MAP semble convaincu qu'une OpA avant la scission est possible. J'en étais persuadé pdt longtemps, mais ce scénario est totalement sorti de mes hypothèses. Cette conviction m'amène à me reposer la question.
LES POINTS QUI PORTENT CETTE THESE ?
1) Coiffer sur le poteau les concurrents, en attaquant le premier par surprise avant la scission alors que bcp doivent avoir un plan de bataille pour Évidian post scission.
2) Onepoint a tenté le coup, mais uniquement sur la partie Évidian. La fin de non recevoir qui lui a été renvoyé a dû lui faire mal. Il avait lancé qu'il n'en resterait pas là. Quelles sont les autres options sachant qu'il ne fera pas le poids face aux autres concurrents pour Évidian une fois la scission effective ?
3) Avoir une décote, l'action est encore très fortement sous valorisée car elle prend en compte le risque financier et le coût de la restructuration de New Atos. Bcp d'actionnaires ont un PRU bcp plus faible qu'avant et une opa à vil prix passera plus facilement. Attendre la scission c'est prendre le risque d'une bataille acharnée face à des concurrents et devoir payer bien plus
4) La fuite des discussions pour l'entrée au capital d'Airbus ds Évidian dès sa mise en bourse. Ça a le mérite de mettre un coup de pieds dans la fourmilière. Car tout autre acteur intéressé va être forcé de trouver une riposte. Si il y a un arrangement entre Airbus et Atos, Thalès et consort ne pourront plus rien une fois la scission effective et qu'airbus possédera 29% du capital. Donc soit il entre en négociation lui aussi auprès d'Atos pour négocier un partenariat plus avantageux dans l'entrée dans Évidian voir une prise totale de celui ci au prix fort. Soit il lance une OpA amicale ou inamicale avant juillet sur l'ensemble.
5) Bcp semblent penser que Thalès est directement ou indirectement responsable en partie de la débandade boursière d'Atos. Si il y a une once de vérité là dedans, j'ai du mal à croire qu'ils puissent laisser BDS leur échapper pour partir dans les mains d'airbus leur concurrent direct dans le secteur de la défense. Airbus ferait un boom colossal sur plusieurs points.
LES PRÉTENDANTS A UNE OPA :
1) Thalès, ça reste le choix numéro 1). Pour les divers arguments évoqués plus haut. + l'armée a annoncé qu'il aimerait un seul acteur référent. Ils ont largement les moyens et ressortent plus forts de cette période de conflits. Ils ont déjà formulé officieusement des offres. Ils pourraient revenir à la charge tout en baissant fortement leur offre.
2) Airbus : Désormais, plus du tout une option étant donné que des discussions sont en cours pour une entrée dans Évidian. A ce stade, c'est le seul candidat qui n'a aucun intérêt à se lancer ds une telle aventure.
3) Orange : l'idée aurait du sens. Mais il est bcp trop endetté. Et en cette période de hausse de taux. Il est totalement improbable qu'ils choisissent de se lancer. Une prise de participation dans Évidian à l'instar d'airbus aurait été plus plausible. De mon point de vue, Orange est écarté du dossier.
4) Onepoint : Layani semblait motivé, la façon dont il a été ridiculisé aurait pu laisser penser qu'il allait tenter autre chose. Prépare t'il une attaque inamicale de grde ampleur avec des alliés. Pas impossible, mais ils me semblent vraiment trop petit pour proposer qque chose de sérieux, viable et acceptable pour l'état. Car il y aura nécessairement la présence d'étrangers.
5) CapGemini : ils ont déjà annoncé leur désintérêt. Les 6 mois sont écoulés. Le timing n'étant peut-être pas le bon, ont il depuis changé leur fusil d'épaule ? Disons qu'ils touchent quasiment l'ensemble des domaines d'Atos dans des proportions différentes (hormis le HPC). Ils ont financièrement les reins solides. Ils ont les compétences pour restructurer l'infogérance et revendre les portions qui ne les intéressent pas.
Ils prendraient certes une autre dimension en absorbant Atos. Mais ont il réellement envie de se lancer dans une aventure aussi complexe alors que leur croissance est déjà fulgurante ?
6) Sopra steria : Financièrement un peu juste, ils seraient obligés de s'endetter fortement. Leur modèle fonctionne, leur croissance et leur MOP est bonne. Il me semble qu'il sera plus judicieux pour eux de procéder à de petites acquisitions que de se lancer à l'attaque du mammouth qu'est Atos. Vu la concurrence sur le dossier, je serais surpris qu'ils s'en mêlent même s'ils doivent observer tout ça de près... Ceci dit, quand on voit que Onepoint à tenté sa chance...
LES POINTS QUI ME FONT DOUTER :
1) Meunier est hanté par le mot OPA, il a nommé Diane GALBE dans ce but. Il a bien fait comprendre à tout le monde qu'il serait contre toute OPA même s'il a adouci son discours avec la fronde des petits porteurs, il paraît évident qu'il ne veut pas d'OPA. Il veut partir la tête haute avec une scission réussie (de son point de vue....)
2) L'état ne veut pas d'OPA hostile. Donc les acteurs qui ont l'état actionnaires auront du mal à se lancer dedans.
3) d'acteur sérieux face auquel l'état ne pourrait intervenir, il ne reste que CapGemini. Mais ils ont déjà exprimé leur désintérêt. C'est pourquoi je les vois qd même mal se la cer à l'assaut. Ça signifierait que durant toute la période où ils n'étaient pas éligibles à une opa ils ont monté un dossier.
4) A la limite, Thalès pourrait obtenir L'aval du gouvernement, mais Caïn a annoncé ne pas vouloir d'OPA hostile non plus. De plus Meunier semble vraiment avoir une dent contre lui. Donc je verrai plus une opa amicale qui soit rapidement fuitée dans la presse afin que les actionnaires mettent une pression très violente sur le Conseil d'administration pour le faire plier.
5) Airbus est une solution qui doit tt de même convenir à l'état. Ils ne vont donc pas appuyer fortement d'autres solutions. Cela pourrait même mettre un terme finalement aux velléités de Thalès.
DANS TOUS LES CAS :
L'excellente nouvelle, c'est la volonté d'airbus d'entrer au capital d'Evidian dès son entrée. Même si ça n'est pas une grde surprise, le fait que ça fuite dès maintenant, ça rassure fortement le marché. Si les résultats de février sont à minima dans les fourchettes et qu'ils n'y a pas d'aggravation du conflit en Europe, on peut espérer que la recovery se poursuive jusqu'au moment de l'AG. On pourrait retrouver les 15€ voir les 20€ avant la scission si le bon news flow continue et que la géopolitique se calme. (Il restera l'affaire Syntel qui pourrait être un détonateur à la baisse comme à la hausse, mais d'après MAP, cet élément interviendra bien plus tard).
LES POINTS QUI PORTENT CETTE THESE ?
1) Coiffer sur le poteau les concurrents, en attaquant le premier par surprise avant la scission alors que bcp doivent avoir un plan de bataille pour Évidian post scission.
2) Onepoint a tenté le coup, mais uniquement sur la partie Évidian. La fin de non recevoir qui lui a été renvoyé a dû lui faire mal. Il avait lancé qu'il n'en resterait pas là. Quelles sont les autres options sachant qu'il ne fera pas le poids face aux autres concurrents pour Évidian une fois la scission effective ?
3) Avoir une décote, l'action est encore très fortement sous valorisée car elle prend en compte le risque financier et le coût de la restructuration de New Atos. Bcp d'actionnaires ont un PRU bcp plus faible qu'avant et une opa à vil prix passera plus facilement. Attendre la scission c'est prendre le risque d'une bataille acharnée face à des concurrents et devoir payer bien plus
4) La fuite des discussions pour l'entrée au capital d'Airbus ds Évidian dès sa mise en bourse. Ça a le mérite de mettre un coup de pieds dans la fourmilière. Car tout autre acteur intéressé va être forcé de trouver une riposte. Si il y a un arrangement entre Airbus et Atos, Thalès et consort ne pourront plus rien une fois la scission effective et qu'airbus possédera 29% du capital. Donc soit il entre en négociation lui aussi auprès d'Atos pour négocier un partenariat plus avantageux dans l'entrée dans Évidian voir une prise totale de celui ci au prix fort. Soit il lance une OpA amicale ou inamicale avant juillet sur l'ensemble.
5) Bcp semblent penser que Thalès est directement ou indirectement responsable en partie de la débandade boursière d'Atos. Si il y a une once de vérité là dedans, j'ai du mal à croire qu'ils puissent laisser BDS leur échapper pour partir dans les mains d'airbus leur concurrent direct dans le secteur de la défense. Airbus ferait un boom colossal sur plusieurs points.
LES PRÉTENDANTS A UNE OPA :
1) Thalès, ça reste le choix numéro 1). Pour les divers arguments évoqués plus haut. + l'armée a annoncé qu'il aimerait un seul acteur référent. Ils ont largement les moyens et ressortent plus forts de cette période de conflits. Ils ont déjà formulé officieusement des offres. Ils pourraient revenir à la charge tout en baissant fortement leur offre.
2) Airbus : Désormais, plus du tout une option étant donné que des discussions sont en cours pour une entrée dans Évidian. A ce stade, c'est le seul candidat qui n'a aucun intérêt à se lancer ds une telle aventure.
3) Orange : l'idée aurait du sens. Mais il est bcp trop endetté. Et en cette période de hausse de taux. Il est totalement improbable qu'ils choisissent de se lancer. Une prise de participation dans Évidian à l'instar d'airbus aurait été plus plausible. De mon point de vue, Orange est écarté du dossier.
4) Onepoint : Layani semblait motivé, la façon dont il a été ridiculisé aurait pu laisser penser qu'il allait tenter autre chose. Prépare t'il une attaque inamicale de grde ampleur avec des alliés. Pas impossible, mais ils me semblent vraiment trop petit pour proposer qque chose de sérieux, viable et acceptable pour l'état. Car il y aura nécessairement la présence d'étrangers.
5) CapGemini : ils ont déjà annoncé leur désintérêt. Les 6 mois sont écoulés. Le timing n'étant peut-être pas le bon, ont il depuis changé leur fusil d'épaule ? Disons qu'ils touchent quasiment l'ensemble des domaines d'Atos dans des proportions différentes (hormis le HPC). Ils ont financièrement les reins solides. Ils ont les compétences pour restructurer l'infogérance et revendre les portions qui ne les intéressent pas.
Ils prendraient certes une autre dimension en absorbant Atos. Mais ont il réellement envie de se lancer dans une aventure aussi complexe alors que leur croissance est déjà fulgurante ?
6) Sopra steria : Financièrement un peu juste, ils seraient obligés de s'endetter fortement. Leur modèle fonctionne, leur croissance et leur MOP est bonne. Il me semble qu'il sera plus judicieux pour eux de procéder à de petites acquisitions que de se lancer à l'attaque du mammouth qu'est Atos. Vu la concurrence sur le dossier, je serais surpris qu'ils s'en mêlent même s'ils doivent observer tout ça de près... Ceci dit, quand on voit que Onepoint à tenté sa chance...
LES POINTS QUI ME FONT DOUTER :
1) Meunier est hanté par le mot OPA, il a nommé Diane GALBE dans ce but. Il a bien fait comprendre à tout le monde qu'il serait contre toute OPA même s'il a adouci son discours avec la fronde des petits porteurs, il paraît évident qu'il ne veut pas d'OPA. Il veut partir la tête haute avec une scission réussie (de son point de vue....)
2) L'état ne veut pas d'OPA hostile. Donc les acteurs qui ont l'état actionnaires auront du mal à se lancer dedans.
3) d'acteur sérieux face auquel l'état ne pourrait intervenir, il ne reste que CapGemini. Mais ils ont déjà exprimé leur désintérêt. C'est pourquoi je les vois qd même mal se la cer à l'assaut. Ça signifierait que durant toute la période où ils n'étaient pas éligibles à une opa ils ont monté un dossier.
4) A la limite, Thalès pourrait obtenir L'aval du gouvernement, mais Caïn a annoncé ne pas vouloir d'OPA hostile non plus. De plus Meunier semble vraiment avoir une dent contre lui. Donc je verrai plus une opa amicale qui soit rapidement fuitée dans la presse afin que les actionnaires mettent une pression très violente sur le Conseil d'administration pour le faire plier.
5) Airbus est une solution qui doit tt de même convenir à l'état. Ils ne vont donc pas appuyer fortement d'autres solutions. Cela pourrait même mettre un terme finalement aux velléités de Thalès.
DANS TOUS LES CAS :
L'excellente nouvelle, c'est la volonté d'airbus d'entrer au capital d'Evidian dès son entrée. Même si ça n'est pas une grde surprise, le fait que ça fuite dès maintenant, ça rassure fortement le marché. Si les résultats de février sont à minima dans les fourchettes et qu'ils n'y a pas d'aggravation du conflit en Europe, on peut espérer que la recovery se poursuive jusqu'au moment de l'AG. On pourrait retrouver les 15€ voir les 20€ avant la scission si le bon news flow continue et que la géopolitique se calme. (Il restera l'affaire Syntel qui pourrait être un détonateur à la baisse comme à la hausse, mais d'après MAP, cet élément interviendra bien plus tard).
