Sanofi chute

loser62

Well-known member
une belle valeur défensive , mais voilà voilà , faut trouver un bon point d'entrée , elle a pour tradition de chuter violemment , aujourd'hui donc -15 % .
Si vous connaissez l'entreprise , si vous z'avez des z'avis ...
 

Bobby

Member
Pour moi, beaucoup trop de dettes et surtout beaucoup trop d'écarts d'acquisitions. Ce qui fait un bilan illisible et les mouvements de cours violents qu'on constate au moindre petit écart de publication. Elle est encore hyper bien valorisée (plus de deux fois son chiffre d'affaires, c'est excessivement enviable). Attention à la prochaine gamelle qui sera encore plus forte.
 

loser62

Well-known member
"Le fabricant français de médicaments Sanofi a déclaré vendredi qu'il envisageait la cotation séparée en Bourse de son activité "Santé Grand Public" à partir du quatrième trimestre de l'année prochaine, alors qu'il cherche à stimuler le développement de nouveaux médicaments.

"Sanofi étudie les scénarios de séparation possibles, mais estime que la voie la plus susceptible d’être empruntée serait celle d'une opération sur les marchés de capitaux par la création d’une société cotée en bourse dont le siège serait à Paris", a déclaré Sanofi dans un communiqué.

Le calendrier a pour objectif de maximiser la création de valeur et de récompenser les actionnaires de Sanofi et l'opération fera l'objet d'une consultation auprès des partenaires sociaux, indique Sanofi."
 

keru2

Active member
On prend un morceau de Sanofi et on le fait coter en bourse, donc ce qui reste vaut moins puisque asis sur moins de valeur.
C'est un peu comme Euroapi.
 

lamaban

Active member
Bobby, un leverage de 0,7x, y a pire comme dettes…C’est même assez anecdotique. Ou bien tu as d’autres infos ?

Ps : pas intéressé par l’achat mais éventuellement intéressé par une vad
 

loser62

Well-known member
un sujet a été lancé sur le forum bourso , j'ai demandé l'autorisation au forumeur de poster son avis ici :

ESKALIBUR

27 oct. 2023•10:26

E.84.70 SANOFI

Acte 1/-EUROAPI : pourra mieux se développer tout seul...Introduction en bourse et chute vertigineuse.

Acte 2/- Pôle santé grand public pourra mieux se développer tout seul...
introduction en bourse prévue en 2024...
Mais oui.. qui va y croire encore ?

Cordialement

le lien :

SANOFI : SANOFI ET LE GRAND MENSONGE
 
Dernière édition:

loser62

Well-known member
du même :

"E.85.27 € SANOFI

Hello M165443
Et salut les autres

Mon estime est partagée.

Chaque forumeur peut peser les posts, les contredire ou les commenter.

La peur en ces périodes troublées est de partout.
Ce n'est que la conséquence de l'immobilisme et l'évolution des communications ; on dit tout et son contraire.

Les petits incidents ou les gros ne sont rien tant qu'ils sont loins ou bien si on n'est pas concerné.
Je ne suis pas concerné par l'affaire Sanofi aujourd'hui, mais je suis révolté et solidaire des investisseurs qui ont cru les boniments de Sanofi.
Je pense que les porteurs EUROAPI devraient être indemnisés.
Je n'en suis pas, car j'ai vendu au bon moment.

Pour cette activité G.P. je ne croirai aucun mot et aucun chiffre.
Je pense que c'est un moyen d'obtenir du cash c'est tout.
Si j'ai une activité rentable je ne la vends pas.

Cordialement "
 

Bobby

Member
Bobby, un leverage de 0,7x, y a pire comme dettes…C’est même assez anecdotique. Ou bien tu as d’autres infos ?

Ps : pas intéressé par l’achat mais éventuellement intéressé par une vad
Il y a 49 milliards d'écarts d'acquisitions et 21 milliards d'incorporels ... Qu'il y a t-il dans ces postes ? Vous le savez vous? Moi pas... du coup ça relativise le montant des fonds propres. Sont-ils tangibles? Et du coup le leverage...
 

lamaban

Active member
Intéressant, je vais creuser.
En revanche je parle du leverage dette nette/ebitda, qui est relativement modeste - pas des fonds propres.
La question de la crédibilité des fonds propres est aussi au cœur du dossier Atos, qui a 5 milliards de goodwill au bilan.
Toutefois, peu d’analystes ou de fonds s’appuient sur les fonds propres pour leur calcul de valorisation.
La preuve avec une société Edenred qui a des fonds propres négatifs (spin-off un peu bizarre avec Sodexo) et qui est pourtant très généreusement valorisée
 

loser62

Well-known member
21 milliards d
s
l'incorporel ... j'avais le même problème quand j'essayais de décrypter le vocabulaire des artisans , ravaleurs de façade , les "encorbellements " " les bas reliefs "
tout est fait pour compliquer la vie du profane :

On distingue les biens corporels, qui correspondent aux choses matérialisables et commercialisables, et les biens incorporels, qui correspondent aux droits sur les choses et aux droits personnels, et les droits dits mixtes, comme les droits de propriété littéraire et artistique et les droits de propriété industrielle

je connaissais le terme de par un investissement sur un editeur de jeux videos ( dontnod ) , le terme incorporel renvoie à ce que son nom indique : une espérance , une réalité froide ou un désespoir absolu , à vous de choisir ...
 

keru2

Active member
Dans les biens incorporels il y a les brevets des molécules et de leurs propriétés thérapeutiques qui ont une duré de 20 ans à partir du dépôt.
 

Bobby

Member
Le trait commun à toutes ces valeurs : les bilans sont illisibles pour moi (je suis certainement un peu con et pourtant j'ai fait de la compta).
Des montagnes de goodwills, d'incorporels, dettes et la plupart du temps des cours très bien valorisés souvent plus de deux fois le chiffre d'affaires... et cerise sur le gâteau, des dividendes ridicules quand ce ne sont pas des communications financières ésotériques pour le pas dire fumeuses. J'ai mis à la trappe Sanofi, Alstom, Eutelsat, Atos, Casino, Clériane, Orpéa, et plein d'autres...

Comme je ne comprends pas très bien le business et carrément pas le bilan, je reste à l'écart (c'est mon pognon quand même).

Au final je n'investis que dans les sociétés dont je comprends parfaitement le bilan et le métier, généreuses en dividendes, ultra décotées et à la communication exemplaire.
 

lamaban

Active member
Même approche de mon côté.
Mais il n’y en a pas beaucoup…
Peut-être Tf1, Rubis, Total, GroupeSFPI (mais secteur sinistré).
Et c’est pas des boîtes qui font rêver non plus niveau perspectives
 

marc

Active member
Je travaille Rubis mais il faut être super-réactif pour ne pas perdre. Les résistances sont lourdes et les supports sont enfoncés à chaque nouvelle vague de correction.
Je fais des entrées / sorties à 0 par rupture des Stop remonté à break even.
En espérant ne pas louper la bonne entrée
 

lamaban

Active member
Rubis est un dossier que je maîtrise bien, y compris sur le plan personnel (je connais leur business de près, au quotidien).
L’augmentation de la dette, liée à l’acquisition de Photosol (qui n’est pas absurde), et certaines charges non-récurrentes, qui étaient toutefois très prévisibles (perte de change suite à la décision brutale, en juin dernier, de la Banque centrale du Nigeria, de réaligner tous les taux de change formels et informels) pèsent sur la tendance à court terme.
Le statut de la commandite empêche aussi l’entrée de certains fonds us, qui y sont opposés par principe, tandis que les fonds européens sont frileux pour des raisons ESG.

Niveau business, en revanche, et long terme, je n’ai aucun doute sur une croissance pérenne et non-cyclique des résultats financiers.

À acheter pour le rendement, comme on achèterait un appartement dans une ville décotée, sans trop penser à le revendre à court terme.

Au niveau actuel, c’est globalement dérisqué
 

Bobby

Member
Même approche de mon côté.
Mais il n’y en a pas beaucoup…
Peut-être Tf1, Rubis, Total, GroupeSFPI (mais secteur sinistré).
Et c’est pas des boîtes qui font rêver non plus niveau perspectives
Il n'y en a pas beaucoup. TF1 est dans celles là. Beaucoup plus d'actifs que sa capitalisation (dont beaucoup d'immobilier et de trésorerie), trésorerie nette de dettes très excédentaire, gros dividende, bonne comm financière, résultats toujours positifs, bref côté bilan et compte de résultat, c'est parfait. Effectivement elle ne fait pas rêver côté perspectives et pourtant elle est présente sur tous les usages de la télévision, y compris les nouveaux, streaming (offre payante et non payante), production de contenus, tv linéaire et non linéaire ... La concentration du secteur a failli avoir lieue avec M6. Elle se fera tôt ou tard. Et la Loi sur l'audiovisuel est appelée à évoluer. Il faut l'acheter aux cours bas actuels et la revendre vers les 9 euros (cycle qu'elle fait environ tous les ans). On gagne ainsi sur les dividendes et en capital.
 

lamaban

Active member
Certes, mais je ne trouve pas qu’une approche aussi purement comptable soit appropriée, à titre personnel.
La tendance actuelle est à l’excès inverse chez les financiers : ne pas regarder le bilan et s’intéresser uniquement au free cash flow et à la croissance du chiffre d’affaires et des bénéfices.
Je pense que la vérité devrait être entre les deux.
Certaines sociétés sont endettées mais leurs dettes sont pertinentes, car liées à des projets d’acquisition externe relutive.
Tf1 a quand même 3 handicaps majeurs qui m’empêchent d’avoir plus qu’une très petite ligne à l’heure actuelle : le risque sur la pérennité du business à long terme, la stagnation des résultats ces dernières années et l’exposition de la performance financière aux revenus publicitaires, et donc aux cycles macro.
À la fin, le RN à 9 mois est tout de même de -7,6% en 2023 vs. 2022. Et moi, un RN en baisse, ça me refroidit.
 

Bobby

Member
Certes, mais je ne trouve pas qu’une approche aussi purement comptable soit appropriée, à titre personnel.
La tendance actuelle est à l’excès inverse chez les financiers : ne pas regarder le bilan et s’intéresser uniquement au free cash flow et à la croissance du chiffre d’affaires et des bénéfices.
Je pense que la vérité devrait être entre les deux.
Certaines sociétés sont endettées mais leurs dettes sont pertinentes, car liées à des projets d’acquisition externe relutive.
Tf1 a quand même 3 handicaps majeurs qui m’empêchent d’avoir plus qu’une très petite ligne à l’heure actuelle : le risque sur la pérennité du business à long terme, la stagnation des résultats ces dernières années et l’exposition de la performance financière aux revenus publicitaires, et donc aux cycles macro.
À la fin, le RN à 9 mois est tout de même de -7,6% en 2023 vs. 2022. Et moi, un RN en baisse, ça me refroidit.
Pour Sanofi, le résultat net est en baisse de -11,5% au T3... de quoi refroidir vu qu'il n'était déjà pas très élevé.
Le Cash flow libre est en chute de -31,2%...
Même le chiffre d'affaires est en baisse de -4,1%...
Le résultat opérationnel est en baisse de -10,4%
Quant à la dette nette elle a beaucoup augmenté.

A neuf mois, le bénéfice net de TF1 (0,66 euros par action) est deux fois supérieur à celui de Sanofi... Le potentiel des baisse de Sanofi est donc encore potentiellement très important.

Quant au free cash flow dégagé par Sanofi, il ne représente que de 5% de la capitalisation lorsqu'il représente 10% de la capitalisation chez TF1.

Quant à la pérennité du business, Sanofi a été incapable de concevoir un vaccin pour le covid... et n'a pas su profiter de la crise du covid. J'ai vu que Sanofi allait injecter 2 milliards dans la recherche et développement, en théorie c'est bien, mais j'espère que ce ne sera pas en pure perte.
 
Dernière édition:

lamaban

Active member
Bobby, je suis bien d’accord. Je pense que nous ne sommes pas compris : je n’ai aucune intention de devenir actionnaire de Sanofi, je pense même entrer en vad sur le dossier en cas de rebond.

En revanche, je ne trouve pas que la décote sur Tf1 soit entièrement injustifiée. Et mon sentiment est que plusieurs sociétés value, notamment dans le domaine pétrolier ou para-pétrolier, mais aussi banques/assurances et automobile sont plus intéressantes.

En vrac, je serais plus à l’aise à renforcer mes positions sur Stmicro, Rubis, BNP, Stellantis, Michelin etc. que sur Tf1 dans une optique moyen terme
 

Bobby

Member
Bobby, je suis bien d’accord. Je pense que nous ne sommes pas compris : je n’ai aucune intention de devenir actionnaire de Sanofi, je pense même entrer en vad sur le dossier en cas de rebond.

En revanche, je ne trouve pas que la décote sur Tf1 soit entièrement injustifiée. Et mon sentiment est que plusieurs sociétés value, notamment dans le domaine pétrolier ou para-pétrolier, mais aussi banques/assurances et automobile sont plus intéressantes.

En vrac, je serais plus à l’aise à renforcer mes positions sur Stmicro, Rubis, BNP, Stellantis, Michelin etc. que sur Tf1 dans une optique moyen terme
Pas de souci. On est là pour échanger en toute courtoisie.
Pour Rubis (au risque de choquer), je la trouve pas si bon marché. Elle a 1 milliard de dette nette et sa capitalisation est de 2 milliards... soit 3 milliards pour des résultats somme toute assez faibles (171 millions sur 6 mois). En comparaison TF1 avec sa capitalisation de 1,4 milliard et sa trésorerie nette de dettes de 0,36 milliards soit 1 milliard seulement pour 182 millions de résultat annuel. La décote penche pour TF1 de surcroit non endettée.
 

lamaban

Active member
C’est un raisonnement trop statique de mon point de vue. La dette nette que vous évoquez est entièrement imputable à l’acquisition récente de Photosol, qui ne contribue pas encore au RN. Il y a un an, le rapport de force Rubis/tf1 aurait été inversé selon votre raisonnement, puisqu’il n’y avait pas de dette dans Rubis à l’époque.
Avec des raisonnements purement comptables et statistiques de ce type, toute croissance externe par acquisition est forcément mauvaise, puisqu’à l’instant t de l’acquisition elle contribue à augmenter la dette sans contrepartie immédiatement équivalente sur le fcf.
Par ailleurs mon critère n. 1 est la pérennité de la croissance des résultats financiers : en l’occurrence j’y crois beaucoup plus sur Rubis que sur Tf1.
 
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lamaban

Active member
Par ailleurs, le fait de prendre la valeur d’entreprise et non la capitalisation boursière pour l’estimation des ratios de valorisation est problématique sur le plan méthodologique car cela revient à compter de manière redondante la dette, qui est comptabilisée 2 fois, en valeur absolue et comme coût de l’endettement financier annuel. Si une société très endettée a un PER de 5x, ce PER intègre déjà la dette par définition puisque le coût annuel de l’endettement financier fait baisser d’autant le résultat annuel. Donc il faut soit rapporter la VE à l’EBI (valeur d’entreprise sur résultat avant charge de la dette), soit la capitalisation boursière au RN, mais pas la valeur d’entreprise au RN
 

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