Watchkeeper, vos analyses sont en partie pertinentes, mais si elles sont manifestement motivées par du wishful thinking, ou en tout cas par le besoin de défendre des intérêts actionnariaux évidents. À ce titre, je juge que mon pessimisme est d'une part plus sincère, et d'autre part plus objectif que votre optimisme (car je suis actionnaire d'Atos, aussi absurde que cela puisse paraître au regard de mes convictions).
Par ailleurs, il convient de rappeler les faits suivants :
1/ nous avons été, avec Map, les premiers à faire connaître le détail de l'affaire Syntel. Avant notre article, personne n'avait même l'idée de ce qui était reproché à Syntel, de ce qu'était le logiciel Facet, de ce qu'étaient des avoided cost, de la manière dont le juré avait retenu la somme de 285 millions de dollars en première instance, etc.
2/ nous avons également été les premiers à faire connaître le réquisitoire de Syntel et ses arguments en appel - arguments que vous reprenez, en l'état, la plupart du temps,
3/ nous avons été les premiers à démontrer que l'estimation de la direction d'Atos sur les risques de perte en appel - ce fameux "maximum" de 8 millions de dollars - était absolument aberrante et mensongère, et constituait soit un déni pathologique de réalité, soit une volonté répréhensible de tromper les actionnaires,
4/ mais nous avons été surtout les premiers à montrer que le montant des dommages totaux (compensatoires + punitifs) ne pouvait pas être alourdi en appel, ce qui limite tout de même sérieusement les risques pour les actionnaires.