Il est plus que probable que TFCo sera le parent pauvre à l'issue de la scission. C'est une boite qui est partie pour de très longs mois de restructuration et je ne suis pas sûr que l'équipe dirigeante actuelle ait les capacités et "les cojones" (vous avez vu comme je reste correct, lol) pour faire ce qu'il faut, autrement dit, dégraisser la masse salariale. En effet, pour moi, il ne fait aucun doute qu'il y a bien trop de monde chez Atos et notamment dans l'infogérance.
Je serais d'ailleurs curieux de savoir comment se passe actuellement la répartition du personnel entre les deux futures entités que seront Evidian et TFCo. Même s'il va de soit que la personne qui travaille chez BDS depuis longtemps sera forcément aiguillée vers Evidian, il doit y avoir pas mal de postes d'encadrement, de managers "non spécialistes" qui pourraient espérer l'un ou l'autre. Le manager "intermédiaire" compétent et bosseur fera t-il le choix d'Evidian ou de TFCo ? Et surtout, ce même type de manager mais plus pantouflard et adepte de la discute autour de la machine à café, il fera quel choix lui ?
Là où je veux en venir, c'est que TFCo sera probablement le radeau de la Méduse de nombre de collaborateurs que j'aimerais voir ailleurs que chez Atos et là je parle aussi bien pour des cadres supérieurs que de membres de la direction actuelle du groupe Atos (historique). Evidian rachetée au fil des mois par Airbus ou autre ne sera pas "la bonne planque" c'est certain. On va donc se retrouver avec une boite (TFCo) à restructurer profondément dans une activité en perte sensible de vitesse avec pas mal de lascars qui seraient beaucoup mieux ailleurs (CAP, Pôle emploi, etc.)
Bref, le cours de bourse de TFCo à l'issue de la scission faut pas trop compter dessus pour se refaire du moins à moyen terme. L'OPA est évidemment aussi une probabilité mais je ne la vois pas forcément venir rapidement sur TFCo vu les difficultés à surmonter (cf. post de @Map ci-dessus) et la lourde masse salariale.
Idéalement, faudrait, comme cela a été dit plusieurs fois, que TFCo soit cédée avant la scission au plus offrant. Encore faut-il qu'il y ait une ou des offres de formulées ce dont je doute fort vu l'état calamiteux de l'infogérance chez Atos (contrats à perte, …)
Comme je l'ai déjà dit par ailleurs, je demanderai aux gens de gauche et d'extrême gauche (syndicalistes donc inclus) de garder pour eux leurs insultes et commentaires désobligeants. Je m'exprime poliment et ne fait qu'exposer des faits et constater des choses qui me semblent à moi, de par mon expérience en milieu industriel en France et à l'étranger, plausibles et probables. Faut quand même bien partir du principe que pousser quelqu'un vers la porte même avec insistance peut avoir des vertus salvatrices pour certaines entreprises en grosses difficultés. TFCo en fait indubitablement partie. Ça ne fera pas pour autant de ces gens des SDF en puissance d'autant plus que dans ce milieu (l'informatique) on recrute à tour de bras des gens qualifiés qui veulent travailler. L'avenir sera donc devant eux avec un beau chèque dans la poche en prime..