Voici un bout de l'article, que comprenez vous de la partie en gras ?
"Enjeu de souveraineté"
Reste maintenant à Atos, qui a perdu 1 milliard d'euros en 2022 après une perte de 3 milliards en 2021, à trouver une autre solution pour se refinancer et sauver ses 110.000 emplois.
D'abord, le groupe espère toujours "continuer à travailler sur le partenariat stratégique et technologique à long terme entre Airbus et Atos, qui a le potentiel de créer une valeur significative pour les deux sociétés", a annoncé Atos mercredi matin.
Autre possibilité: un autre repreneur pour Evidian --les négociations avec Airbus n'étaient pas exclusives, ce qu'Atos a toujours rappelé-- mais les acteurs français potentiellement intéressés au départ, notamment Thales, le cabinet Onepoint et Orange, ne seront pas forcément sur les rangs.
En effet, en présentant ses résultats annuels le 8 mars, Thales (équipements militaires, aéronautique et cybersécurité), qui s'intéressait surtout aux activités de cybersécurité, a exclu toute offre sur Evidian.
Le cabinet de conseil Onepoint a fait en septembre une proposition de reprise de 100% d'Evidian pour 4,2 milliards mais elle avait été rejetée à l'unanimité par le conseil d'administration d'Atos. Elle n'était pas jugée suffisamment crédible par l'exécutif, selon la même source gouvernementale.
Quant au groupe Orange, qui veut devenir un leader mondial dans la cybersécurité, notamment par croissance externe, il ne s'est pas manifesté officiellement et pourrait être réticent à un investissement minoritaire qui n'est pas dans ses habitudes.
Dans ses deux dernières acquisitions, Orange a pris le contrôle des entreprises suisses de cybersécurité SCRT et Telsys.
Autre schéma: une cotation à 100% d'Evidian mais cela risque de rapporter à Atos moins qu'une vente, au vu de l'état actuel des marchés financiers, sans compter le risque de voir tomber ces activités stratégiques dans des mains chinoises ou américaines.
Pour l'éviter, l'exécutif pourrait envisager de faire entrer dans cette entité la banque publique Bpifrance ou l'Agence des participations de l'Etat à hauteur de 10%, le seuil suffisant pour empêcher une OPA hostile.
"Enjeu de souveraineté"
Reste maintenant à Atos, qui a perdu 1 milliard d'euros en 2022 après une perte de 3 milliards en 2021, à trouver une autre solution pour se refinancer et sauver ses 110.000 emplois.
D'abord, le groupe espère toujours "continuer à travailler sur le partenariat stratégique et technologique à long terme entre Airbus et Atos, qui a le potentiel de créer une valeur significative pour les deux sociétés", a annoncé Atos mercredi matin.
Autre possibilité: un autre repreneur pour Evidian --les négociations avec Airbus n'étaient pas exclusives, ce qu'Atos a toujours rappelé-- mais les acteurs français potentiellement intéressés au départ, notamment Thales, le cabinet Onepoint et Orange, ne seront pas forcément sur les rangs.
En effet, en présentant ses résultats annuels le 8 mars, Thales (équipements militaires, aéronautique et cybersécurité), qui s'intéressait surtout aux activités de cybersécurité, a exclu toute offre sur Evidian.
Le cabinet de conseil Onepoint a fait en septembre une proposition de reprise de 100% d'Evidian pour 4,2 milliards mais elle avait été rejetée à l'unanimité par le conseil d'administration d'Atos. Elle n'était pas jugée suffisamment crédible par l'exécutif, selon la même source gouvernementale.
Quant au groupe Orange, qui veut devenir un leader mondial dans la cybersécurité, notamment par croissance externe, il ne s'est pas manifesté officiellement et pourrait être réticent à un investissement minoritaire qui n'est pas dans ses habitudes.
Dans ses deux dernières acquisitions, Orange a pris le contrôle des entreprises suisses de cybersécurité SCRT et Telsys.
Autre schéma: une cotation à 100% d'Evidian mais cela risque de rapporter à Atos moins qu'une vente, au vu de l'état actuel des marchés financiers, sans compter le risque de voir tomber ces activités stratégiques dans des mains chinoises ou américaines.
Pour l'éviter, l'exécutif pourrait envisager de faire entrer dans cette entité la banque publique Bpifrance ou l'Agence des participations de l'Etat à hauteur de 10%, le seuil suffisant pour empêcher une OPA hostile.