on ne sache déjà , hormis que cette fois Diane Galde confirmerait ,elle aussi ,un redressement opérationnel plus vite que prévu .
J'ai l'impression  ,mais c'est que moi , qu'ils dicutent avec plusieurs acteurs dont Orange ...
 

aramis

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Oui, les comptes sont connus maintenant. Une annonce ce week end ou le week end prochain n'est plus à exclure. C'est l'intérêt d'Atos.
 

lamaban

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Hello,
L'information selon laquelle Alvarez et Marsal, cabinet d'audit mandaté par Airbus, ait refusé de signer les comptes présentés par Atos est-elle déjà communiquées par cette version de l'article de Challenges ?
Il y a un article récent et mystérieux, inaccessible lorsque l'on clique dessus, qui semble transmettre cette information :
https://www.google.fr/search?q=%22Atos+s%27efforce+de+publier+des+comptes+pr%C3%A9sentables+que+le+cabinet+Alvarez+%26+Marsal+a+refus%C3%A9+de+signer.%22&biw=1440&bih=757&tbm=nws&sxsrf=AJOqlzXDGv9Cs8CaPH5P0xrOPlZJUXUacA%3A1673694335880&ei=f4zCY-q2NcahkdUP8pSAwA8&ved=0ahUKEwiq8uii9cb8AhXGUKQEHXIKAPgQ4dUDCA0&uact=5&oq=%22Atos+s%27efforce+de+publier+des+comptes+pr%C3%A9sentables+que+le+cabinet+Alvarez+%26+Marsal+a+refus%C3%A9+de+signer.%22&gs_lcp=Cgxnd3Mtd2l6LW5ld3MQAzoFCAAQogQ6BwgAEB4QogQ6BAghEApQrQZY3GlgtWtoBXAAeACAAaMBiAHZNJIBBTM5LjI5mAEAoAEBwAEB&sclient=gws-wiz-news
 

lamaban

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Le titre de l'article est : "Scission d'Atos : pourquoi son rachat par Airbus agace les actionnaires et l'Etat".
Est-ce le même article que celui dont vous parlez ?
Si oui, quelle est cette histoire de refus de signature des comptes par Alvarez et Marsal ? Je ne pense pas qu'Alvarez et Marsal agissent ici comme commissaires aux comptes, puisqu'ils sont mandatés par Airbus et qu'il ne s'agit pas de certifier les états financiers. Comment peuvent-il donc "refuser de signer ?"
L'info est d'importance, si quelqu'un a une info, merci de partager !
 
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Le lien ne mène nulle part …
 

lg600

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L'article en question a été effacé quelques minutes après sa parution sur Challenges ce qui laisse encore un référencement sur les moteurs de recherche mais qui ne mène à rien
En général les informations comme ceci sont effacées rapidement par :

Demande d'un échelon supérieur de l'organe chargé de la diffusion
Informations totalement fausses après vérification sommaire ou intervention extérieure de "poids"

J'avais réussi a trouver le début de  l'article sur un autre site et il a disparu immédiatement :) :) 
 

lamaban

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Si l’info est vraie, Atos paye :
-son refus de déprécier les écarts d’acquisition conformément aux règles comptables (goodwill)
-ses pertes opérationnelles dissimulées en investissant de restructuration
-son non provisionnement de Syntel


Mais il faut rester très prudent à ce stade…car il y a une incohérence, au moins dans la formulation. Alvarez et Marsal n’est pas mandaté comme commissaire aux comptes…il peut tout au plus émettre des réserves auprès de son client Airbus, mais il n’a rien à « refuser de signer »
 

hipparchia

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Ce type de référence mentionné même de façon éclair est sûrement remarquée par les algo de trading qui retiennent "refus signer comptes" et vont donc agir en conséquence. C'est une manipulation du cours, selon moi.
 

remele

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Mëme article que le papier , sauf le titre ...et aucune référence sur une non signature de Alvarez§Marschal . Amha un vieux référencement de moteur de recherche .
 

lamaban

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Sauf qu’il y aurait des raisons objectives d’émettre des réserves sur les comptes d’Atos à mon avis. Après l’hypothèse d’une manipulation de Thales n’est pas non plus impossible.
 

lg600

Active member
L'article vient de réapparaitre 
ATTENTION LES INFORMATIONS PROVIENNENT DE LA LETTRE A ET MAP A EU DEJA L'OCCASION D'EVOQUER UN TRAVAIL EN SOUS-MARIN mais pour QUI ?
Scission d'Atos : pourquoi son rachat par Airbus agace les actionnaires et l'Etat
Par Challenges.fr le 14.01.2023 à 11h00 
Dans le cadre de sa scission, le groupe numérique veut céder à Airbus sa filiale cybersécurité Evidian. Sujet très sensible pour les actionnaires et l'Etat, Atos s'efforce de publier des comptes présentables que le cabinet d'audit Alvarez & Marsal a refusé de signer.
Bertrand Meunier. Le président du conseil d'administration d'Atos a écarté les offres de Onepoint et Thales, irritant ses actionnaires.
J. SOUTEYRAT/LAIF-REA VIA ATOS  
L'avenir d'Atos va se jouer dans les prochains jours. Le 6 janvier, Guillaume Faury, le président exécutif d'Airbus, a confirmé sur BFM Business que son groupe était intéressé par les activités de cybersécurité de l'entreprise de services numériques (ESN) en grande difficulté. Le groupe d'aéronautique franco-allemand est entré en "discussion préliminaire" pour prendre jusqu'à 29,99% du capital d'Evidian, qui regroupe ses activités cyber et big data. Et le management d'Atos "essaie d'obtenir une offre de principe avant mi-janvier", assure un bon connaisseur de l'entreprise. Selon plusieurs sources, Airbus aurait mandaté EY et Alvarez & Marsal pour préparer la due diligence (audit d'acquisition) avant la fin du mois.
 
Côté Atos, on affirme qu'il n'y a "ni urgence, ni agenda fixé" pour l'entrée d'un actionnaire dans Evidian. Et que ces discussions s'inscrivent dans le plan annoncé en juin dernier, prévoyant la scission en deux du groupe de 115.000 salariés: d'un côté les business en forte croissance d'Evidian - qui doit être coté en Bourse au deuxième semestre -, de l'autre le pôle Tech Foundations, regroupant les activités d'infogérance et de data centers. "Les équipes d'Atos sont focalisées sur le redressement opérationnel, qui se réalise plus vite que prévu, et tout ce brouhaha ne leur facilite pas la tâche, tranche Diane Galbe, directrice générale du groupe. Nous discutons avec des acteurs qui souhaitent s'impliquer dans le cadre de son plan, et il y en a plusieurs." Pour l'heure, comme le souligne un proche du dossier, "Airbus a montré le plus d'appétence à discuter".
 
Selon les informations de Challenges, la direction de l'entreprise a organisé une réunion de crise le 13 janvier après la publication d'un article de la Lettre A qui expliquait que le groupe perd de l'argent sur ses plus gros contrats d'infogérance (CEA, BNP, EDF...). Atos doit publier ses résultats le 28 février mais toujours selon de mêmes sources la direction a saisi toutes les solutions possibles afin de publier "des chiffres présentables", notamment en différant des paiements ou en anticipant des revenus potentiels. Des proches du dossiers parlent de "tripatouillages". Une source interne affirme que le directeur général du Transaction Advisory Group du cabinet d'audit Alvarez & Marsal, Jonathan Gibbons, a refusé de signer les comptes d'Atos. M. Gibbons n'a pas donné suite aux demandes de Challenges.
Stupeur et irritation du côté des actionnaires minoritaires
Mais l'entrée en piste de l'avionneur soulève stupeur et irritation, notamment parmi les actionnaires minoritaires. "Le processus pour faire entrer un nouvel actionnaire doit être ouvert et toutes les offres doivent être étudiées par le conseil d'administration", expose Cyril Charlot, associé fondateur de la société de gestion Sycomore AM. Il a adressé un courriel en ce sens à plusieurs administrateurs d'Atos la semaine dernière, notamment l'ex-Premier ministre Edouard Philippe et l'ancien dirigeant de Morgan Stanley René Proglio.
 
D'autres offres ont été formulées ces derniers mois. En septembre, celle de David Layani, fondateur de Onepoint, rival d'Atos, qui valorisait l'ESN à 4,2 milliards d'euros, a été snobée par le président du conseil d'administration, Bertrand Meunier. Au même moment, ce dernier avait reçu Patrice Caine, le PDG de Thales, pour lui signifier qu'il était hors de question que le groupe de défense mette la main sur les activités cyber d'Atos. Mais la double nationalité franco-allemande d'Airbus pose problème au gouvernement français, très attentif à préserver les branches stratégiques, et sensibles, de l'entreprise.
La stratégie de Bertrand Meunier laisse les observateurs perplexes. "Cette scission est mortifère, estime un bon connaisseur du dossier. Je doute qu'elle puisse se faire comme prévu avant l'été, car ils ne sont toujours pas allés voir les clients pour renégocier les contrats." Un banquier d'affaires s'interroge lui aussi sur la viabilité de l'opération: "Ils envisagent la scission d'une boîte sous-capitalisée… C'est une opération de chirurgie esthétique alors qu'il faudrait un massage cardiaque." La longue agonie d'Atos se poursuit.
 
 
 

lamaban

Active member
Est-ce la même que la version originale ? Si oui, vous auriez tout de même pu mentionner ce refus de signature…C’est juste l’info capitale de l’article…

Merci beaucoup LG600!
 

lg600

Active member
AUCUNE INFORMATION CAPITALE SELON MOI
Le cabinet d'AUDIT a refusé de commenter et de donner suite aux demandes de CHALLENGES
Si une information : "Source Interne"....si cet article est intègre (ce qui reste à vérifier) un collaborateur d'ATOS se comporte comme un traite
 

lamaban

Active member
Les commentaires du journaliste ou du banquier d’affaires sur l’agonie et la sous-capitalisation d’Atos n’ont aucune importance et ils sont effectivement tendancieux. En revanche, si le cabinet d’audit mandaté par Airbus a réellement émis des réserves sur les comptes d’Atos, alors là je suis désolé mais c’est une bombe.
Toute la question est d’évaluer la probabilité que cette information soit vraie…
 

lg600

Active member
Après Challenges appartient à un ami intime de M.MACRON avec un ami de l'ami qui est devenu Ministre de l'intérieur.......en ayant une formation de journaliste 
 
Ça doit s’affoler chez les prédateurs pour pondre un truc tellement à charge j’aimerais bien connaître le nom du banquier d’affaires, un frustré de pas avoir son OPA ?
 

lamaban

Active member
Aucune information capitale ?
Les gars c’est une blague ?
Cet article est une bombe.
Soit l’information est vraie, et dans ce cas, ça remet en question directement le projet d’achat par Airbus
Soit l’information est fausse, et dans ce cas il y a une manipulation éhontée de quelqu’un qui a un intérêt énorme dans l’affaire.
Chacun fait son choix et chacun peut avoir une lecture différente des motivations.
Mais dans tous les cas, c’est une information capitale…
 

aramis

Member
Il y a au moins 2 infos qui, si elles sont réelles, sont effectivement une bombe:

Le cabinet affecté par Airbus qui conteste la présentation des comptes. C'est énorme si réel.
Birhmane n'aurait pas encore envoyé ses troupes renégocier les contrats déficitaires.

Atos doit communiquer ce week end ou faire un démenti, sinon, c'est le massacre....
 

lg600

Active member
Pour avoir travaillé avec certaines personnes impliquées de façon plus ou moins importantes dans Challenges je ne peux que confirmer ces propos :
https://www.acrimed.org/La-presidentielle-a-Challenges-les-observations
La présidentielle à Challenges : les « observations » de la société des journalistes (SDJ)
vendredi 31 mars 2017
Nous publions ici, sous notre propre responsabilité et sous un titre de notre choix, un communiqué daté du 16 mars 2017 qui émane du bureau de la société des journalistes (SDJ) de Challenges (Acrimed).
Le bureau de la SDJ a été, à nouveau, saisi au sujet de l’équilibre politique observé par Challenges, print et web. Plusieurs journalistes soulignent notamment que des contacts extérieurs au journal affirment désormais sans ambiguïté : « Challenges roule pour Macron ». Après examen, le bureau de la SDJ formule trois observations :
1/ Dans le print, la ligne non partisane de Challenges est plutôt correctement observée à l’exception notable d’une Une de janvier sur la primaire de la gauche : « le boulevard fait à Macron », avec un traitement photographique déséquilibré.
2/ Cet équilibre relatif est gravement occulté par le nombre d’articles pro-Macron/défavorables à ses adversaires sur le site internet de Challenges. Si des éditorialistes « de droite » ont bien été embauchés et tentent de faire contrepoids, la fréquence bien plus élevée des articles de Bruno Roger-Petit et de Maurice Szafran, par rapport à celles des autres éditorialistes, annihile totalement la tentative de rééquilibrage. Voir ci-dessous une liste non exhaustive des titres, on ne peut plus explicites, de ces éditos sur les dernières semaines.
3/ Enfin, la SDJ déplore les interventions multiples et déplacées de Maurice Szafran auprès de la direction et de l’équipe web, suite à la parution d’un article critique à l’égard de Macron, paru le 14 mars sur le site : « Où sont les millions de Macron ? ». Interventions relayant le coup de téléphone d’un communicant de Macron. Et le bureau se demande à quel titre dans la rédaction sont effectuées ces interventions.
Pour mémoire, cette question avait déjà fait l’objet d’une réunion avec la direction, d’une AG et d’un communiqué de la SDJ en novembre dernier. À l’époque, l’interview-fleuve d’Emmanuel Macron devait être suivie d’entretiens similaires avec d’autres candidats, ce qui n’a jamais été le cas.
Le bureau de la SDJ demande donc :
1. Aux éditorialistes de bien vouloir faire preuve de plus de mesure, voire de recul, dans leurs articles
2. A la direction, une nouvelle fois, de veiller davantage et de manière plus efficace à l’équilibre politique de Challenges, en particulier sur le web.
Le bureau de la SDJ***
https://www.arretsurimages.net/articles/challenges-pro-macron-selon-ses-propres-journalistes
https://www.marianne.net/politique/recompense-pour-editos-leche-bottes-le-journaliste-bruno-roger-petit-devient-porte-parole
Je n'ai qu'une CONFIANCE LIMITEE dans le magasine Challenges
Le dossier ATOS devient politique....
 

tobias

New member
Cela fait longtemps que ce dossier est politique. L'offre d'Airbus de rentrer au capital d'Evidian a, comme je l'ai dit il y a quelques jours, fait l'effet d'une bombe chez Thales et son actionnaire principal : l'Etat.
Je suis convaincu que Thales attendait tranquillement la cotation d'Evidian suite à la scission pour rafler la mise si possible pas trop cher via une OPA dés le premier jour. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'offre d'Airbus n'avait pas été envisagée. L'affaire devait être orchestrée en lien avec l'Etat. Le but étant d'acheter Evidian le moins cher possible et par voie de conséquence léser les petits porteurs (de ça ils se foutent bien). 
Rien n'est encore joué ! Nous verrons les prochains jours, les prochaines semaines.
L'engagement ou non d'Airbus sera pour moi le révélateur de toute cette affaire à savoir si l'on va se faire enfler un peu, beaucoup, passionnément (lol).
Je n’ai qu’une CONFIANCE TRÉS LIMITÉE dans le C.A Atos (notamment Meunier)
Le dossier ATOS est bel et bien politique, c'est pas nouveau...
 
 

teemo123

New member
On est le 14 janvier, il y a aucune boite cotée qui se fait certifier ses comptes deux semaines après l'arrêté des comptes. 
Je vois mal comment le cabinet d'audit aurait pu "signer" les comptes 2022 ( à moins qu'ils parlent des comptes 2021). 
 
 
 

lamaban

Active member
Clairement. Il y a une erreur de formulation de la part du journaliste de Challenges. Il s’agit d’un audit de contrôle (pré-acquisition) mandaté par Airbus. Pas d’un audit de certification des comptes annuels (celui-là, ce sera pas avant maras)
 

youpiii

Member
À qui profite le crime ?
Des coups bas arrivent plus vite que prévu prouvent que le dossier Airbus gêne ce n’est donc pas un mauvais signal car ça prouve que les prédateurs sont nombreux sur le dossier, atos intéresse !
Le cabinet d’audit n’a pas réagit ni ne confirme son aval ou pas du dossier, ne mettons pas la charrue devant les bœufs, wait and see.
Par contre Atos se doit de faire un communiqué urgent pour démentir rapidement ne laissant pas de doute au marché pour espérer que le titre ne soit pas de nouveau chahuté uniquement par la spéculation des vadeurs qui représentent encore plus de 6% de capital. Leur réunion urgent semble aller dans ce sens, je l’espère pour nous tous.
Les accusations pour ma part semblent grossières et donc défendables par la société et cette dernière se doit de réagir rapidement par un démenti par simple respect à ses actionnaires. Les résultats de la majorité des sociétés sont plus ou moins arrangés côté comptable pour une présentation positive à leurs actionnaires lors des résultats sans intention de tricherie mais uniquement par des artifices comptables.
Je ne suis pas inquiet pour le moyen terme car le dossier atos semble intéressé plus d’un, pour le court terme qui vivra verra , ce sera chaud bouillant de toute façon .

 

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