La société Atos est-elle sous l'influence d'une sorte de parasite ?

xenon

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Dans l'article "Atos : « la bombe », le banquier et la justice [MARC ENDEWELD] "https://atos.bourse.blog/atos-la-bombe-le-banquier-et-la-justice-marc-endeweld/ , il y a ce passage qui m'a choqué :
"Chotard passe du CIRI à Rothschild
En réalité, le plan actuellement en cours – prise de contrôle de l’entreprise par ses créanciers, vente à la découpe d’activités, vente des supercalculateurs à l’État – a été imaginé dans les couloirs de Bercy sous la houlette du CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle) et de son ancien secrétaire général Pierre-Olivier Chotard qui s’en félicitait dans une récente interview : « Le sauvetage d’Atos nous a occupés tout au long de l’année. C’était un dossier majeur, non seulement du fait de l’impact sur plusieurs dizaines de milliers d’emplois à travers le monde, mais aussi en raison de l’importance stratégique de certaines de ses activités (…) Si la reprise du groupe par ses créanciers n’est pas la solution optimale, elle a tout de même permis d’assainir le bilan de la société (…) La principale satisfaction qui en ressort est que l’État est parvenu à racheter les activités de supercalculateur, un enjeu clé de défense nationale et plus largement de notre souveraineté numérique. C’est une action inédite, puisque, avec le dossier Atos, c’est la première fois qu’une entreprise qui sollicite l’aide du Ciri voit un pan de son activité racheté par l’État ...
...
Jusqu’à présent, le PNF s’était fait très discret sur dossier Atos, au point que certains interlocuteurs se demandaient si une enquête avait été finalement engagée. C’est le cas. Ainsi, l’ancien président du comité d’audit du groupe, René Proglio, qui s’était fortement opposé au plan de scission, a été entendu comme témoin par les gendarmes le lundi 26 mai, soit près de deux ans après les faits.
En 2024, l’homme avait été déjà auditionné durant plusieurs heures par l’AMF, sans qu’ensuite l’institution de contrôle des marchés financiers n’exprime la moindre critique à l’égard d’Atos. Dans ce contexte, on peut se demander si la justice de son côté ira vraiment très loin pour pointer les responsabilités des uns et des autres et les collusions dans ce dossier emblématique de la place de Paris.».​

Je n'avais pas compris en juin 2024 pourquoi l'offre Kretinsky qui était la meilleure pour l'avenir de l'entreprise n'avait pas été choisie. Il semblait y a voir quelque chose d’étrange contre l'offre Kretinsky. Une sorte d'envoutement.
J'en viens à me poser la question de savoir si le conseil d'administration d'il y a un an était sous influence comme le champignon Ophiocordyceps qui prend le contrôle des fourmis et les transforment en une sorte de zombies : https://www.notre-planete.info/actualites/5113-parasites-champignons-controle-fourmis

Pierre-Olivier CHOTARD étant un ex-élève de l'ENA : https://www.optionfinance.fr/nomina...chotard/associe-gerant/rothschild-amp-co.html, est-ce encore un coup d'un ou de plusieurs grands corps de l'état ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_corps_de_l'État ) contre Atos pour favoriser des membres de leurs corps qui sont chez les créanciers ?
Etait-ce vraiment un objectif de sauver Atos ou de sauver les intérêts des copains chez les créanciers ?
Les propos de Chotard et ensuite son pantouflage dans une banque d'investissements me trouble.
La banque Rothschild fait-elle ou a-t-elle fait partie au 1er semestre 2024 des créanciers d'Atos ?

La loi du plus fort au profit des créanciers (ou capital) et au détriment des salariés va-t-elle aller jusqu'au bout avec toutes les conséquences néfastes comme des licenciements importants ?
Ou la continuation de la vente par appartements du groupe Atos ?

Dans cette vidéo, on se rend compte que la caste du corps des ponts a complètement anéantie tout développement des ports français depuis plusieurs décennies :
LES SECRETS DE L'ÉTAT PROFOND : LES HAUTS FONCTIONNAIRES DÉTRUISENT LA FRANCE - Paul-Ant

Les créanciers semblent avoir un contrôle plus fort sur Philippe SALLE. Ce dernier voulant réduire les couts de partout alors que certains couts comme les salaires de beaucoup d'employés n'ont pas été revalorisés depuis longtemps ou que le montant de la participation aux résultats annuels de l'entreprise est extremement faible et ne représente parfois qu'environ moins de 10 % de ceux de grosses SSII/ESN concurrentes. Une année Atos a versé 17 euros de mémoire. C'était presque 5500 euros en moyenne dans les grand groupes français en 2022 : https://www.lefigaro.fr/conjoncture...andes-entreprises-francaises-en-2022-20231208 . Donc les départs risquent de s'accélérer et l'avenir de l'entreprise pourrait être sombre. Avec le contexte économique actuel de récession, je ne vois pas comment Phlippe SALLE peut réussir à redresser rapidement la société.

Si les SSII/ESN ne sont pas capables de payer correctement les informaticiens dont la profession nécessite une mise à jour des connaissances permanente, y-a-t-il encore un avenir pour ce modèle de société en France ?
Ou est-ce qu'une expatriation des informaticiens français sera nécessaire pour être mieux payé comme les informaticiens indiens partant aux USA ?

De plus l'avenir économique de la France avec son énorme dette s'annonce incertain. Un plan de restructuration du FMI dans le pays ferait plonger le PIB du pays comme cela est arrivé à la Grèce à partir du début des années 2010 (et donc les dépenses des entreprises ou administrations publiques auprès des SSII/ESN):
 
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