Qui aurait pu prédire il y a seulement 4 séances en arrière que la valeur du groupe de services informatiques allait être divisée par 2 dans l'intervalle ? Une descente aux enfers totalement folle depuis la présentation des résultats du premier semestre et dans la foulée l'annonce de négociations exclusives pour la vente de sa filiale d'infogérance.
Alors que le groupe se redressait progressivement depuis quelques trimestres et regagnait la confiance des investisseurs , patatras tout s'effondre comme un château de cartes. Si on se remémore l'assemblée générale du groupe il y a quelques semaines et les annonces récentes des dirigeants on peut considérer que ces derniers ont menti aux investisseurs. Ils ont menti sur la consommation de cash, beaucoup plus élevé que prévu mais ils ont aussi et surtout menti en affirmant à de nombreuses reprises qu'il n'y aurait pas d'augmentation de capital alors qu'on se dirige tout droit vers ce scénario pour les plans qui viennent d'être présentés. Dès lors on peut légitimement se poser la question de l'état réel du groupe. Est-ce dramatique au point de réagir en mode "panique" pour les dirigeants ? Est-on à deux doigt de la crise de liquidités ? C'est en tout cas le scénario que font des marchés en ce moment en envoyant le titre sur ses plus bas niveaux de valorisation à moins de 900 millions d'euros de capitalisation boursière.
L'impression que cela donne et que personne n'est aujourd'hui capable de calculer la vraie valeur de la société et en ce début du mois d'août et alors que de nombreux opérateurs sont absents les fonds spéculatifs s'en donnent à cœur joie. Les premiers à en profiter sont les vendeurs à découvert qui sont revenus massivement vendre le titre. Les échanges donnent le tournis avec quasiment 30% du capital du groupe qui a changé de main en 4 séances de bourse.
Alors que faire aujourd'hui ? Il est très difficile de répondre à cette question compte tenu des éléments que nous avons évoqué plus haut et du manque de transparence sur l'état réel de la société. Tout le monde pensait que nous étions sur la voie de redressement alors qu'il est possible que le management creusait la tombe d'Atos. Nous l'avions déjà mentionné après l'AG, le président n'est pas du tout au niveau de sa tâche mais il a hélas été reconduit massivement. On peut néanmoins penser que la période actuelle combinée a l'impact spéculatif des vendeurs à découvert à aggravé la situation boursière du dossier et que nous sommes malgré tout dans une exagération dont la bourse est coutumière. Ceux qui sont en position ne peuvent que patienter vu la vitesse de la descente. On ne peut exclure que les esprits se calment et qu'on revienne sur un niveau d'équilibre autour des 10 euros. Mais à ce stade le brouillard est vraiment épais pour s'engager davantage... quel gachis !
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Alors que le groupe se redressait progressivement depuis quelques trimestres et regagnait la confiance des investisseurs , patatras tout s'effondre comme un château de cartes. Si on se remémore l'assemblée générale du groupe il y a quelques semaines et les annonces récentes des dirigeants on peut considérer que ces derniers ont menti aux investisseurs. Ils ont menti sur la consommation de cash, beaucoup plus élevé que prévu mais ils ont aussi et surtout menti en affirmant à de nombreuses reprises qu'il n'y aurait pas d'augmentation de capital alors qu'on se dirige tout droit vers ce scénario pour les plans qui viennent d'être présentés. Dès lors on peut légitimement se poser la question de l'état réel du groupe. Est-ce dramatique au point de réagir en mode "panique" pour les dirigeants ? Est-on à deux doigt de la crise de liquidités ? C'est en tout cas le scénario que font des marchés en ce moment en envoyant le titre sur ses plus bas niveaux de valorisation à moins de 900 millions d'euros de capitalisation boursière.
L'impression que cela donne et que personne n'est aujourd'hui capable de calculer la vraie valeur de la société et en ce début du mois d'août et alors que de nombreux opérateurs sont absents les fonds spéculatifs s'en donnent à cœur joie. Les premiers à en profiter sont les vendeurs à découvert qui sont revenus massivement vendre le titre. Les échanges donnent le tournis avec quasiment 30% du capital du groupe qui a changé de main en 4 séances de bourse.
Alors que faire aujourd'hui ? Il est très difficile de répondre à cette question compte tenu des éléments que nous avons évoqué plus haut et du manque de transparence sur l'état réel de la société. Tout le monde pensait que nous étions sur la voie de redressement alors qu'il est possible que le management creusait la tombe d'Atos. Nous l'avions déjà mentionné après l'AG, le président n'est pas du tout au niveau de sa tâche mais il a hélas été reconduit massivement. On peut néanmoins penser que la période actuelle combinée a l'impact spéculatif des vendeurs à découvert à aggravé la situation boursière du dossier et que nous sommes malgré tout dans une exagération dont la bourse est coutumière. Ceux qui sont en position ne peuvent que patienter vu la vitesse de la descente. On ne peut exclure que les esprits se calment et qu'on revienne sur un niveau d'équilibre autour des 10 euros. Mais à ce stade le brouillard est vraiment épais pour s'engager davantage... quel gachis !
Atos folie furieuse sur le groupe de services informatiques, faillite en vue ?
Qui aurait pu prédire il y a seulement 4 séances en arrière que la valeur du groupe de services informatiques allait être divisée par 2 dans l'intervalle ? Une
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