Pour ceux qui n'ont pas encore voté ou qui sont encore indécis. Je ne peux que les inviter à aller lire l'interview de Léo Apotheker à L'Usine Nouvelle ainsi que celle de Meunier sur Boursier.
https://www.usinenouvelle.com/article/atos-doit-mettre-en-place-une-meilleure-gouvernance-affirme-leo-apotheker.N2146477Alors que BFM Business annonce avec une grande certitude ce lundi 26 juin que Meunier gardera son poste de Président du CA, un jour et demi avant la fin des votes !?!? on peut déjà évaluer ce qu'en pense le marché avec une des plus fortes chutes du SBF120 de plus de 3% et encore plus de 2,5% à la clôture alors que le CAC 40 est repassé en territoire positif dans la journée.On réalise ainsi la divergence de point de vue entre les conseils de votes des agences de conseils ISS et Glassdoor, peut-être pas si indépendantes que cela, et le marché qui enfonce Atos après cette certitude de voir Meunier rester à la tête du groupe. Preuve en est que les propositions "dissidentes", selon ISS et Glassdoor, de Sycomore n'étaient pas proposées dans l'unique but de déstabiliser l'entreprise mais répondaient très probablement à une réelle attente du marché. Un marché qui a boycotté Atos et son Président, Bertrand Meunier, depuis plus d'un an. En effet, le cours d'Atos ne s'est jamais relevé des annonces simultanées de la démission de Belmer et de l'annonce humiliante par ce dernier du plan stratégique de Meunier - Mc Kinsey avec une chute de plus de 60% en un mois entre le 7 juin et le 7 juillet 2023 et même de -73% en trois mois ! Meunier ayant très bien réussi dans la déstabilisation en changeant par trois fois de stratégie (d'une croissance maîtrisée par acquisition de petites entreprises à une croissance complètement folle et incontrôlée par l'acquisition de DXC, un concurrent américain deux fois plus gros qu'Atos, criblé de dettes et centré sur le secteur en crise de gestion de parc informatique pour aboutir à un démantèlement d'Atos et une vente de Tech Foundation, soit l'activité de gestion de parc informatique à Cré.tin.sky accompagné d'un chèque !!!) et trois fois de Directeurs général (Elie Girard viré et remplacé par Belmer, complètement étranger aux services informatiques et lui même viré et remplacé par deux Directeurs Généraux et une déléguée, Galbe, dont on comprend que le seul rôle au sein du Conseil de Direction sera de contrôler Nourdine Bihmane et Philippe Oliva et leur strict respect du plan Meunier - Mc Kinsey) en moins de trois ans.Au cours de cette interview , Léo Apotheker répond à certaines critiques du Conseil d'Administration d'Atos, notamment la raison pour la quelle il est parti de chez HP au bout d'un an. Sa vision sur la stratégie d'Atos, le rôle destructeur et incohérent de Meunier dans l'histoire récente d'Atos ainsi que ce que lui-même peut apporter.Il est complètement ahurissant de voir des actionnaires, ou des non actionnaires dans le cas d'ISS et de Glassdoor, défendre le bilan Meunier alors que ce dernier ne pouvait même plus s'exprimer dans les médias sous peine de faire effondrer le cours. La dernière interview de Meunier datait du 7 juillet 2022, soit il y a près de 11 mois et n'avais pas échappé à la règle d'une punition du marché la même journée. Comment peut-on encore soutenir un administrateur, qui plus est le Président du CA, totalement décrédibilisé, qui ne peut même plus s'exprimer dans les médias sous peine de pénaliser l'entreprise sur les marchés ? La légère remontée du cours d'Atos depuis le 29 septembre 2022 n'a ainsi été possible que par la mise sous silence du Président d'Atos, un Président devenu bien trop gênant, tant dans ses décisions stratégiques que dans ses interventions médiatiques.A défaut de ne pas éjecter Meunier, qui au regard du bilan, aurait dû avoir la décence de partir avec le Directeur général qu'il avait lui-même nommé puis viré, je ne comprends pas pourquoi tant tant d'actionnaires s'opposent à la nomination de Léo Aptheker, un spécialiste reconnu du monde de la tech depuis plus de 40 ans, au Conseil d'Administration d'Atos alors qu'il n'y a qu'une seule spécialiste en Haute technologie dans ce CA.Au regard des nouvelles cooptations de Meunier avec Mustier (un ancien banquier) et Collet-Billon (un ancien haut-fonctionnaire de la Défense), des cooptations, plus basées sur l'entre-soi et le pantouflage, on comprend aisément que les choses ne sont pas prêtes de changer pour les actionnaires d'Atos et on croirait presque à une ultime provocation de Meunier à l'égard des actionnaires. Et étonnamment, aucune opposition d'ISS, de Glassdoor et des mêmes actionnaires qui s'opposent à Apotheker ... Il y a décidément des réalités insaisissables chez Atos et il devient alors évident que la compétence et la réussite ne sont plus les objectifs principaux du CA et de certains actionnaires institutionnels ou particuliers d'Atos mais dans quelques mois, contrairement à la période 2020 - 2021, on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.Quand les actionnaires, pris du syndrome de Stockholm deux années de suite, ne s'opposent toujours pas à leur bou.rr.eau alors même qu'une solution leur est proposée, on ne peut plus croire à l'erreur mais à la complicité.Sycomore AM va se rendre compte de son erreur de s'être fait endormir par le CA d'Atos depuis la fin du mois de juin 2022, 7 réunions avec des administrateurs d'Atos, complètement soumis à Meunier, qui n'ont fait que gagner du temps et qui ont permis d'oublier la colère des marchés de la journée investisseurs du 14 juin 2022. Et quand on lit les propos lunaires de Meunier chez Boursier concernant son absence totale de responsabilité d'un cours qui est passé de 78 euros à près de 7 euros et la supposée fronde et tentative de déstabilisation d'actionnaires mécontents, on frôle l'indécence, à minima une totale provocation.Espérons qu'à défaut de régler le problème Meunier, puisque les choses sembles scellées selon BFM, espérons que les actionnaires auront la bonne intelligence de faire rentrer des administrateurs compétents et qui connaissent le métier au CA et pas des pantouflards supplémentaires qui vont égrainés les jetons de présence comme dans un collier de perles pour un résultat à nouveau et très habituellement désastreux.Espérons donc qu'à défaut d'un Meunier-exit, que le marché aurait applaudi des deux mains il y a un an, nous ayons droit à une situation de moindre mal avec un blocage d'administrateurs pantouflards et la nomination d'un vrai spécialiste du monde de la Tech. Au moins, avec si peu de spécialistes en technologie, nous comprenons pourquoi Atos a raté le virage du cloud en 2020 et pourquoi nous avons eu droit à trois stratégies complètement différentes en trois ans et toutes plus incohérentes les unes que les autres. A défaut de les effrayer, Atos doit bien faire marrer les concurrents, Caine en tête.
https://www.usinenouvelle.com/article/atos-doit-mettre-en-place-une-meilleure-gouvernance-affirme-leo-apotheker.N2146477Alors que BFM Business annonce avec une grande certitude ce lundi 26 juin que Meunier gardera son poste de Président du CA, un jour et demi avant la fin des votes !?!? on peut déjà évaluer ce qu'en pense le marché avec une des plus fortes chutes du SBF120 de plus de 3% et encore plus de 2,5% à la clôture alors que le CAC 40 est repassé en territoire positif dans la journée.On réalise ainsi la divergence de point de vue entre les conseils de votes des agences de conseils ISS et Glassdoor, peut-être pas si indépendantes que cela, et le marché qui enfonce Atos après cette certitude de voir Meunier rester à la tête du groupe. Preuve en est que les propositions "dissidentes", selon ISS et Glassdoor, de Sycomore n'étaient pas proposées dans l'unique but de déstabiliser l'entreprise mais répondaient très probablement à une réelle attente du marché. Un marché qui a boycotté Atos et son Président, Bertrand Meunier, depuis plus d'un an. En effet, le cours d'Atos ne s'est jamais relevé des annonces simultanées de la démission de Belmer et de l'annonce humiliante par ce dernier du plan stratégique de Meunier - Mc Kinsey avec une chute de plus de 60% en un mois entre le 7 juin et le 7 juillet 2023 et même de -73% en trois mois ! Meunier ayant très bien réussi dans la déstabilisation en changeant par trois fois de stratégie (d'une croissance maîtrisée par acquisition de petites entreprises à une croissance complètement folle et incontrôlée par l'acquisition de DXC, un concurrent américain deux fois plus gros qu'Atos, criblé de dettes et centré sur le secteur en crise de gestion de parc informatique pour aboutir à un démantèlement d'Atos et une vente de Tech Foundation, soit l'activité de gestion de parc informatique à Cré.tin.sky accompagné d'un chèque !!!) et trois fois de Directeurs général (Elie Girard viré et remplacé par Belmer, complètement étranger aux services informatiques et lui même viré et remplacé par deux Directeurs Généraux et une déléguée, Galbe, dont on comprend que le seul rôle au sein du Conseil de Direction sera de contrôler Nourdine Bihmane et Philippe Oliva et leur strict respect du plan Meunier - Mc Kinsey) en moins de trois ans.Au cours de cette interview , Léo Apotheker répond à certaines critiques du Conseil d'Administration d'Atos, notamment la raison pour la quelle il est parti de chez HP au bout d'un an. Sa vision sur la stratégie d'Atos, le rôle destructeur et incohérent de Meunier dans l'histoire récente d'Atos ainsi que ce que lui-même peut apporter.Il est complètement ahurissant de voir des actionnaires, ou des non actionnaires dans le cas d'ISS et de Glassdoor, défendre le bilan Meunier alors que ce dernier ne pouvait même plus s'exprimer dans les médias sous peine de faire effondrer le cours. La dernière interview de Meunier datait du 7 juillet 2022, soit il y a près de 11 mois et n'avais pas échappé à la règle d'une punition du marché la même journée. Comment peut-on encore soutenir un administrateur, qui plus est le Président du CA, totalement décrédibilisé, qui ne peut même plus s'exprimer dans les médias sous peine de pénaliser l'entreprise sur les marchés ? La légère remontée du cours d'Atos depuis le 29 septembre 2022 n'a ainsi été possible que par la mise sous silence du Président d'Atos, un Président devenu bien trop gênant, tant dans ses décisions stratégiques que dans ses interventions médiatiques.A défaut de ne pas éjecter Meunier, qui au regard du bilan, aurait dû avoir la décence de partir avec le Directeur général qu'il avait lui-même nommé puis viré, je ne comprends pas pourquoi tant tant d'actionnaires s'opposent à la nomination de Léo Aptheker, un spécialiste reconnu du monde de la tech depuis plus de 40 ans, au Conseil d'Administration d'Atos alors qu'il n'y a qu'une seule spécialiste en Haute technologie dans ce CA.Au regard des nouvelles cooptations de Meunier avec Mustier (un ancien banquier) et Collet-Billon (un ancien haut-fonctionnaire de la Défense), des cooptations, plus basées sur l'entre-soi et le pantouflage, on comprend aisément que les choses ne sont pas prêtes de changer pour les actionnaires d'Atos et on croirait presque à une ultime provocation de Meunier à l'égard des actionnaires. Et étonnamment, aucune opposition d'ISS, de Glassdoor et des mêmes actionnaires qui s'opposent à Apotheker ... Il y a décidément des réalités insaisissables chez Atos et il devient alors évident que la compétence et la réussite ne sont plus les objectifs principaux du CA et de certains actionnaires institutionnels ou particuliers d'Atos mais dans quelques mois, contrairement à la période 2020 - 2021, on ne pourra pas dire qu'on ne savait pas.Quand les actionnaires, pris du syndrome de Stockholm deux années de suite, ne s'opposent toujours pas à leur bou.rr.eau alors même qu'une solution leur est proposée, on ne peut plus croire à l'erreur mais à la complicité.Sycomore AM va se rendre compte de son erreur de s'être fait endormir par le CA d'Atos depuis la fin du mois de juin 2022, 7 réunions avec des administrateurs d'Atos, complètement soumis à Meunier, qui n'ont fait que gagner du temps et qui ont permis d'oublier la colère des marchés de la journée investisseurs du 14 juin 2022. Et quand on lit les propos lunaires de Meunier chez Boursier concernant son absence totale de responsabilité d'un cours qui est passé de 78 euros à près de 7 euros et la supposée fronde et tentative de déstabilisation d'actionnaires mécontents, on frôle l'indécence, à minima une totale provocation.Espérons qu'à défaut de régler le problème Meunier, puisque les choses sembles scellées selon BFM, espérons que les actionnaires auront la bonne intelligence de faire rentrer des administrateurs compétents et qui connaissent le métier au CA et pas des pantouflards supplémentaires qui vont égrainés les jetons de présence comme dans un collier de perles pour un résultat à nouveau et très habituellement désastreux.Espérons donc qu'à défaut d'un Meunier-exit, que le marché aurait applaudi des deux mains il y a un an, nous ayons droit à une situation de moindre mal avec un blocage d'administrateurs pantouflards et la nomination d'un vrai spécialiste du monde de la Tech. Au moins, avec si peu de spécialistes en technologie, nous comprenons pourquoi Atos a raté le virage du cloud en 2020 et pourquoi nous avons eu droit à trois stratégies complètement différentes en trois ans et toutes plus incohérentes les unes que les autres. A défaut de les effrayer, Atos doit bien faire marrer les concurrents, Caine en tête.