@gcwf
"Je ne peux pas m'enlever l'idée que les créanciers qui ont souhaité reprendre, aussi cupides ou court-termistes qu'ils puissent être, ont besoin que le redressement réussisse (au plan financier). A moins que leur seul but ait été d'écarter D Kretinsky ? Difficile à croire."
Puis-je risquer une hypothèse ?
1/ plan de sauvegarde accéléré. Buts :
a/ éliminer les créanciers financiers "pigeons" (type BCE)
b/ donner aux créanciers participant au plan et aux porteurs de la partie subsistante des anciennes créances réinstallées (substanciellement les mêmes personnes) des garanties en béton sur l'actif.
b/ faire cracher les petits actionnaires trop crédules (objectif 233 millions)
c/ restructurer ce qui peut l'être au plan opérationnel , avec le prétexte de la mort imminente si les mesures ne sont pas assez fortes.
2/ pendant la période de restructuration, liquidation au mieux des actions reçues par les créanciers (très majoritairement les créanciers participants) sur le marché, à des spéculateurs et à des PP crédules, croyants ou supporters de l'entreprises (qualifiez les comme vous voulez).
3/ vu les taux d'intérêts de la nouvelle dette et le niveau de dette global, même une restructuration opérationnelle réussie a de bonnes chances de ne pas réussir., d'où, dans 12-18-24 mois, une
4/ procédure de mise en liquidation amenant :
a/ liquidation des créanciers opérationnels
b/ liquidation des actionnaires subsistants (y compris les participants à l'AK de 233 M et aux contreparties de la liquidation des actions des créanciers.
c/ récupération des actifs par les "créanciers participants" munis de leurs garanties de premier rang, ceci avec un minimum de passif.
d/ liquidation de ces actifs.
Q'en pensent les lecteurs de ce forums ?