A propos de la future décision du conseil d'administration d'Atos

xenon

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Sauf erreur de ma part, c'est l'ensemble des membres du conseil d'administration du groupe Atos (sauf Layani ?) qui doivent prendre la décision de choisir le repreneur du groupe.
La liste des membres est ici : https://atos.net/fr/a-propos-d-atos/gouvernance

La question que je me pose est sur quels critères objectifs et non objectifs chacun des membres va-t-il prendre sa décision individuellement ?

Dans un monde rationnel et intègre, je me dis que chacun devrait prendre la meilleure décision pour l'avenir du groupe.
Mais d'un autre coté, je me dis que chacun pourrait aussi bien prendre une décision dans son intérêt propre avant tout (rester le plus longtemps au conseil d'administration afin de profiter des jetons de présence, rendre service à un ou des membres de son réseau professionnel ou amical, etc.....)

Quand est-il des suites juridiques éventuelles du vote de chaque membre du conseil si la société devrait faire faillite ou déposer rapidement le bilan ensuite ?

J'espère que les minutes de la réunion du choix du repreneur seront rendues publiques et publiées rapidement.

Quel est votre avis, membres du forum, sur cette question ?

How do Boards make decisions?
https://www.leadinggovernance.com/blog/how-do-boards-make-decisions/

How Well-Run Boards Make Decisions
https://hbr.org/2006/11/how-well-run-boards-make-decisions
 

thombal

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Si je comprends bien en fait ce sont les créanciers les vrais décideurs avec leur pouvoir de blocage

Avec 5 milliards de dettes (+3 mds de contingence), Atos n'est plus en contrôle de grand chose incluant le board

Probablement un peu similaire au cas Altice, les créanciers n'ont visiblement pas l'intention de se faire enfumer par Drahi

 
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xenon

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https://insolentiae.com/comment-les...i-et-risquent-de-prendre-le-controle-daltice/
extrait :
"
Ces 150 créanciers, essentiellement des fonds d’investissements américains, détiennent environ 80 % des 20 milliards d’euros de dette dite sécurisée d’Altice France, c’est-à-dire garantie par des actifs si elle venait à ne pas être remboursée. Ce niveau leur donne un pouvoir de négociation puissant : en ayant plus des deux tiers de la dette, soit la majorité requise en cas de procédure de restructuration financière, ils peuvent bloquer toute proposition qu’ils jugeraient contraire à leurs intérêts. »

En clair, cela veut dire que le groupe de prêteur peut exercer ses « garanties » et prendre le contrôle du groupe s’ils ne sont pas remboursés comme il se doit."

=> Est-ce que les créanciers d'Atos peuvent virer le président et le DG du groupe Atos, voir les membres du conseil d'administration ?
 

map

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Sauf erreur de ma part, c'est l'ensemble des membres du conseil d'administration du groupe Atos (sauf Layani ?) qui doivent prendre la décision de choisir le repreneur du groupe.
Sauf Layani et Helen Lee Bouygues administratrice non indépendante proposée pour défendre les intérêts de Onepoint
 

map

Moderator
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(rester le plus longtemps au conseil d'administration afin de profiter des jetons de présence, rendre service à un ou des membres de son réseau professionnel ou amical, etc.....)
La sauvegarde accélérée est supposé à quelques jours près être la même pour tous les candidats. Donc Quels que soient les repreneurs, ils seront tous dégagés à la fin de la sauvegarde accélérée.
 

map

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Quand est-il des suites juridiques éventuelles du vote de chaque membre du conseil si la société devrait faire faillite ou déposer rapidement le bilan ensuite ?
Zéro responsabilité. Il ne peuvent présumer des décisions réelles qui seront prises par rapport aux décisions suggérées de la campagne électorale.
 

map

Moderator
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Probablement un peu similaire au cas Altice, les créanciers n'ont visiblement pas l'intention de se faire enfumer par Drahi

C'est différent. Drahi a plein d'actifs à céder. Donc trop facile. Si Atos cède tous ces actifs ça rembourse absolument pas les créanciers.
 

map

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=> Est-ce que les créanciers d'Atos peuvent virer le président et le DG du groupe Atos, voir les membres du conseil d'administration ?

Ils auraient eu les moyens de faire un putsch si non-respect des covenants. Mais Saleh a suffisamment magouillé les comptes de d'Atos pour tenir les covenants. ils auraient pu faire un référé et demander une expertise pour manipulation comptable, mais ça aurait demandé plus d'un mois et entre la publication tardive et le recours, Atos était déjà en conciliation.
 

thombal

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Pas sur de tout suivre, le message des créanciers était « Aucun des candidats ne pourra cette fois jouer la division entre nous comme dans les dossiers Orpea et Casino, ce qui avait affaibli chacun des camps. Aucun accord ne pourra être signé sans nous. Nous sommes incontournables », ils semblent avoir un poids majeur ce qui est en phase avec les discussions sur la BNP rejoignant Kretinsky.

Altice a des actifs certes mais aussi énormément de dettes. Il y a un bon article qui explique bien que Drahi n'est pas un sentimental, vendre la boutique ne lui pose pas de problème mais son coup de poker avec les créanciers vise à sortir avec un montant de 8 milliards à son avantage contre potentiellement zéro si il rate son bluff. Mais contrairement à Atos il y a beaucoup de viande sur la bête Altice, même si le coup de poker de Drahi pour diviser les créanciers semble se retourner contre lui.

Suivant le candidat choisi, est ce que le perdant peut faire des recours en justice ?

Si effectivement les covenants ont été "maquillés", les créanciers doivent bien avoir une possibilité de se retourner contre Atos ?

Vu ce qui semble être un bordel infâme, Kretinsky ferait peut être mieux de monter sa propre structure IT en république tchèque pour supporter ses entreprises et offrir du service à d'autres. J'ai interagi pendant plusieurs années avec des chercheurs de l'université Masaryk à qui on avait donné un contrat de R&D, les tchèques c'est un peu des latins avec la rigueur allemande, boulot nickel et pas de discussions inutiles ... et excellente bière sans oublier les vins de Moravie .

Apparement la Roumanie a le vent en poupe aussi, il semblerait que certaines activités en Pologne soit partiellement transférées en Roumanie ... plus économique.

Comme disait Jésus les derniers seront les premiers, le perdant du match est pas forcément perdant à moyen terme dans Atos.

À la limite je comprends que Layani soit prés à se mouiller dans une aventure très risquée et assez casse gueule, il change complètement de braquet (comme quand Bolloré s'est emparé de Delmas Veljieux et de la banque Rivaud), mais Kretinksy avec ou sans Atos il a déjà une grosse boutique qui tourne comme sur des roulettes.
 
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map

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mais Kretinksy avec ou sans Atos il a déjà une grosse boutique qui tourne comme sur des roulettes.
Non, la plupart des centrales auront toutes fermé dans les 10 prochaines années. il est condamné à réinvestir en permanence. Il doit alterner des positions sures mais cheres comme les participations dans Metro ou Sainsburry's et les projets à redresser.

Le risque n'est pas énorme à l'échelle de son groupe. Il mutualise avec Attestor et s'il ne réussi pas son pari, il revendra ce qui est revendable avant que ça coule, aura perdu 80% de sa mise. Par contre s'il réussit, dans 6/7 ans Atos peut valloir 10 fois la mise.

Donc ton raisonnement est pas logique. Layani peut tout perdre y compris la faillite de onepoint, tandique que Layani peut se permettre de perdre, et s'il réussi le jeu veux la chandelle.
 

thombal

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Non, la plupart des centrales auront toutes fermé dans les 10 prochaines années. il est condamné à réinvestir en permanence. Il doit alterner des positions sures mais cheres comme les participations dans Metro ou Sainsburry's et les projets à redresser.

Le risque n'est pas énorme à l'échelle de son groupe. Il mutualise avec Attestor et s'il ne réussi pas son pari, il revendra ce qui est revendable avant que ça coule, aura perdu 80% de sa mise. Par contre s'il réussit, dans 6/7 ans Atos peut valloir 10 fois la mise.

Donc ton raisonnement est pas logique. Layani peut tout perdre y compris la faillite de onepoint, tandique que Layani peut se permettre de perdre, et s'il réussi le jeu veux la chandelle.
D'accord mais c'est juste un deal possible Atos, il doit avoir une liste de cible potentielle bien longue.

Si dans quelques semaines il loupe Atos, le lendemain il sera sur une autre cible.

Je ne vois pas en quoi c'est le deal du siècle pour Kretinsky, ni en quoi il n'aura pas plus tard de meilleures opportunités d'investissement à l'échelle de l'Europe. C'est pas un cas de deal or break pour son groupe.

Pour preuve cela ne se bouscule pas aux portillons pour reprendre ... pas un seul joueur majeur de l'IT n'est sur les rangs.

Maintenant on nous bassine pour tout ou rien avec les activités souveraines mais Atos n'est pas arrivé au bord du gouffre du jour au lendemain.
 
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xenon

Active member
Pour preuve cela ne se bouscule pas aux portillons pour reprendre ... pas un seul joueur majeur de l'IT n'est sur les rangs.
@thombal
Un prestataire de services IT en mois, çà fait plus de marché pour tout le monde des ESN et plus de marge pour les sociétés de services IT.
Par contre, coté clients, il pourrait y avoir une éventuelle pénurie de personnel.
Coté état, n'etre pas être intervenu plus tot, il risque d'avoir une pénurie d'informaticiens pour faire de la prestation dans le public ou en recrutement pour du public.

Si Atos coule, certaines entitées seront rachetées par d'autres sociétés ou elles seront liquidées.
Une partie des opérationnels qui font des la prestation pour les clients pourraient :
- soit se faire embaucher par un client final
- soit se faire embaucher par une autres SSII ou ESN
- soit partir en retraite ou pré-retraite
- soit changer de vie ou d'activités professionnelles
- soit changer de pays

De combien sera alors l'évaporation de ces actifs sur un an dans un pays comme la France ?
Il faudra attendre un a 2 ans pour savoir si le dossier Atos a tourné au merdier pour le pays.
 

inZeBlue

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Oui et non.
Si on considère le marché français, Atos représente 10 000 personnes.
Si 7 000 se retrouvaient au chômage et que 3 500 quittaient définitivement le métier, les tensions devraient être faibles sur un marché qui est déjà en ralentissement.

Une étude (du Syntec me semble-t-il) comparait les départs en retraite à venir dans l'informatique avec le flux de diplômés. Là, il y avait un déficit net, qui concerne le moyen terme.
 

xenon

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Une étude (du Syntec me semble-t-il) comparait les départs en retraite à venir dans l'informatique avec le flux de diplômés. Là, il y avait un déficit net, qui concerne le moyen terme.
@inZeBlue
Aurais-tu le lien vers cette étude ?
Merci d'avance.

Sinon j'ai trouvé çà :
09/2023 / "https://www.cadremploi.fr/editorial...-font-regretter-de-ne-pas-etre-ingenieur.html
extrait :
Agathe Le Berder, scrétaire générale adjointe de l’Ugict-CGT l’explique simplement :
« Le salaire médian en euros constants des ingénieurs est en régression. Pour le dire autrement, on était mieux payé en sortie de diplôme ingénieur en 1997 qu’en 2015. Cela s’est aggravé ces dernières années avec le retour de l’inflation… J’explique cela par la quasi disparition, pour ces populations, des hausses de salaires collectives et l’arrivée des augmentations individuelles et discrétionnaires. Cette dynamique d’individualisation est très dangereuse. On assiste déjà à une montée de l’insatisfaction en partie due à une baisse du pouvoir d’achat de ces populations. »
 

thombal

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Le fait qu'il n'y ait pas de date ferme pour le dépôt des offres ne signifie pas que les auditeurs (Accuracy ...) n'ont pas encore finalisés leurs évaluations ?
 
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map

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Le fait qu'il n'y ait pas de date ferme pour le dépôt des offres ne signifie pas que les auditeurs (Accuracy ...) n'ont pas encore finalisés leurs évaluations ?

Non absolument pas.
Mais il y a des rumeurs qu'un des cabinet aurait rendu une version partielle et qu'il lui manque encore, ou pour être plus précis qu'on ne lui a pas encore donné, des documents pour finaliser cet audit.

Cela signifie surtout que c'est le chaos chez Atos et qu'on a affaire à une bande de branques...
 

map

Moderator
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Le fait qu'il n'y ait pas de date ferme pour le dépôt des offres ne signifie pas que les auditeurs (Accuracy ...) n'ont pas encore finalisés leurs évaluations ?

D'ailleurs dans une société normale, pour rassurer clients et employés (et fournisseurs au passage) on aurait communiqué là dessus en disant que le délai du 31 ne sera pas tenu compte tenu du retard dans les audits.

Il n'y a rien de pire que d'annoncer cela la veille ou l'avant veille.

Je peux d'ores et déjà vous l'annoncer, sauf désistement simultané des banques et de Layani, on aura pas de repreneur au 31 mai, ni au 6 juin date du call de Raoul Roth, car il peut y avoir un troisième round, par exemple que le board se déclare prêt à retenir son offre s'il réajuste tel ou tel point.

Donc dans une hypothèse ultra optimiste on s'achemine vers la 10 juin pour le choix du repreneur.

Il y a aussi un point ultra sensible. K ne veut pas garder Saleh après le 26 juin et Mustier veut garder Saleh jusqu'à la fin de la sauvegarde accélérée. Et K ne cèdera pas.
 

thombal

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D'ailleurs dans une société normale, pour rassurer clients et employés (et fournisseurs au passage) on aurait communiqué là dessus en disant que le délai du 31 ne sera pas tenu compte tenu du retard dans les audits.

Il n'y a rien de pire que d'annoncer cela la veille ou l'avant veille.

Je peux d'ores et déjà vous l'annoncer, sauf désistement simultané des banques et de Layani, on aura pas de repreneur au 31 mai, ni au 6 juin date du call de Raoul Roth, car il peut y avoir un troisième round, par exemple que le board se déclare prêt à retenir son offre s'il réajuste tel ou tel point.

Donc dans une hypothèse ultra optimiste on s'achemine vers la 10 juin pour le choix du repreneur.

Il y a aussi un point ultra sensible. K ne veut pas garder Saleh après le 26 juin et Mustier veut garder Saleh jusqu'à la fin de la sauvegarde accélérée. Et K ne cèdera pas.
Belle bande de pieds nickelés, il faudrait peut être faire revenir Super Thierry qui avait laissé Atos sans dettes ...

Le pire c'est que ce n'est pas une crise du secteur et tous les ESN ne sont pas logés à la même enseigne, pendant qu'Atos s'endette et s'enfonce dans la crise, CGI a racheté pour $400m d'actions cette année auprès de la caisse des dépôts du Québec, en plus des $400m de février 2023 ... pour les annuler


Beau reportage sur le journal de F2 hier soir sur les français qui travaillent en république tchèque, plutôt bien reçu ... pendant ce temps nos brillants politiciens font une tribune puante contre le méchant tchèque
 
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map

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CGI a racheté pour $400m d'actions cette année auprès de la caisse des dépôts du Québec, en plus des $400m de février 2023 ... pour les annuler

CGI est vraiment une cash machine. 1.7Md€ de FCF en 2023... et le même CA que Atos
 

thombal

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CGI est vraiment une cash machine. 1.7Md€ de FCF en 2023... et le même CA que Atos
Dans le dernier article ce ne serait pas une erreur de frappe "étude technico-fonctionnelle" au lieu de "étude technico-fictionnelle" 😂

Quelle est la frontière entre créativité comptable et magouille comptable ?
 
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André

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D'ailleurs dans une société normale, pour rassurer clients et employés (et fournisseurs au passage) on aurait communiqué là dessus en disant que le délai du 31 ne sera pas tenu compte tenu du retard dans les audits.

Il n'y a rien de pire que d'annoncer cela la veille ou l'avant veille.

Je peux d'ores et déjà vous l'annoncer, sauf désistement simultané des banques et de Layani, on aura pas de repreneur au 31 mai, ni au 6 juin date du call de Raoul Roth, car il peut y avoir un troisième round, par exemple que le board se déclare prêt à retenir son offre s'il réajuste tel ou tel point.

Donc dans une hypothèse ultra optimiste on s'achemine vers la 10 juin pour le choix du repreneur.

Il y a aussi un point ultra sensible. K ne veut pas garder Saleh après le 26 juin et Mustier veut garder Saleh jusqu'à la fin de la sauvegarde accélérée. Et K ne cèdera pas.
Une communication interne du jour à tout Atos affirme toujours que le choix sera fait d’ici le 31 mai.
Pas de conditionnel dans leur phrase.
Mais on n’est plus à un « mensonge » prêt
 

cigogne

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Une communication interne du jour à tout Atos affirme toujours que le choix sera fait d’ici le 31 mai.
Pas de conditionnel dans leur phrase.
Mais on n’est plus à un « mensonge » prêt
le "hub" pour donner aux salariés des infos s'est arrêté au 21 mai : moins stressant que le site de Map c'est clair : "This hub is updated regularly. "
 

termathor

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Une communication interne du jour à tout Atos affirme toujours que le choix sera fait d’ici le 31 mai.
Pas de conditionnel dans leur phrase.
Mais on n’est plus à un « mensonge » prêt
Pas tout Atos.
Rien, ici, je pense, parce notre mgmt local sait à quel point c'est démotivant...
 

André

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Pas tout Atos.
Rien, ici, je pense, parce notre mgmt local sait à quel point c'est démotivant...
Alors Atos France



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Lincon

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Un N-3 d'une des plus grandes filiales européennes m'a assuré que l'acquéreur sera informé avant lundi 3 à 9h00. L'entreprise ne tiendra pas un jour de plus sans solution. Demain, l'option des banques tombera et seuls Layani et Kretinsky resteront.
 

Lincon

Member
La même personne qui m'a dit ce qu'on savait aujourd'hui me dit que chacune des offres est à 50 % et que ceux qui doivent prendre la décision ne le savent même pas. Il peut s'agir de l'un ou l'autre des deux et quiconque prétend savoir déjà qui est le gagnant ment.
 

lalab

New member
La même personne qui m'a dit ce qu'on savait aujourd'hui me dit que chacune des offres est à 50 % et que ceux qui doivent prendre la décision ne le savent même pas. Il peut s'agir de l'un ou l'autre des deux et quiconque prétend savoir déjà qui est le gagnant ment.
En résumé, c'est du pile ou face !!
 

inZeBlue

Active member
La même personne qui m'a dit ce qu'on savait aujourd'hui me dit que chacune des offres est à 50 % et que ceux qui doivent prendre la décision ne le savent même pas. Il peut s'agir de l'un ou l'autre des deux et quiconque prétend savoir déjà qui est le gagnant ment.
Un conseil d'administration (pas très inspiré par le passé) va choisir ce que des créanciers (pas très lucides par le passé aussi) préférent.
Sacré jury !
 

thombal

Active member
Plus que quelques jours de suspens, le gagnant qui sera capable de remettre Atos sur les rails sur un horizon de 5 ans à toutes les chances de faire un méchant jackpot
 

galanien

New member
Je suis un travailleur d'ATOS et je préfère qu'ils choisissent K. Pour le meilleur ou pour le pire, je pense que cela apportera des changements.
De nombreux travailleurs attendent des changements.
Nous nous attendons également à une amélioration des salaires à l'avenir. Nous sommes très à la traîne avec l'inflation.
 
Les augmentations, ça tombe pas du ciel... Je pense que les nouveaux recrutés auront la possibilité d'être bien payés s'ils négocient bien, car il y a une sorte de prime de risque à rejoindre un groupe à l'image abîmée et il y a besoin de relancer la machine et de corriger les sous-effectifs les plus préoccupants du point de vue business. Il y a également ceux qui "ne connaissent pas la crise" et qui continueront à avoir des augmentations régulières car ils savent marchander leur compétences (parfois pas des compétences à proprement parler...) auprès de leur hiérarchie.

Pour les autres qui ne sont pas encore partis après des années de vaches maigres, pourquoi les augmenter ? Les repreneurs potentiels sont tous des financiers obsédés par la marge opérationnelle, sur ce point, ça ne changera pas. Ce qui changera, c'est qu'on leur vendra du rêve (à nouveau).

Il existe tout de même des possibilités d'action collectives, mais d'une part, ce n'est pas dans les habitudes des très disciplinés salariés Atos et de la profession, et d'autre part le niveau de corruption de pas mal de représentants syndicaux à Atos (qui eux, au passage, bénéficient d'un généreux budget d'augmentation dédié) est tel (partiellement documenté dans le blog) qu'il y a des chances qu'ils fassent tout pour tuer dans l'oeuf toute contestation sérieuse afin de protéger les intérêts ultimes de leur direction.
 

UnSalarieEviden

Active member
... et d'autre part le niveau de corruption de pas mal de représentants syndicaux à Atos (qui eux, au passage, bénéficient d'un généreux budget d'augmentation dédié) est tel (partiellement documenté dans le blog) qu'il y a des chances qu'ils fassent tout pour tuer dans l'oeuf toute contestation sérieuse afin de protéger les intérêts ultimes de leur direction.
Je suis complètement d'accord à propos de la corruption. Et du clientélisme...

J'ai participé il y a quelques années à une négociation de protocole préélectoral. L'un des responsables des "gros" syndicats m'a dit "on est ici pour défendre nos adhérents" (sous-entendu, pas les salariés...)

L'an dernier, alors qu'il était clair que la scission Atos/Eviden allait tomber à l'eau, les gros (CFTDT-CGC...) se sont empressés de signer des accords séparant les salariés en deux UES pour conserver leur quota d'heures de délégation (vu le nombre, certainement pas payées pour rendre service aux salariés) et exclure les petits syndicats des réunions avec la direction.
 

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