Atos monte au créneau

queb63

Active member
Atos monte au créneau. Face aux attaques de certains actionnaires sur la gestion de la société et son projet de restructuration en cours, le conseil d'administration de la société de services du numérique s'est réuni et a étudié les courriers qui lui ont été adressés jusqu'au 18 septembre. Ces derniers ont choisi, plutôt que de rencontrer la société pour exprimer leurs points de vue et obtenir des réponses, de les médiatiser, en méconnaissance des recommandations de place sur le dialogue entre une société et ses actionnaires, affirme Atos.

Le conseil d'administration a répondu à ces courriers en contestant avec fermeté les allégations contenues dans ces derniers et en soulignant qu'il avait toujours agi dans le seul intérêt social d'Atos. Il a, en particulier, été rappelé que :
- le projet de cession de Tech Foundations annoncé le 1er août 2023 permettrait de concrétiser, dans les meilleures conditions possibles au regard des circonstances actuelles, le projet de séparation d'Eviden et de Tech Foundations qui avait été annoncé le 14 juin 2022,

- Atos est entré en négociations exclusives avec EP Equity Investment le 1er août 2023. Il n'était pas possible d'annoncer plus tôt, lors de l'assemblée générale le 28 juin 2023 ou lors de la communication sur les résultats du premier semestre le 28 juillet 2023, une entrée en négociations exclusives qui n'existait pas encore. Il a été rappelé que le marché avait été informé dès octobre 2022 de l'existence de marques d'intérêt concernant une potentielle acquisition de son activité Tech Foundations,

- le 1er août 2023, c'est une entrée en négociations exclusives pour un projet de cession de Tech Foundations qui a été annoncée : ce projet est soumis à la réalisation de différentes conditions. Il sera soumis, ainsi que la société s'y est engagée, à l'approbation des actionnaires, allant plus loin que la recommandation de l'Autorité des marchés financiers qui ne prévoit qu'un vote non-contraignant en la matière,

- les actionnaires pourront dans ce cas se prononcer sur le projet de cession et les augmentations de capital liées, sur la base d'une information qui sera complétée lors de l'éventuelle signature des accords définitifs et en amont d'une assemblée générale. A ce stade, la société a procédé le 1er août 2023 à une communication sur le projet d'opération qu'elle considère appropriée,

- lorsqu'il a été fait référence lors de l'assemblée générale du 28 juin 2023 à une absence d'augmentation de capital, cela concernait la mise en oeuvre du plan annoncé le 14 juin 2022 qui était le scenario sur lequel la société travaillait. Cette affirmation ne pouvait pas s'appliquer à un projet d'opération qui n'est devenu concret que le 1er août 2023,

- dans ces conditions, la mise en cause récente personnelle de dirigeants et d'administrateurs est injuste et injustifiée. En particulier, le projet de management package, qui a été proposé à l'ensemble de la future équipe dirigeante de Tech Foundations et non à certains dirigeants uniquement, est habituel dans ce type d'opérations. En outre, ce management package serait supporté exclusivement par EP Equity Investment si l'opération se concrétise,

- de surcroît, le conseil d'administration s'est toujours assuré du respect des bonnes pratiques et de l'intérêt social lors des négociations, éclairé par les cabinets Finexsi et BTSG sur différents sujets précisés dans le communiqué du 1er août 2023.

La critique systématique, injustifiée de la société et sa médiatisation orchestrée lui portent préjudice ainsi qu'à ses équipes, ses salariés, ses actionnaires à long terme et ses clients. Elle fait le jeu des vendeurs à découvert et des autres personnes dont l'intérêt est de voir baisser le cours de bourse de la société. La société n'hésitera pas, si elle le considère opportun, à saisir les juridictions compétentes pour faire sanctionner toutes les manoeuvres visant à la déstabiliser.

Malgré des critiques infondées, la société et son conseil d'administration demeurent convaincus de l'importance du dialogue avec les actionnaires et sont toujours ouverts à un échange constructif, conclut Atos.
 

ozymandias

Active member
C'est une blague.

L'histoire du premier aout ça me fait penser au sketch de la boite de conserve qui se périme de Roland Madgane "J'ouvre la boite de conserve à minuit si tous les haricots sont morts mais que la saucisse bouge encore je fais quoi?"

Genre le 28/07 rien n'était dans les tuyaux tout s'est passé le 29-30-31. Et à l'AG pareil il était au courant de rien.
 

kiskool

Member
On arrive à un haut niveau de mensonge et de lâcheté...
Vraiment pour une boîte de ce niveau c'est profondément dommage.
Et cette façon de traiter ses salariés et les actionnaires (propriétaire dune part de l'entreprise) n'est absolument pas professionnelle
 

marc

Active member
Ces personnes vivent dans un autre monde et manquent cruellement de sens commun.
Il n'y a pas de fumées sans feu messieurs
 

LUC13

New member
Je prends ce communiqué comme une première victoire de l'UDAAC.
En effet il confirme bien que le projet de cession de TFCO ainsi que les AK seront soumis à l'approbation des actionnaires.
Peut-on considérer que le risque d'une procédure de conciliation confidentielle est définitivement écarté ?
J'en appelle à la mobilisation des petits actionnaires en adhérant à l'UDAAC.
 

voytos

Member
Et pendant ce temps map continu à faire du trading sur le dos des actionnaires de l adaac. Vraiment aucune retenue. Il s atèle à démolir ce qu il a initié.
 

Big_winnie

New member
Peut-on considérer que le risque d'une procédure de conciliation confidentielle est définitivement écarté ?
Malheureusement je dirais que non : il est exclu "à date en fonction des informations connues du CA", mais Oh ! surprise ! de nouvelles informations vont être portées à leur connaissance les contraignant à activer cette procédure.
De même que "pas d'AK" durant l'AG signifiait "à date en fonction des informations connues du CA, excluant le deal qui n'était pas sur les rails"
 

map

Moderator
Membre du personnel
Peut-on considérer que le risque d'une procédure de conciliation confidentielle est définitivement écarté ?
Pas à ce stade.
C'est un combat judiciaire d'avocats contre avocats. L'UDAAC n'a pas encore tous les fonds nécessaires pour aller jusqu'au bout. Il manque des adhérents
 

voytos

Member
Et je doute que de nouveaux adhérents se pointent vu tes reco intempestives de vente. Si on suit tes reco de trading il n y a plus d udaac.
 

pierre

Active member
Ce que l’on aimerait qu’il nous explique avant le vote, c’est pourquoi faire cadeau de TFCO avec 900 millions dans les caisses, alors que cette entreprise vaut au minimum 1.5 milliard fin 2023 et 3 milliards€ fin 2026.

Cette cession va donc engendrer une perte pour l’actionnaire du futur Eviden de 2.4mds€ immédiatement et 3.9 milliards€ à terme. C’est surtout cela que j’aimerais personnellement comprendre.
 

remi102

Active member
Ce que l’on aimerait qu’il nous explique avant le vote, c’est pourquoi faire cadeau de TFCO avec 900 millions dans les caisses, alors que cette entreprise vaut au minimum 1.5 milliard fin 2023 et 3 milliards€ fin 2026.

Cette cession va donc engendrer une perte pour l’actionnaire du futur Eviden de 2.4mds€ immédiatement et 3.9 milliards€ à terme. C’est surtout cela que j’aimerais personnellement comprendre.
Exact c'est un point clé et personne n'est capable de le clarifier
 
me d habitude. Tentative de nous balader. MA
Ce que l’on aimerait qu’il nous explique avant le vote, c’est pourquoi faire cadeau de TFCO avec 900 millions dans les caisses, alors que cette entreprise vaut au minimum 1.5 milliard fin 2023 et 3 milliards€ fin 2026.

Cette cession va donc engendrer une perte pour l’actionnaire du futur Eviden de 2.4mds€ immédiatement et 3.9 milliards€ à terme. C’est surtout cela que j’aimerais personnellement comprendre.
Ils maintiennent leur mauvaise fois en disant qu'on le vendra 2 milliards, alors que les Passifs repris ne sont pour la plupart pas financiers ni immédiats
 

pierre

Active member
Exact. Les passifs repris sont des charges d’exploitations courantes, ce ne sont pas des charges d’investissement (dettes bancaires ou obligataires). Ils ne sont en aucun cas à intégrer dans la valeur d’entreprise de TFCO payée par Kretinsky/EPEI. La présentation du projet de cession d’une valeur d’entreprise à 1.9mds€ est trompeuse et spoliatrice pour les actionnaires du futur ATOS/Eviden dépossédé de la moitié de son activité, et de 900 millions de trésorerie, soit une perte sèche de 2.4 milliards€ pour les futurs actionnaires Eviden.
 

babaz8

New member
Ne pas oublier cet article de BFM du jour de la journée des investisseurs de Tfco (07/06) qui nous expliquait déjà le "deal" à quelques millions de don près et qui avait déjà fait des remous à l'époque et raison pourquoi B.Meunier a promis à l'AG du 28/06 que si cession il y avait , elle serait créatrice de valeur pour les actionnaires et qu'il n'y aurait pas d'AK. Petit oubli du CA d'Atos ?


... mais Tfco is back ...
 

marcel

Active member
Le communiqué est pathétique. Les arguments ridicules...

Mais il y a un élément fondamental.
C'est la confirmation noir sur blanc (enfin blanc sur noir plus exactement) que le vote des actionnaires sera décisionnaire et non pas uniquement consultatif concernant la scission.

Du coup, étant donné la fronde grandissante au sujet de ce plan, on peut imaginer que Meunier a prévu d'abattre des cartes peu avant la réunion pour défendre son projet. En effet, difficile d'imaginer un vote positif pr lui s'il devait avoir lieu aujourd'hui.

Quels pourraient être ses arguments et sa stratégie ?

1) Annoncer un T3 très laborieux sur TFco et de meilleurs perspectives pour Eviden (avec divers jeux comptables dont il a le secret) afin de rendre plus judicieuse la vente de TFco aux yeux des actionnaires.

2) Annoncer une amélioration du deal, en effet, Kretinsky voit aussi le vent tourner, il va peut être faire un effort sur sa proposition afin d'augmenter les chances de réussite de la cession. Lors de son intervention dans la tribune, Meunier était flou sur le montant du BFR a laissé dans les caisses, initialement 1Md€ mais chiffres soit disant imprécis. Ce montant pourrait très bien avoir été revu à la baisse pour envoyer un meilleur signal.

3) Apparition d'un nouvel investisseur dans le cadre d'une AK réservée pour Eviden, BPI et/ou Thalès/Airbus/Orange/ sopra... C'est LA nouvelle qui serait susceptible de faire basculer le vote. Toute cette scission et ce plan de départ n'avait d'intérêt que si un gros investisseurs uniquement intéressé par Eviden faisait son entrée.

4) Ne rien faire de particulier, abandonner le bateau dans un piteux état. Et annoncer que les actionnaires ont pris leurs décisions contre l'avis du CA et du sien. Par conséquent, il prend note et se retire du groupe. Tout en expliquant que sa proposition était la meilleure solution pour la pérennité du groupe.
En gros, il préfèrera se retirer suite à un désaccord de stratégie en se dédouanant.

" Vous n'avez pas voulu de ma solution, vous serez donc responsables des conséquences "
 

remi102

Active member
Analyse pertinente. En espérant qu'il n'y ait pas de mesure de sauvegarde avant. Le flou des comptes étant la règle comptable d'Atos .....
 

Big_winnie

New member
C'est la confirmation noir sur blanc (enfin blanc sur noir plus exactement) que le vote des actionnaires sera décisionnaire et non pas uniquement consultatif concernant la scission.
il a déjà fait le coup :
il n'y aura pas d'AK* *en l'état actuel du plan de scission et en omettant les négo en cours avec Kretinsky
La scission sera soumisse au vote en AG* *en l'état actuel des finance du groupe et en omettant la possibilité d'une dégradation à venir entrainant une conciliation

La prochaine étape c'est le PW pour annoncer le changement de l'objectif 2023 (malgré un S1 très en deçà des prévisions, ils ont maintenu les objectifs 2023) et l'utilisation de ce PW pour passer outre le vote.

Si @map a des news sur l'hypothèse de conciliation je suis preneur !
 
Dernière édition:

fasafr

Member
Moi ce qui m'a le plus frappé c'est ça :

La critique systématique, injustifiée de la société et sa médiatisation orchestrée lui portent préjudice ainsi qu'à ses équipes, ses salariés, ses actionnaires à long terme et ses clients.​

Ha mais voila ! voilà pourquoi l'action ATOS dévisse depuis 2 ans !! C'est à cause des petits actionnaires !! On critique, on critique !!! Et l'action en pâti !! Arrêtons de critiquer cet escroc de Meunier et tout ira bien. (pour lui)
 

marcel

Active member
Ses arguments sont minables. La chose qui est vrai c'est que tout ce vacarme ne doit pas aider à consolider le carnet de commande sur le T3.

Mais c'est pas le pb de la fronde des actionnaires, c'est plus l'état financier pitoyable de la société et les solutions pour y remédier qui ne sont pas crédibles et qui sèment le doute chez les investisseurs et les potentiels clients.

Le vote des actionnaires on a bien compris que Meunier s'assoit dessus. La seule issue est qu'il dégage.
Je partage l'idée qu'il faut absolument qu'il dégage.
Mais je ne crois absolument pas qu'il puisse en l'état, s'assoir sur le vote des actionnaires. En tout cas, pas avec le communiqué officiel du jour qui mentionne clairement que le vote sera décisionnaire.

Même s'il peut faire croire qu'il n'a pas peur des poursuites et que celles ci ne sont pas recevable, ce n'est pas vrai, et c'est encore moins vrai pour la totalité du CA.

Donc après avoir écrit ça, prendre le risque de jouer avec la conciliation et de déclencher une mesure de sauvegarde pour contourner le vote serait perçu comme un affront par les actionnaires et déclencherait la furie de tous (furie déjà bien présente). Les attaques en justice déjà en cours ne feront que de s'amplifier et la pression sur le CA deviendrait intenable, ce qui est certainement déjà très palpable. Bcp quitteront le navire et ce sera la fin de Meunier.

Pour moi, ce n'est pas du tout une option. On peut s'attendre à tt avec lui, mais perso, je n'y crois plus du tout avec le communiqué du jour.

Pour moi, le fait d'avoir confirmé que le vote ne serait pas à titre consultatif implique qu'il a un atout dans sa manche que j'ai déjà évoqué pour rendre le deal plus charmant et tenté de convaincre afin de sauver sa peau.
Mais encore faut il que cet atout soit de taille, et pas uniquement une entourloupe à la Meunier pour empapaouter l'actionnaire, hélas, sur ce point, j'ai bcp moins de conviction !!!
 

hayd75

Active member
Honnêtement pour ma part, j'ai du mal à concevoir que Meunier et le CA soient aussi incompétents ou naïfs. Pourquoi parler d'une AK si vite début août avec un tel flou?

Surtout qu'on a beau vouloir distinguer Atos de tous les groupes cyber qui se vendent à des milliards, on a parfois l'impression qu'Atos joue sur un marché tout seul alors qu'une grande partie des valorisations sont comparatives (d'où le fait que Thalès ne pourra pas brader la cyber de manière caricaturale). De plus le capitalisme français doit gérer quatre cas extraordinaires en un an: EDF, Orpea, Casino, Atos.

EDF: je continue de penser que l'Etat n'a pas spolié l'actionnaire, a même été généreux. Il faut un modèle de l'actif qui ne fait que grimper pour penser que l'Etat a spolié l'actionnaire. C'est une limite simple du capitalisme pur, l'énergie ici est trop importante pour se réduire à un pur jeu financier.

Orpea: enrichissement de la puissance publique contre les actionnaires gloutons (qui ont trop joué sur la dette sans doute en pensant que l'immobilier ne pourrait que grimper). La dette de 8 milliards à moins d'un an, on utilise des stratagèmes moraux (améliorer la condition des personnes âgées en maisons de retraite à croire que ce gouvernement n'a pas affaiblit la puissance publique et notamment l'hôpital) et l'effondrement du prix de l'immobilier commercial pour rendre impossible la cessation des actifs du groupe.

Casino: Petits porteurs floutés par un dirigeant/actionnaire de génie devant aussi un mur de la dette. Enrichissement potentiel d'un ultra riche. Même en vendant les actifs comme Monoprix, Franprix, la dette de 8 milliards à moins d'un an est un vrai casse tête.

Atos: Dette importante mais gérable à court terme. Si on vend l'infogérance en 3 jours, je pense que la cyber se vend en 3 heures. Je veux bien que le juge ait toute liberté mais pour le capitalisme français qui cherche à se financiariser c'est je pense un cas intéressant, et sauf si le macronisme se révèle finalement être un pouvoir pour les ultra riches, pourquoi dans les mois qui viennent aller jusqu'à "spolier" les petits porteurs? Et prendre la défense d'un retraité qui n'est que financier.

Donc les scénarios très noirs pour spolier les actionnaires je les vois, mais pour que le politique, le juridique, et même Meunier l'exécutent, vraiment ça me donnerait juste la conviction que je préfère encore le capitalisme américain où de telles escroqueries n'auront lieu qu'en temps de graves crises. Ils ont pris la décision dans plusieurs cas de protéger les "petits porteurs". Dans le cas d'Atos, vraiment je ne vois pas l'erreur qu'aurait fait le petit porteur qui est rentré à 20/30 ou 40 euros. Ou alors c'est bon, tout le monde arrête de travailler et se spécialise en trading/banquier.
Et pour Edouard Philippe, un présidentiable, pour moi c'est éliminatoire, un job qu'on peut presqu'appeler ça du salariat déguisé dans un réseau de pouvoirs qui s'auto-entretient et va jusqu'à affaiblir un "fleuron national". Je ne vois pas comment dans un mouvement politique d'extrêmisassions, la gauche radicale ne fera pas tourner ce disque h24 contre lui.

Parce que tout de même, le plan de Meunier pour être acceptable, c'est juste une AK relutive- 20 serait passé facilement. Aujourd'hui, même 15 passe. Les ultra riches sont ils encore plus gourmands? Ils ont l'assurance dans ce plan d'être débarrassé de l'infogérance et "des ingénieurs allemands trop payés qui sont remplaçables par des indiens". C'est vraiment ça finalement qui me choque le plus, c'est même pas le plan de Meunier, mais quoi, aucun groupe français, aucun milliardaire français ne se dit que 700 millions sur Atos c'est une belle chose pour la dynamique financière et surtout technologique de la France?
 

pierre

Active member
"- les actionnaires pourront dans ce cas se prononcer sur le projet de cession et les augmentations de capital liées, sur la base d'une information qui sera complétée lors de l'éventuelle signature des accords définitifs et en amont d'une assemblée générale. A ce stade, la société a procédé le 1er août 2023 à une communication sur le projet d'opération qu'elle considère appropriée,"

Il faudrait que l’amont se situe au moins un mois avant l’AGE et pas une semaine.

Les actionnaires auront ainsi le temps d’essayer de comprendre la logique d’un conseil d’administration d’Atos qui affirme que ces deux opérations de cession TFCO et d’AK d’EVIDEN créeront de la valeur et sont appropriées pour l’actionnaire. Il pourra nous expliquer avec cette information, en quoi la cession de TFCO avec une perte de valeur d’entreprise de 2.4 milliards€ pour les actionnaires du futur Eviden, est créateur de valeur pour l’actionnaire dont il est censé défendre les intérêts ?

Pour l’instant le projet tel qu’il est présenté créé de la valeur pour EPEI/Kretinsky qui achète un actif à des conditions inimaginables, et pour les banques qui garantissent l’AK et qui vont pouvoir racheter à vil prix tous les DPS Atos/Eviden des petits porteurs qui n’auront pas les moyens de souscrire après avoir été trop crédule sur les communiqués pour le moins trompeurs du management d’Atos.
Ce projet est encore plus rémunérateur pour tous les cabinets de conseils et intermédiaires qui ont imaginé un tel scenario.
 

robinson

New member
A hayd75, l'Etat a véritablement spolié les PP d'EDF en leur faisant supporter délibérément les coûts de sa politique énergétique désastreuse (Fessenheim, Astrid, Arenh, tarifs cadeau...), ou sinon il faut considérer qu'il les a escroqué en leur faisant croire qu'une société publique stratégique pouvait faire l'objet d'un actionnariat particulier et en ne leur remboursant que le tiers de leur mise.
 

mike

Member
A hayd75, l'Etat a véritablement spolié les PP d'EDF en leur faisant supporter délibérément les coûts de sa politique énergétique désastreuse (Fessenheim, Astrid, Arenh, tarifs cadeau...), ou sinon il faut considérer qu'il les a escroqué en leur faisant croire qu'une société publique stratégique pouvait faire l'objet d'un actionnariat particulier et en ne leur remboursant que le tiers de leur mise.
Et en bloquant les marges du KWh, produit à bas prix, et obligé de vendre au rabais du fait des accords européens, c'est une cata pour les actionnaires et les salariés PEE, ruinés aussi, rentrés pour la plupart à 30 euros
 

hayd75

Active member
A hayd75, l'Etat a véritablement spolié les PP d'EDF en leur faisant supporter délibérément les coûts de sa politique énergétique désastreuse (Fessenheim, Astrid, Arenh, tarifs cadeau...), ou sinon il faut considérer qu'il les a escroqué en leur faisant croire qu'une société publique stratégique pouvait faire l'objet d'un actionnariat particulier et en ne leur remboursant que le tiers de leur mise.
Oui mais j'ai été regardé, déjà c'est particulièrement long, on parle donc d'un mouvement 2006/2022, donc lors de l'IPO, les pp ont pu faire x2,5.
Ensuite krach 2008 et elle revient à 38 (sachant qu'il y a le dividende en plus).

Ensuite, 2011, accident nucléaire au Japon et surtout décision allemande de quitter le nucléaire. La France n'est que le second pays décisionnaire, donc la politique pro nucléaire se verra forcément questionnée.
Une façon d'attaquer le nucléaire français, c'est simple, c'est la concurrence, casser le monopole d'EDF. Et la proportion du nucléaire en France devient indéfendable. Quand vous avez la première nation de l'UE qui soudain se rêve en idéaliste énergétique avec le charbon comme refoulé et qu'en plus vous connaissez l'histoire allemande ou la pensée allemande (ils ont tout de même produit l'idéalisme absolu), vous savez qu'il va y avoir quelques difficultés.

Ensuite gros problèmes pour les infrastructures du nucléaire (Areva coule), ce n'est pas EDF mais c'est directement lié à EDF. On comprend que la France seule aura du mal pour de tels programmes. Or où sont les autres puissances nucléaires? USA/Chine/Russie.
Et entre 2012 et 2014 elle fait 100% pour revenir à plus de 25, donc avec le dividende, le pp revient à son prix.

Et ce que je dis c'est en comparatif avec Atos, où est le marché libre des centrales nucléaires? Quels actifs EDF va-t-il vendre? A qui? Comment faire exister de la concurrence quand EDF a un tel monopole? (Il faut forcément affaiblir celui qui a les avantages).
Pour une comparaison imagée, le nucléaire c'est un peu si vous investissiez sur Atos car vous croyez en l'informatique quantique. Il y a tellement d'inconnues, de complexités, de risques.
Puis l'énergie, c'est un bien de première nécessité, vous ne pouvez pas imposer aux français ce que vous voulez, vous devez gérer l'équilibre quitte à faire des pertes via EDF et les actionnaires.
Les investissements futurs d'EDF c'est combien en dépense d'investissement? C'est quoi le FCF d'EDF pour les 10 prochaines années?

Honnêtement sans l'Etat, EDF valait 0 en investissement/trading, des pertes colossales non récupérables car risque de révolte populaire. Pensez juste au marché de l'immobilier, on bloque les loyers, c'est pas pour ennuyer les propriétaires, c'est pour éviter la misère des locataires et la révolte populaire.

Atos est loin de tout ça je trouve. La révolte populaire de quelques ingénieurs français et d'un peu plus d'ingénieurs allemands? Qui recevront un joli chèque et feront tournés dans leur tête "je suis surdiplômé" comme adorent se dire les gens qui ont un bac+5 ou 8. La révolte ira pas très loin.
Et on a un actif qu'on peut vendre en quelques heures, restructurer et tenir le temps de la crise.

J'ai une question, combien se vendrait la partie supercalculateurs? Et à part pour la hype, la publicité, en quoi ça c'est profondément lié au reste d'Eviden? Peut-on en obtenir 700 millions?
 

robinson

New member
Oui mais j'ai été regardé, déjà c'est particulièrement long, on parle donc d'un mouvement 2006/2022, donc lors de l'IPO, les pp ont pu faire x2,5.
Ensuite krach 2008 et elle revient à 38 (sachant qu'il y a le dividende en plus).

Ensuite, 2011, accident nucléaire au Japon et surtout décision allemande de quitter le nucléaire. La France n'est que le second pays décisionnaire, donc la politique pro nucléaire se verra forcément questionnée.
Une façon d'attaquer le nucléaire français, c'est simple, c'est la concurrence, casser le monopole d'EDF. Et la proportion du nucléaire en France devient indéfendable. Quand vous avez la première nation de l'UE qui soudain se rêve en idéaliste énergétique avec le charbon comme refoulé et qu'en plus vous connaissez l'histoire allemande ou la pensée allemande (ils ont tout de même produit l'idéalisme absolu), vous savez qu'il va y avoir quelques difficultés.

Ensuite gros problèmes pour les infrastructures du nucléaire (Areva coule), ce n'est pas EDF mais c'est directement lié à EDF. On comprend que la France seule aura du mal pour de tels programmes. Or où sont les autres puissances nucléaires? USA/Chine/Russie.
Et entre 2012 et 2014 elle fait 100% pour revenir à plus de 25, donc avec le dividende, le pp revient à son prix.

Et ce que je dis c'est en comparatif avec Atos, où est le marché libre des centrales nucléaires? Quels actifs EDF va-t-il vendre? A qui? Comment faire exister de la concurrence quand EDF a un tel monopole? (Il faut forcément affaiblir celui qui a les avantages).
Pour une comparaison imagée, le nucléaire c'est un peu si vous investissiez sur Atos car vous croyez en l'informatique quantique. Il y a tellement d'inconnues, de complexités, de risques.
Puis l'énergie, c'est un bien de première nécessité, vous ne pouvez pas imposer aux français ce que vous voulez, vous devez gérer l'équilibre quitte à faire des pertes via EDF et les actionnaires.
Les investissements futurs d'EDF c'est combien en dépense d'investissement? C'est quoi le FCF d'EDF pour les 10 prochaines années?

Honnêtement sans l'Etat, EDF valait 0 en investissement/trading, des pertes colossales non récupérables car risque de révolte populaire. Pensez juste au marché de l'immobilier, on bloque les loyers, c'est pas pour ennuyer les propriétaires, c'est pour éviter la misère des locataires et la révolte populaire.

Atos est loin de tout ça je trouve. La révolte populaire de quelques ingénieurs français et d'un peu plus d'ingénieurs allemands? Qui recevront un joli chèque et feront tournés dans leur tête "je suis surdiplômé" comme adorent se dire les gens qui ont un bac+5 ou 8. La révolte ira pas très loin.
Et on a un actif qu'on peut vendre en quelques heures, restructurer et tenir le temps de la crise.

J'ai une question, combien se vendrait la partie supercalculateurs? Et à part pour la hype, la publicité, en quoi ça c'est profondément lié au reste d'Eviden? Peut-on en obtenir 700 millions?
Vous oubliez que l'Etat était en même temps autorité règlementaire et actionnaire majoritaire, et que c'est avec sa qualité régalienne qu'il a ruiné EDF, et que c'est avec sa qualité de majoritaire au capital qu'il a fait son OPA pour exproprier les PP à très bon compte.
Observer par ailleurs que le tarif EDF a été augmenté en 2023 de 26,5%, donc après l'évaluation d'étatisation, et sans révolte populaire.
Si EDF valait 0 sans l'Etat, en vendre l'action à 79€ en 2007 était quand même une bien grosse escroquerie, puisque rachetée à seulement 12€ en 2023.
 

hayd75

Active member
Vous oubliez que l'Etat était en même temps autorité règlementaire et actionnaire majoritaire, et que c'est avec sa qualité régalienne qu'il a ruiné EDF, et que c'est avec sa qualité de majoritaire au capital qu'il a fait son OPA pour exproprier les PP à très bon compte.
Observer par ailleurs que le tarif EDF a été augmenté en 2023 de 26,5%, donc après l'évaluation d'étatisation, et sans révolte populaire.
Si EDF valait 0 sans l'Etat, en vendre l'action à 79€ en 2007 était quand même une bien grosse escroquerie, puisque rachetée à seulement 12€ en 2023.
Ils ont fait une deuxième vente d'actions à 79 euros?
Car généralement les IPO de société d'états ne sont pas désavantageuses et sont même "populaires". Après il suffit de regarder le patrimoine de la classe politique pour voir ce qu'ils y comprennent...pas grand chose.
Après c'est un actionnaire, les français n'ont pas à financer la bêtise de petits actionnaires.
 

hayd75

Active member
Noter en outre que les petits actionnaires sont très souvent des épargnants français, comme chez Atos, dont effectivement la bêtise reste évidente.
"L’allongement probable de la durée de vie des centrales nucléaires et la construction de la première centrale du type EPR à Flamanville constituent des éléments favorables supplémentaires"

C'est sur cette base, que je raisonnais.
Mais pour moi il y avait eu l'IPO, la vente à 79 euros est un joli coup financier.

Et ensuite, c'est tellement loin de mes stratégies, que je te remercie de m'avoir informer de cette vente au plus haut!
 

leila31

Active member
Plusieurs mois avant l'OPA à 12€ ....le cours était descendue à 6 ou 7 euros.
Donc ça valait le coût pour les actionnaires récents.
Par contre, les anciens et aussi les salariés (plan épargne bloqué sur 5 ans) ont perdu beaucoup d'argent.
Si OPA sur Atos, cela risque de se passer de la manière.
 

B04

Active member
@leila31 je pense que c'est le plan de Meunier depuis l'abandon d'Airbus.

On vend tfco à n'importe quel prix et ensuite le tour d'eviden 100% à airbus ....ainsi Meunier pourra se vanter de ne pas avoir de successeurs qui pourraient, plus encore, voir sa médiocrité en terme de gestion d'entreprise.
 

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