Après les résultats annuels, où en est-on et où allons nous?

euro17

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Après la sortie des résultats annuels et quelques jour pour les digérer, on peut dresser un premier “bilan”.
Les fondamentaux
Force est de constater que les résultats ont été globalement positifs (moins pire qu’attendus par le consensus pour reprendre l’expression consacrée).Sans entrer dans tous les détails (source de dispersion), on peut dire que :

TFco a stoppé l’hémorragie, et s’est enfin stabilisé après 2 années très compliquées, avec de l’avance sur le plan initial qui date du CMD de juin 2022.
Evidian a confirmé son potentiel, mais seulement à partir du S2 2022 (avec un premier semestre qui pèse sur le bilan annuel de cette entité)
La dette est encore présente, mais est maîtrisée et sous contrôle.
Dans son ensemble, le groupe a enfin cessé (enfin presque je devrai dire) de brûler du cash, condition fondamentale et indispensable avant tout retour à profitabilité.

Ce sont là quelques lignes (on pourrait en ajouter des dizaines), mais l’objectif est de rester sur des axes principaux (le reste ne serait que littérature).   
Partant de ce constat, on peut se poser une question : assistons nous aux prémices d’un vrai redressement , ou est-ce un simple ricochet tel un galet qui rebondit avant de plonger ?
C’est là je crois la question que se pose le marché. Quand je parle de marché, je ne signifie pas les acteurs spéculatifs provoquant des soubresauts, et sur lesquels d’ailleurs les petits porteurs que nous sommes peuvent s’appuyer pour essayer de surfer dans le bon sens (et là, certains acteurs du forum tel Matabeta, Barbouillard, Fabrice, et quelques autres encore, sont de précieux contributeurs pour confronter et/ou affiner les convictions et choix qui sont les notres). Je parle plutôt des investisseurs engagés sur un temps plus long, sur des positions ancrées dans des portefeuilles de gestion, sur des piliers solides, qui, réduisant les titres disponibles, atténuent les oscillations très (parfois trop) erratiques du cours.
En parallèle, il faut aussi s’intéresser au contexte macro-économique. Nous constatons une inflation qui peine à baisser, et un marché de l’emploi qui reste soutenu. Les hausses des taux appliquées aux US et en Europe par la FED et la BCE ne portent pas encore leurs fruits. Il faut au passage signaler que l’impact d’une hausse des taux prends plusieurs mois avant de se refléter sur l’économie. Parlant d’économie, il faut aussi se souvenir qu’il n’y pas 2 ans, nous étions confinés. Cela a généré un matelas d’épargne sur lequel les ménages (européens et américains) s’appuient aujourd’hui pour continuer à consommer en dépit de l’inflation. C’est là un contexte particulier, unique même, car l’histoire n’a jamais connu pareil scénario. C’est aussi pour cela d’ailleurs que les marchés en général (le CAC) peinent à véritablement consolider voir baisser, et ce depuis fin 2022. Et si on y ajoute une reprise de l’économie chinoise (qui elle commence à peine à sortir du Covid suite au revirement politique de leur politique zéro Covid (qui avait atteint ses limites avec l’émergence d’une grogne de la population face à tant de contraintes), on peut imaginer une nouvelle poussée de l’inflation, alors même qu’elle est déjà bien collante. 
Il faut y ajouter également un contexte géopolitique avec le conflit en Ukraine, qui malheureusement, au-delà de la tragédie humaine dont on ne peut que se désoler, contribue sur un plan économique au maintien de l’inflation sur certains secteurs et matières premières.
Si on quitte le contexte général et revient sur ATOS, même si la situation a cessé de se dégrader, comme évoqué au tout début, il reste néanmoins des relents d’un passé pas si lointain avec des PW, des changements de direction, et surtout, un plan de scission qui pour le moment est source de dépenses pour la société et pour lequel le marché reste hésitant à “payer pour voir”.
J’avais indiqué dans un précédent thread que pour certains, il n’est pas gênant de prendre l’ascenseur au premier plutôt qu’au rez-de-chaussée quand celui-ci monte au cinquième. Cela est d’autant plus vrai quand cet ascenseur était ou sous-sol il y a à peine 6 mois. Aujourd’hui, nous sommes au rez-de-chaussée, ni plus ni moins. Et les acteurs de poids restent encore un peu hésitant à entrer.
Bref, autant d’éléments qui conduisent à la prudence sur ce début d’année 2023.
Et pourtant …
Un premier motif est cette stabilisation de la situation que j’ai résumée en quelques lignes et sur lequel je ne vais pas m’attarder, 2022, c’est (le) passé.
Tournons nous vers un autre motif qui est ce fameux plan de scission. Rappelez vous combien ce plan a été décrié (encore aujourd’hui), et pour lequel il existe 2 camps aux positions bien arrêtés, et que je ne chercherai par à réconcilier. La question n’est pas de défendre le bien ou mal fondé de cette scission, mais, en l’état actuel des choses, de le prendre pour un acquis en tant que tel.
ATOS a confirmé que le plan de cette scission était sur les bons rails et dans les temps. Les consultations avec les organismes sociaux dans les pays où cela est nécessaire ont été accomplis, les 700 M de cessions d’actifs non essentiels à céder sont atteint circa 80%. Le calendrier demeure toujours avec une séparation pour le S2 2023. Point important, ils ont également indiqué un plan de départ de 7500+ salariés en 2023. Bien qu’humainement difficile, ce genre d’évènement est favorablement apprécié par les marchés (source de réduction de coûts d’autant plus pertinent qu’ils annoncent un CA 2023  quasi équivalent à 2022, ce qui revient à dire qu’ils rationnalisent leurs effectifs à la taille de leur marché. Hors faire autant de chiffre avec moins de personnes, c’est source d’accroissement de marge (hors éléments exceptionnels)). C’est tout de même pas loin de 7% des effectifs. 
Concernant ces effectifs, pensez-vous que ces départs soient planifiées avant ou après scission. Cela a plus de sens qu’ils soient opérés avant scission, ne serait-ce que pour des considérations légales (les contrats, les conventions…). On peut donc imaginer que ces départs interviennent durant le S1 2023.
Ce plan a un coût, inutile de la rappeler… Et pourtant, c’est cette scission qui a fait venir Airbus sur le devant de la scène. Il n’a pas été le seul (et ne le sera peut-être pas dans un proche avenir), mais il est aujourd’hui le candidat le plus concret. On peut se dire que ce n’est pas nécessaire, ou que Evidian aurait du être constitué différemment, mais comme indiqué auparavant, la situation est prise en tant que tel et ne sera pas débattue ici.
Depuis l’annonce de ce plan les médias s’en sont donnés à cœur joie, les spéculations, rumeurs, les “sources proches” et consorts se sont bien fait entendre pour dire tout le mal qu’ils pensaient de ce plan… Et pourtant, Atos a pour la première fois confirmé discuter avec un acteur, Airbus. 
Récemment, TCI est venue jeter le trouble sur ce deal, ce qui selon moi a contribué à atténuer la hausse du cours que l’on aurait pu imaginer. Certains diront que c’est une source supplémentaire en défaveur de la conclusion du deal, c’est possible en effet. Mais c’est aussi une question de conviction, ou plus précisément de confiance envers les orientations stratégiques non pas d’ATOS mais d’Airbus qui les ont amenés fin 2022 à entrer en discussion avec ATOS, puis après officialisation, à poursuivre ces discussions plus en avant dans une phase de due diligence.  Par voie de presse (à prendre avec précaution donc), on a appris également qu’Airbus avait fait le tour des Ministères pour démontrer le bien fondé d’une telle opération, sans nuire à la souveraineté nationale. Et puis si Airbus n’était pas intéressé, il aurait coupé court aux discussions. Mais non, ils poursuivent leur démarche et semblent prêt à se battre pour cela. 
Encore plus récemment, on apprend par Le Monde que Daniel Kretinsky (soit dit en passant actionnaire du journal), serait en discussion pour une reprise de TFco… Ce qui pourrait apparaître comme une bonne nouvelle ne l’est pas vraiment, étant donnés les termes très obscurs demandés par cet homme d’affaires, spécialisé dans les redressements d’entreprise. Il semblerait que ce deal ait été pensé (et retranscrit par le Monde) avant connaissance des résus 2023 durant lesquels on a pu constater que TFco a fait mieux qu’attendu. Nous avons là donc encore un élément déstabilisant qui vient pénaliser l’entreprise (et son cours). 


Ce que l’on constate donc, c’est que depuis des mois, au-delà d’une sanction boursière justifiée par les “égarements” de l’entreprise en 2021 et début 2022, s’est ajoutée une véritable campagne de déstabilisation, encore aujourd’hui…. et pourtant, l’entreprise s’est stabilisée, son cours de bourse a monté (de 8 puis 10, puis 12,  à 14 €), et son plan de scission a progressé tout en restant dans les délais (capacité qui était jusqu’alors fortement mise en doute de tous bords).
Alors oui, on peut être déçu que le cours ne monte pas plus vite (surtout pour des actionnaires ayant des prix de revient élevés et n’ayant pas coupé leur position suffisamment tôt) , mais il monte. Et plutôt que de voir le verre à moitié vide, regardons le plutôt à moitié plein. Rien n’est acquis bien sûr, que ce soit le deal Airbus ou la confirmation du redressement de l’entreprise avec le Q1 2023 (CA publié le 27 avril).  Avec ATOS, nous avons eu son lot de mauvaises surprises. Et bien, en prenant appui sur les résus 2022, on pourrait dire que nous ne sommes pas l’abri de bonnes surprises….
 

euro17

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Ouimaisnon,
La création monétaire des banques centrales était en réponse à la Crise Covid. Cette création n'a pas contribué à l'inflation, C'est la reprise post covid et le conflit ukrainien qui ont contribué à l'inflation. La particularité à laquelle nous avons fait face est qu'à une demande soutenue (post Covid) est apparue une pénurie d'offre (matière premières, composants...en raison de la politique Zéro Covid de Chine qui les a empêchés d'en sortir en même temps que les autres pays, suivi ensuite du conflit ukrainien), chose qui n'est jamais arrivé auparavant.
L'augmentation des taux d'intérêts vise à juguler l'inflation en rendant l'accès aux crédit plus difficile. Mais il faut aussi prendre en compte le QT (Quantitative Tightening) qui a été de nouveau mis en place. De mars à juin par exemple, la BCE va réduire son portefeuille d'obligations de 5 000 milliards par mois. Elle ne va donc plus continuer à utiliser le produit des dettes arrivées à échéance pour de nouveau acheter de la nouvelle dette obligataire. Cela contribue donc aussi à la lutte contre l'inflation. En zone Euro, les pays périphériques sont en effet plus vulnérables à l'inflation, mais, on peut constater que même si les taux obligataires à 10 ans montent, le spread de taux entre les pays de la zone Euro n'augmente pas. Le risque d'effondrement est donc écarté. Si des pays hors zone Euro sont touchés, cela n'a pas d'impact sur l'économie mondiale (je pense par exemple à l'Argentine, ou à la Turquie...).
Suite à la crise financière de 2008, de nouvelles règles ont été mises en place avec Bâle 3 afin de sécuriser la solidité des banques. 
Enfin, le QT pourra de nouveau être substitué par un QE (Quantitative Easing) si une détérioration financière majeure venait à apparaître de nouveau. 
Il y a des tas d'indicateurs, mais un indicateur encore bien fiable, c'est le bâtiment. Les constructions de logements s'essoufflent (je ne parle pas que de le France), mais les prix des logements pas encore. Enfin, plus exactement, la baisse débute à peine. On est sur la bonne voie, mais c'est encore un peu lent à se diffuser....
Bref (et ce n'est que mon opinion), nous ne connaitrons pas de crise financière telle que celle de 2008. Une petite récession, c'est possible oui (ce ne serait peut-être pas si mal que cela d'ailleurs).  Cela étant dit, l'inflation va finir par se résorber. C'est une question de choix ensuite de banque centrale d'aller vers un soft ou hard tightening, afin de contrer l'inflation de façon douce ou plus brutale.
 

euro17

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Et pour la petite parenthèse légère OuimaisNon, j'adore ce pseudo..... c'est l'expression qu'utilise mon frère très souvent. Hors sujet (je m'en excuse), mais une petite parenthèse légère ne fait pas de mal... ??
 
 

admin

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Pour ajouter de l'eau au moulin, je pense que tous les analystes se plantent quand la crise financière. Je la vois arriver mais avec un an de décallage.
Car le marché connait mal la chine, je ne souhaite pas entrer dans les détails mais je la connais très bien. Il y avait un ralentissment terrible au S2, avec des test PCR à faire soit tous les jours soit tous les deux jours. 2Md€ dépensé chaque mois juste pour les tests PCR sans parler du cout de la main d'oeuvre payé par l'état. C'est environ 10Md€ par mois qui va aller dans l'économie plutot que dans la prévention. 
Ensuite Xi a choisi un plan très audacieux. Obtenir l'immunité collective en 3 mois. Il a réussi avec 15 jours d'avance. 90% des chinois ont été contaminé au 15 février et probablement 95% à ce jour. Le covid est maitrisé, les chinois revoyagent et il n'y a plus de freins à la production. Il va y avoir deux rebonds, de la production et de la consommation.
Pour ce qui est de l'inflation, je ne partage pas l'avis d'Euro17. Je vous invite à regarder les vidéos de Chris Martenson, qui prédisait en 2005 une énorme inflation non liée à des enjeux économiques, mais démographiques. Hausse exponentielle de la population mondiale et matières premières limités. Il reste 20 ans de réserves d'or, 22 ans de reserves de nickel, 70 ans d'uranium, 85 ans de fer...
Avant les matières premieres ne se vendaient pas en fonction de leur rareté mais de l'offre et la demande. Ainsi le nickel en suproduction il y a 4 ans était au plus bas alors que les réserves étaient de 25 ans. Lors de la crise des pénuries il est passé de 12 000€ la tonne à 150 000€ la tonne en 24h et le LSE a du susprendre la cotation.
On sous estime la montée exponentielle de la population africaine dont le pouvoir d'achat augmente avec les matériaux. Vous vous souvenez du Live band aide pour l'éthiopie en 1986. L'étiopie est passé du pays le plus pauvre du monde au 50è range mondial. Le moka éthiopien se vend à prix d'or...
Non, il va falloir s'habituer à de l'inflation entre 3 et 4%. On ne reviendra jamais à 2%. Ceux qui ont vu le film Matrix se souviennent peut-être que Mr Schmidt compare l'homme à un virus. Nous surpeuplons la planète et nous allons le payer par une inflation chronique. 
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lg600

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Je rejoins l'analyse de MAP :

L'économie Mondiale s'est fortement développée au 20ème siècle principalement à cause d'un seul élément : Le pétrole. L'économie n'étant, in fine, que la transformation d'une source d'énergie, le pétrole abondant et abordable financièrement, a permis son développement avec en concomitance notre confort de vie actuel.
La disparition à moyen terme (2050-2100) du pétrole accessible (discours également valable pour d'autres ressources citées par MAP qui oublie aussi le manganèse, le lithium pour les voitures escrologiques) va mettre en situation de tension la majorité des pans de l'économie Européenne.
 L'Europe étant pauvre en ressources naturelles (sauf Norvège) et les rares ressources n'étant pas exploitées pour cause de terrorisme écologique notre Union aborde la raréfaction des matières premières dans la matrice mondiale avec une dépendance extrême aux partenaires extérieurs....
Les pays riches en ressources naturelles sont bien sûr les pays qui aborderont je pense la période 2050-2100 avec le plus de facilité
Notre civilisation Européenne connait un confort de vie extraordinaire principalement par la transformation du pétrole en croissance économique. Je ne suis pas certain que dans 50/100 ans cela soit le cas
Seul le nucléaire sera un amortisseur, insuffisant, de notre décroissance programmée
Je ne travaille pas dans le pétrole :) je n'ai pas d'action Total (bon Total Gabon avec 40 % de dividences me plairait bien...) 
 
On a surtout intérêt à bien redévelopper notre armée et notamment notre marine pour protéger notre zee, qui est la plus grande du monde me semble-t-il…
 

lg600

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La création monétaire importante lors de la crise du Covid 19 peut se comprendre aisément.
La continuité de cette création en 2021 alors que de nombreux indicateurs pointaient du doigt une inflation jusqu'à la dormante qui commençait à se réveiller est moins compréhensible.
A mon niveau c'est donc la diminution trop tardive de la création monétaire qui a été, en concomitance avec la situation Chinoise que tout le monde connait, le déclencheur de l'inflation. La guerre en Ukraine n'est qu'un élément à la marge et je serais presque tenté de penser qu'elle a permis de stabiliser cette inflation (sauf les premiers mois ou le flux des énergies Russes a du être réorienté vers l'Inde/Chine)
Pour le pétrole parler les stocks mondiaux ne veux rien dire; strictement rien dire. La seule et unique question est de savoir à quel prix l'humanité et son économie est prêt à le payer

Le pétrole à 5 $ en sortie de puit c'est fini bientôt
Le pétrole à 50 $ permet le début de commencement d'une exploitation des non conventionnels non déficitaire pendant des dizaines d'années encore
Un pétrole à 300 $ est disponible pendant des Siècles et des Siècles....mais l'économie serait t-elle capable de composer avec un tel prix ?? 

J'ai eu le privilège de discuter avec Mr De Margerie peu avant son décès (assassinat ?) des stocks de pétrole et il avait conclu par cette phrase : L'âge de pierre de l'humanité ne s'est pas terminée par un manque de pierre. Il en serait de même pour la fin du pétrole. L'humanité ne manquera jamais de pétrole elle sera passée à autre chose. 
Bon sinon l'Europe a fait Volte FACE les voitures thermiques neuves sont de nouveau autorisées après 2035....:) 
 
 
 

lg600

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Sinon le croisement de la courbe des taux avec l'inflation (on en est assez loin) avec cette création monétaire importante est un contexte inédit et potentiellement nauséabond pour l'économie Française.
Mes compétences sur ce point ne me permettent pas de développer plus et je pense que le consensus des économistes ne doit pas être identique aussi...
Chaque crise économique prend racine sous terre de façon invisible à la majorité et c'est quand la mauvaise herbe sort de terre que les jardiniers/économistes perçoivent le problème qui couvait... 
Pour ATO j'ai un objectif de 18 mais pas impossible que j'allège pour une réallocation sur du BX 4 à court terme.....cette action m'a tellement surprise que je suis toujours dans le doute de louper la bonne affaire (Airbus, OPA, montée naturelle des cours...) et l'irrationalité d'un CAC qui pourrait tutoyer les 8000 avant de s'éffondrer.....je suis dans le flou.... 
 

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Ouimaisnon,
je viens de voir ton post et je l'ai pas lu en entier,mais les analystes qui estiment le CAC élevé sont les même qui estiment que Atos vaut 12€.
Le CAC était et est toujours un des indices les plus bradés dans le monde. il y a encore 5/6 actions dans le CAC à 8% de rendement. Si certains se souviennent d'un de mes threads au moment d'une panique sue l'économie chinoise en décembre, je disait que c'était une bonne chose car l'économie chinoise allait repartir plus forte et que le CAC serait à 7700 en juin.
Mais je vais lire le reste tranquillement. Mon propos est de dire qu'on a enclenché et le covid a été la goutte d'eau un méchanisme d'inflation de long terme, et qu'il y aura une crise, mais pas du tout maintenant (selon mon avis perso qui n'est pas la vérité) mais plutôt dans un an. Au contraire je pense qu'on va plutôt vers une économie qui carbure à fond, le plein emploi et la crise comme 2007/2008 viendra de l'immobilier car les gens ne pourront plus emprunter. Ca commence à ralentir, mais il n'y a rien de grave à ce stade. Rien qui puisse déclencher une crise. La crise viendra que l'immobilier baissera à des nouveau inférieur au reste du des emprunteurs.
 

admin

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Autant pour moi, il me semblait que tu avais dit ou cité un article qui disait que c'était pour la fin du printemps.
Je vais tranquillement finir de lire ton thread dans l'heure qui vient.
Je viens de vérifier, tu as dit "il est fort probable qu'une crise financière arrive", donc en effet tu n'avais pas mis de timing. C'est mon cerveau qui a interprété "arrive" , "si elle arrive c'est mainteant". Donc au final on es tous d'accord.
La théorie de Chirs Martenson a laquelle j'adhère depuis 2003, il a été trop en avance pour le coup il prévoyait le cahos sous 10/15 ans, c'est qu'il va falloir passer par la décroissance et baisse démographique. Mais allez dire ça aux africains avec 7 enfants par famille. Je ne connais pas bien l'afrique, mais il y a quelque chose de culturel...
 

lg600

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J'espère que tu auras raison mais à 18 je largue tout :) j'espère que sauf crise systémique on sera à la fin avril à ce niveau....
La Bourse est un mode de regret, regret d'avoir vendu trop tôt, regret d'avoir vendu trop tard. Je préfère le regret tôt :) 
 

admin

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Je viens de finir tes articles. Perso je pense qu'il est prématuré de parler de crise. Elle est dans nos gêne, c'est une crise structurelle de fin de civilisation et qui va être violente. C'est l'accélération démographique qui va la faire exploser, par l'accélération post covid Chine des matériaux et des denrées alimentaires. Il peut y avoir un surcis avec un accélération haussière si le conflit ukrainien s'arrête. Perso je ne jouerais pas la baisse du CAC hormis sur 48h, j'entends tout le monde parler de BX4 depuis que le CAC est à 6600 et il est à 7300, donc je ne jourais pas la baisse du CAC avant 8500 points. Orange, carrefour, stellantis, valeo, axa, bnp,SG, CA, tous ça est très bas encore...
Je vois la crise arriver comme les subprimes, à l'été 2024 et exploser à automne 2024, avec des dettes insoutenables avec des taux à 5% et l'inflation qui restera autour de 4%.
Ce ne sera pas possible de faire redescendre l'inflation à 2% sauf à monter les taux à 7%.
Il y a 2 ans à l'été 2021 je regolais quand j'entendais Powell parler d'inflation transitoire :)
 
Bien d’accord avec ton analyse, et en même temps j’ai acheté mon premier bien immobilier avec un taux à 4,2% , pas sur qu’un taux à moins de 6% soit insoutenable , au dessus de 8-10 ok …
 

lg600

Active member
Je ne pense absolument pas à crise des subprimes dans les années à venir. Le contexte n'est pas le même. 
Si je devais mettre 1 euro sur la prochaine crise qui nous attend je le miserai sur la charge de la dette qui va devenir insoutenable avec des taux d'intérêts des obligations d'états qui augmentent de façon considérable et qui vont entrainer un cercle particulièrement pernicieux (Récession, Chômage et déficit encore accru). 
Une inflation à 5/15% on a connu dans le passé mais avec une dette à 20/30%...avec une dette à 115 % le paradigme n'est pas le même
Maintenant pour une bonne et véritable crise il faut rentrer en absurdie (comme en 2001) et un CAC à plus de 8000 me parait bien adapté avant de sombrer...je suis aussi d'accord sur l'année prochaine...comme le dit MAP
 
 
 

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