Si, ça paraît normal et correct de la part du CIO.
Deloitte et le CIO avaient déjà annoncé publiquement leur partenariat il y a plusieurs mois, sur des domaines portant entre autres sur la "transformation digitale" sans préciser davantage dans quelle mesure ce périmètre empiéterait sur celui d'Atos.
Pour le timing du communiqué d'hier, Deloitte a certainement insisté pour que l'annonce soit faite pendant les JO afin de maximiser l'effet publicitaire (la semaine prochaine, les JO seront déjà loin des préoccupations), tandis que le CIO a probablement cherché à ne pas humilier davantage Atos, mieux vaut se quitter officiellement en bons termes (car le transfert technologique ne va probablement pas se faire en une semaine non plus et les prochains JO sont dans 18 mois, c'est demain). Donc, compromis : annonce à la fin des JO.
Par contre, comme Map l'a dit dans son article, c'était un secret de polichinelle depuis longtemps, et une fois de plus, Les Echos se sont contentés de ne pas en dire plus que les communiqués officiels, alors qu'ils étaient probablement bien renseignés. Nouvelle démonstration de la presse française, il ne faut pas froisser les copains et les réseaux...
Bien sûr ça se passe comme ça un peu partout dans le monde et il y a bien pire ailleurs, mais en matière de divergence entre les beaux discours moralisateurs sur l'indépendance de la presse, l'importance des contre pouvoirs, de la déontologie des journalistes, de la parole libre et de la pluralité des opinions... et la réalité, je crois qu'on est minimum médaille de bronze !